One Sole Direction

Je n'y crois pas

Cette histoire est une traduction. L'original One Sole Direction est de Edwill et elle est écrite en italien.

Les phrases que vous trouverez en gras sont prononcées en français par les personnages.

L'histoire est en cours de traduction aussi en anglais.

Le lien de l'histoire en italien: https://www.wattpad.com/story/32195926-one-sole-direction

'Qui diable puis-je bien être?
Ah, c'est là le grand problème!'

Alice aux Pays des Merveilles

Cambridge, 17 Février 1937

'Je n'y crois pas.'

'Et pourtant c'est vrais.'

'Mais t'es sûr que c'est celui-là?'

'Oui, l'été du 1934.
C'est alors que je suis tombé amoureux.'

'De qui?'

Je me suis tout de suite rendu compte d'à quel point ma question était absurde.
D'à quel point dans certains moments je semblais le psychopathe que j'étais vraiment.

Mais la question est glissée de ma bouche, à la parole amoureux était partie comme si elle était là-bas depuis toujours.

Parfois je me demandais combien d'hommes il avait eu.
Si Harry était jamais tombé amoureux.
Il était jeun.
Harry avait seulement dix-neuf ans.

Et pourtant, à en juger par comment il faisait -comment on peut dire- certaines choses, par le culot qu'il montrait, il semblait avoir beaucoup plus d'expérience de moi.

Et après cette phrase me revenait à l'esprit.

Celle que ce jour-là nous avons laissée glisser entre nous, comme s'il ne l'avait jamais prononcée et moi jamais écoutée.

Je ne sais pas aimer.

Je ne me suis jamais demandé si moi j'en étais capable.
J'ai toujours pensé que l'amour pour moi serait été une utopie.
Je n'aurais jamais réussi à tomber amoureux d'une femme et je ne pensais pas que j'aurais eu la possibilité de m'attacher à un homme.

Et moi l'amour je ne l'aurais même pas reconnu.

Et puis Harry est arrivé.
Et c'est lui que j'ai reconnu.

Amour ce n'était pas une parole.
Amour c'était sa silhouette.

Sa hauteur qui défilait loin de moi et me rejoignait de l'autre côté du couloir et puis elle devenait ses cheveux et les contours de la lumière qui les caressait.

L'amour c'étaient ses yeux qui cherchaient ma bouche et ses dents à lui mordre les lèvres.
C'était sa voix qui me saluait distraite quand dans la gorge il sentait encore ma salive.

L'amour pour moi c'était lui.

Et le désire incessante et tourmenté que l'amour, pour lui, j'étais moi.

C'est pour ça que quand on allait vers la bibliothèque, cette parole me coinça sur mes questions requérantes.

'Je n'y crois pas'

'Et pourtant c'est vrais.'

'Mais t'es sûr que c'est celui-là?'

'Oui, l'été du 1934'

'Je ne peux pas vraiment croire qu'on était au même concert.
Je n'arrive même pas à croire que t'étais à Londres.'

'J'accompagnais ma grand-mère en Europe quand elle avait des concerts à Paris.
Et quand j'ai vu le manifeste de Yudina à Londres je n'ai pas pu y renoncer*'