09.

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Mohammed.

Un an c'est écoulé depuis la première rencontre avec Nooūr sur la plage.
Les choses ont bien avancées, pour le plus grand bonheur de tous.
Les enfants s'entendent super bien, ils se considèrent même comme frère et soeur.
Nooūr et moi sommes a l'apogée de notre bonheur el Hamdoulillah, même si rien n'est encore officiel je l'aime ma reine.
Rachid est maintenant papa d'un petit Mohammed, oui, il lui a donné mon prénom, et j'espère pouvoir faire de même avec un futur enfant.
Une belle promesse de jeunesse tenue !
Isaāc a trouvé les terres qu'il cherchait en Arabie, Sharoōn a ouvert un deuxième hôtel cette fois en Israel.
Quant à moi, je suis maintenant un homme de trente et un an, et après un an de mur réflexion, je me suis enfin décidé, je vais me marier, je vais fonder un empire a ma reine.
Si elle accepte bien-sûr.
Ma demande, j'ai voulu qu'elle se face sur la terre natale de mon père, le Maroc, j'ai choisis la ville bleu Asilah, je sais pas si vous connaissez.
J'aimerai vraiment qu'elle apprécie cette soirée, je veux qu'elle se sente vraiment reine. J'ai donc tapé dans le haut de gamme, laissez-moi vous expliquez :
- Villa
- Chambre au aire royale
- Serveurs
- Repas d'un grand chef
- Bouquets de roses énormes
- Piscine couverte et non couverte
- Soin pour le corps illimités
- Bague en argent, avec un diamant
J'ajoute aussi que les enfants seront gardés par Rachid, oui je sais, c'est fou, mais je vous rassure c'est pas du tout parce que je lui fais confiance pour les petits que je lui les ai laissé , non, loin de là c'est juste qu'il n'y avait que lui. Il ne reste plus qu'à prier pour que tout se passe bien.

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📞 moi
- Oui Rachid ?

📞 Rachid
- Oui smeh de te déranger, mais je voulais juste te dire un truc vite fait. Je suis fière de toi wAllah, je suis le plus grand et même si je fais le con, je vois ton changement et j'en suis fière, t'es un homme, un vrai.

📞 moi
- Merci frère, je sui ton chemin, tu es un vrais modèle pour moi, bon pas dans tous les sens mais tu m'as compris.

📞 Rachid
- Je t'aime petit, vasy je te laisse, appelles quand la soirée se termine.

📞 moi
- Moi aussi wAllah, ok fais attention aux enfants !

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J'ai opté pour une chemise noire, un bas noir aussi, ainsi que des chaussures vernies et une cape cousu au Maroc blanche.
Je me suis taillé la barbe, et j'ai fais un dégradé progressif.
Moi qui ne suis pas narcissique de base, sans vous mentir, face au miroir je me trouvais plutôt charmant.
Quant à elle, ne pas la décrire serait impossible, vous manqueriez quelque chose de si important.
Elle porte une robe en sirène bleu électrique, ouverte dans le dos, les bras couvert d'un châle que je lui ai offert.
Elle tient droite en piqué sur des talons haut, noir vernie, comme moi.
Elle a éclairci légèrement ses cheveux et les a bouclée, ce qui lui donne un air plus sauvage qui me plait énormément.
Quant au maquillage elle est restée dans le simple et classe, une pointe de mascara et un rouge a levée rosé. Elle est magnifique.

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Moi : Tu as bien mangé ?

Nooūr : J'ai savouré chaque plat et chaque moment de cette soirée, tout est juste magnifique, mais c'est trop Mohammed, je te jure c'est beaucoup trop.

Je la laisse se perdre dans son monologue, les minutes passe et il faut vraiment que je me lance, je souffle alors un grand coup, me lève pour poser un genou a terre face a elle, je sors la boite contenant la bague et me lançe.

"Un an, voilà déjà un an que tu fais partis de ma vie, un an que tu étais échouée sur cette plage le visage marqué par tes blessures, aujourd'hui, j'ai face a moi une toute autre femme, une femme changée, une femme heureuse, une femme comblée.
Mais il manque une chose fondamentale à tout ce bonheur, il manque notre union aux yeux de tous !
Ce soir je m'arrête là, bon je t'avoue que c'est juste parce j'ai oublié la suite du texte mais c'est pas ma faute je te jure, bon.
Nooūr El Khaddr accepterais tu de m'épouser moi Mohammed Al Mansour, d'unir nos deux familles, de veiller sur mon fils comme tu veilles sur tes frères et soeurs.
De m'aimer de la vie, à la mort , et je dirais, même après ?"

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Son visage se crispe, elle verse un torrent de larmes, mon oeil observateur arrive à savoir que se ne sont pas des larmes de joie.
Qu'a-t-elle, je n'en sais rien.

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Nooūr : Désolé, wAllah désolé, mais assieds-toi Mohammed et écoutes moi.

Moi : Euh, oui, je t'écoute.

Nooūr : Je t'aime, wAllahi Dieu est temoin de tout ce que je te dis, je t'aime et ça depuis le premier jour sur la plage. T'as gravé mon esprit comme personne ne l'avait fait, tu m'as fais découvrir des tonnes de choses, tu m'as fais grandir, mûrir, mais j'ai pas le droit de te faire ça, je peux pas.

Moi : Me faire quoi ?

Nooūr : Je vais mourir Mohammed, j'ai besoin d'un coeur et je n'ai pas de donneur...

On m'a souvent dit "Vies",ce soir je leur crie "Je n'attends que ça !"

MOHAMED : VIS. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant