CHAPITRE 8

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Hello !
En média, une image de Sacha (puisque ce chapitre la concerne.) Rappelez-vous qu'elle n'a qu'UN point commun avec sa sœur : les yeux bleus. Malgré tout elles sont très liées et vous allez en savoir un peu plus avec ce chapitre.
Bonne lecture !

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Les choses empiraient. Il fallait absolument retrouver Sacha. Celle-ci avait dû avoir vraiment peur car elle ne supportait pas la vue du sang. Le fait qu'elle aille voir la police pourrait avoir de graves répercussions sur Thibault.

"- Il faut la retrouver. Je vais l'appeler." dis-je à Côme, qui hocha vaguement la tête.

Je sortis rapidement mon téléphone et composai vivement son numéro. J'attendais qu'elle réponde avec impatience mais surtout avec une énorme peur. Il fallait qu'elle réponde. Sinon elle exagèrerait les faits et Thibault aurait de sérieux ennuis. Mais lorsque je tombai sur la messagerie, je me rendis compte que j'avais commis une erreur :

"- Côme ? J'ai oublié de te demander si tu voulais porter plainte contre lui ?

- Bien sûr que non. Il a fait ça pour toi et je sais qu'il ne te laisse pas indifférente. Alors pourquoi gâcher ton bonheur seulement pour quelques égratignures ?

- Tu es un amour Côme." lui affirmai-je en l'embrassant.

Cela me faisait vraiment plaisir qu'il s'intéresse tant à mon bonheur. Je retrouvais mes années de collège quand il m'aidait lorsque j'en avais besoin et pensait à moi avant de penser à lui.

Je rappelais Sacha pour la troisième fois et je tombais encore sur sa messagerie. Il fallait que l'on se rende au poste de police pour voir si elle s'y trouvait.

"- Tu as ta voiture ?" demandais-je à mon meilleur ami.

"- Évidemment." me dit-il en levant les yeux au ciel.

Je courrais du plus vite que je le pouvais avec mes talons, sachant que je détestais courir. En même temps, j'essayais encore de l'appeler, sans succès. Le commissariat était loin. Si elle voulait y aller elle devait être bientôt arrivée si elle s'était dépêchée. Nous arrivions enfin à la voiture de Côme et je m'y engouffrais rapidement. Celui-ci démarra en trombe et roula le plus vite qu'il lui était permis. Si elle était déjà au commissariat, il fallait espérer qu'il y ait de la queue. Du moins, je savais que je pourrais la convaincre facilement. En effet, elle était ouverte à tous les avis et arguments, surtout les miens, et elle me comprendrait rapidement, tout mon contraire. J'étais particulièrement têtue et bornée, ce qui était un de mes plus grands défauts.

***

Nous arrivions enfin au commissariat et je voyais Sacha qui était tout juste  devant le poste. Je sortais rapidement de l'habitacle et m'empressais de la retrouver. Je l'appelais mais elle ne m'entendait pas. Côme me dépassa et l'attrapa avant qu'elle ne pénètre dans le bâtiment. Elle avait les yeux rougis, paraissait surprise de voir Côme et était essoufflée. Elle avait dû courir pour sauver mon meilleur ami. Il commençait à lui expliquer les choses mais elle ne daignait pas l'écouter. Je décidais alors de rajouter mon grain de sel.

"- Écoute, chouchou, je parlerais avec Thibault. Et si je trouve que son emportement n'est pas justifié, je te jure que j'irais porter plainte moi-même contre lui. Je veux aussi te dire quelque chose : Thibault me plaît. Et je ne le supporterais pas s'il lui arrivait quelque chose avec la police par ma faute."

Elle paraissait attendrie mais néanmoins suspicieuse et je savais que si je prononçais une dernière phrase, elle me ferait confiance et accepterait ma proposition :

"- Je te le promets."

Elle soupira longuement et hocha vaguement. Elle ne pouvait pas résister à cette phrase car, le jour de mon anniversaire, pour mes cinq ans, elle m'avait offert une magnifique petite souris grise avec un ruban rouge que j'ai toujours gardé, tellement j'avais été émue par son geste. Ce même jour, mes parents avaient faits des choux à la crème. J'étais vraiment gourmande et adorais toutes les pâtisseries. Ma sœur était partie le matin même et je lui avais dit que je lui garderais un chou. Elle n'y croyait absolument pas et c'est à ce moment que je lui avait sorti cette phrase. Lorsqu'elle était revenue, un chou l'attendait dans le frigo. Depuis, cette phrase représentait beaucoup pour elle. Depuis ce jour, elle était tendre et inquiète pour moi, même si elle portait le masque de la sœur détestable par excellence.

***

Côme était venu chez moi comme convenu et je lui avait soigné ses deux blessures. Nous étions allongés sur mon lit et nous parlions des méfaits de la glace sur mon ventre et mes cuisses. Un moment de silence s'installa ce qui ne provoquait aucun malaise, pas comme ce matin. Ma mère entra à ce moment précis pour savoir si tout allait bien. Elle embrassa Côme et me déposa un tendre baiser sur ma joue avant que je l'enlace. Elle nous dit de ne pas dormir trop tard et elle sortit. Le silence se réinstalla et je pensais que je n'avais pas fait mes devoirs, même si le moment était mal choisi pour les commencer. Je me demandais comment j'allais pouvoir les faire quand Côme brisa le silence :

"- Tu lui trouves quoi à Thibault ?"

Je déteste son caractère. Il n'avait pas à frapper mon meilleur ami, quelles que soient les raisons. Je n'aime pas son côté discret et muet. Il est insupportable lorsqu'il me fuit. Mais j'adore son côté protecteur. J'aime sa façon de me regarder. Je veux toujours plus de sa gentillesse. J'aimerais tant me loger dans ses grands bras et me serrer contre son cœur.

"- Je ne sais pas."

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Voilàà !
Alors un chapitre qui n'est pas un de mes préférés. J'espère tout de même qu'il vous a plu !

Commentez pour tout me dire !

Je vous embrasse fort.

He first loved [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant