Chapitre 1.

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ONE WEEK AGO



Je ne pus m'empêcher de sourire quand le son des Weezer retentit dans mes oreilles. Leurs chansons ont la faculté impressionnante de me faire oublier le monde extérieur dès les premières notes. Quand je les entends plus rien n'a d'importance et le reste du monde est superflu. Malheureusement, mon instant de bonheur musical fut coupé court.



« Bonjour mademoiselle, votre billet, s'il vous plaît. »



Je tendis à l'homme vêtit de son uniforme de travail mon ticket de train afin qu'il puisse le poinçonner, en lui rendant son « bonjour ». En me rendant le bout de papier imprimé, il me sourit et repartit vers le prochain voyageur. Après avoir rangé le précieux titre de transport, je me replongeai entièrement mon âme dans l'univers des Weezer. Dès que la bande son changea de rythme, je fus quelque peu triste de quitter cette ambiance, cet univers. De plus, mon esprit en profita pour reprendre le dessus sur mes pensées et des concepts beaucoup moins agréable le gagnèrent. Soudain, je pensai à ma famille. Évidemment, le concept même de la famille n'a rien de désagréable, bien au contraire. En fait, ce qui me peine, c'est d'avoir été contrainte de partir loin d'eux. Non pas par plaisir, mais plus par une certaine obligation. En effet, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter le poste que l'on me me proposait à plus de 4 heures trente de voiture d'eux. Et ça, c'était le travail le plus accessible et le plus proche de ma famille. L'autre proposition faite était Boston, 7 heures d'avion étant l'option la plus rapide, au temps dire que c'était impensable. J'avais aussi envisagé de stopper ce job d'aide mais soyons honnête, je connais très peu d'opportunités qui rapportent, en règle général, 1 000 $ à la semaine, sans compter les enveloppes supplémentaires.



La personne qui m'avait été le plus dur de quitter, était, sans aucun doute, ma mère. C'était probablement la personne sur cette planète dont j'étais le plus proche. Elle était plus une confidente, une meilleure amie, une protectrice, une épaule, qu'une mère à proprement parlé. Jamais une seule fois dans ma vie, j'avais craint d'évoquer le moindre détail de ma vie avec elle. Elle me comprenait et ne me jugeait jamais, dans les moments les plus difficiles de ma vie, elle avait toujours été présente pour m'aider à m'en dépêtrer. Je l'aimais plus que tout et je ferai tout pour elle.



IN THE PRESENT


« T'es une pile électrique, toi ? » me dit Riley avec une petite voix, encore emmitouflé dans ses couvertures. « Sérieusement, tu t'arrêtes jamais ? »
« Je te rappelle que c'est le seul moment libre de la journée, c'est le seul moment où j'ai le temps d'aller courir. »
« Je ferai peut-être mieux de m'y mettre aussi, je vais finir par ressembler à un mammouth à côté de toi ! » rigola-t-elle, tout doucement en train d'émerger et s'étirant.
« Arrête. » rigolai-je. « Parfois, je me dis que je ferai mieux d'arrêter mes joggings matinaux. »
« Pourquoi ? » se questionna-t-elle en se redressant sur les coudes.
« Parce : T'as un corps de fou, toi! » citai-je en prenant une même voix masculine que l'homme qui m'avait interrompu dans la rue, quelques minutes auparavant.
« Oh, non, encore ? Est-ce que ce serait pas. » réfléchit-elle.
« Oui, ce n'est que la deuxième fois en une semaine. Tu te rends compte une semaine. Et en plus, c'est pas comme si je croisais beaucoup de monde à cette heure de la journée. »
« Hen, les mecs. » dit-elle en jetant sa taille dans son oreiller.
« Je file vite prendre une douche, je suppose que t'es pas disposée à te lever dans la seconde ? »

If I had known - FrançaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant