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Mohammed.

Trois mois c'étaient écoulés depuis la soirée que j'ai passé au bras de Nooūr.
Les jours ont fusés, ce qui nous à permis en un temps record de faire plus ample connaissance, aujourd'hui vu la relation fusionnelles qui c'est installé je pense pouvoir dire que je la connais comme ma poche et inversement.
C'est vrai que je ne parle pas beaucoup de moi ou plutôt de mon vécu, de mon histoire mais je lui en fais part a elle et je trouve que c'est l'essentiel.

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Ca fait toujours du bien de se vider l'esprit sur un bord de mer aux côtés d'une personne en qui on a entière confiance, alors c'est ce qu'on fait depuis ces trois mois, quasiment chaque soir après le boulot, on marche sur le bord de mer avec mon fils et ses frères et sœurs.
Ça permet à chacun de nous de s'évader, qu'on puisse se livrer en toute liberté.

Certains pensent peut-être que l'écart de 12 ans qu'il y a entre Nooūr et moi est problématique, désolé si ça vous déçoit mais non absolument pas, nos mentalités collent parfaitement, et puis il ne faut pas oublier sont cotés mature, son histoire, qui fait d'elle une femme précoce.
Dans cette relation ambigüe la seule problématique je dirais que c'est les a priori qu'elle se fait sur mes origines maternelles qui je le rappelle sont israéliennes.
Mais comme on dit souvent "N'admettez rien a priori si vous pouvez le vérifier".

C'est alors avec un beau budget pour des vacances de rêve que j'ai décidé d'offrir un voyage a tout ce petit entourage.
J'aimerais vraiment lui prouver que la tolérance est le maître mot de mon éducation, et que se n'est pas parce que je suis aussi marocain musulman que je dois effacer les origines de ma mère.
Je veux lui montrer chaque recoins de mon Israel,
Nooūr, Karim, Karima, mon fils et moi venons d'ailleurs d'atterrir sur Jerusalem.

Raza : Papa ! Papa ! Regardes mamie est là-bas.

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Ima (maman en hébreu) : Ô Mohammed as tu oublié les bonnes manières ? Viens donc embrasser ta vielle mère.

Moi : Yah Ima pourquoi dis-tu ça, regardes toi, tu es resplendissante, jeune et encore toute pimpante, puis, pardonnes mon oublie et ouvres moi donc grand tes bras !

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C'est après des retrouvailles pleines d'émotions pour ma part, et un interrogatoire complet pour Nooūr qu'on arrive à la maison.
Que de souvenirs pour moi, toute mon enfance à vagabonder de pièces en pièces de jardin en jardin.
Rien n'a changé grâce à Dieu !

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TOC TOC TOC

Nooūr : Mohammed ? Je peux entrer ?

Moi : Je t'en pris entres et viens sur mon balcon !

Nooūr : Je suis désolée, je sais qu'il est tard mais j'ai cette fichu habitude de passer chacune de mes fins de soirées près de toi, et je voulais aussi te remercier.

Moi : Me remercier de quoi ?

Nooūr : T'as le coeur sur la main est aujourd'hui je comprends de qui tu tiens ça, et dire qu'il y a peine trois moi de ça je n'étais qu'une fillette complètement folle qui criait détresse sur le sable chaud de notre ville puis, aujourd'hui, bah aujourd'hui on est là, pour un voyage de folie dans une ville magnifique ou les enfants s'éclatent quoi...

Moi : Comme tu l'as dis "les enfants s'éclatent" et pour moi c'est l'essentiel, voir mon fils et tes frères soeurs le sourire aux lèvres c'est l'une des choses qui me comble de bonheur, puis t'avoir coller à moi sur ce balcon, sentir la chaleur de ton corps contre le miens tout en admirant cette splendide vu sur le centre de la ville ,comment ne pas aimer hein ?

Nooūr : Mohammed, comment ne pas t'aimer ?

Ce soir, c'est sur cette belle question que nous nous endormons comme deux goss sur le balcon de ma chambre ,ma reine collée a moi, plein d'idées de sorties en tête pour le lendemain.

On m'a souvent dit "Vies",ce soir je leur crie "Je n'attends que ça !"

MOHAMED : VIS. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant