•Chapitre 7•

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Ça va mieux, une fois dans l'établissement je me sentis en sécurité.
En fait je crois même que je commençai à être intriguée.
Intriguée par ces phénomènes. Intriguée par ce garçon.
Alors pendant que Veron parlait à ses amis, j'en profitai pour aller dans la salle des cours, peut être à aurais-je une chance de le croiser.
Je passai la porte.
Il était bien présent.
Toujours dans le même endroit.
Peut-être... Pourrais-je lui parler ?
Rien de très concret, juste engager la conversation.
Je me dirigeais vers lui quand je m'arrêtai brusquement.
Une magnifique brunne aux yeux bleus s'avança vers lui,le sourire aux lèvres puis se planta devant son bureau. Il leva la tête.
Je retenais mon souffle. Pourquoi ? Je ne savais pas.
Ils s'embrassèrent, alors, tendrement devant mes yeux mouillés.
J'avais compris alors ce qui m'arrivait, tout ces trucs bizarres, le besoin de lui parler...
Peut-être étais-je tout simplement amoureuse.
Je gagnais alors un aller simple pour les toilettes, pour y laisser mon cœur exprimer sa peine en paix.
C'est drôle, je n'ai jamais été amoureuse avant. Quel sentiment étrange d'avoir autant d'obsession pour quelqu'un...
Peut-être que c'est simplement une façade cruelle de la vie, ce genre de chose qui ce nomme le hasard.
Je n'ai pas envie de sortir de mon cabinet, et encore moins d'aller en cours et de voir ce garçon.
Ça fait mal de voir son propre cœur incompris, peut être c'est ce que Veron ressent quand on ce moque de sa "différence" qui n'en même pas une d'ailleurs. Tout ces gens qui ne comprennent pas, qui ne comprennent rien à notre manière de voir... Que l'on soit lesbienne ou gai ou autres, c'est la même chose et ça fait mal... L'amour vient, la douleur s'installe et la cicatrice reste. Cette cicatrice marque peut-être le début d'une autre vision ? Peut-être que je chercherais juste... Moi. Je me cherchais moi ?
Je décidais de quitter mon refuge en jetant un regard au miroir en face. Finalement je me suis jamais sentie plus moi que maintenant. Peut-être est-ce juste mon vrai reflet que je cherchais continuellement dans le miroir. Et je l'ai finalement trouvé.
Je sortis des toilettes.
Veron, souriante, m'attendait devant.
Veron- T'inquiète pas, ça ira mieux avec le temps.
Je lui sourit.
Ça soulage de voir que finalement quelqu'un pouvait me comprendre.
En tant qu'ami... Ou peut-être même plus ?

Fin

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