I'm Still Loving u. [Larry]

Prologue

Comme je suis gentille je publie le prologue.

Louis Tomlinson

La solitude pour certaines personnes c'est un synonyme de liberté, c'est le seul moyen de s'évader et de demeurer paisiblement. Pour d'autres personnes, dont moi, la solitude est un démon, notre pire cauchemar. J'envie ces personnes qui ne se soucient aucunement d'elle, dont la présence ne fait ni chaud ni froid, je les envies avec leur façon de rester impassible face a elle.

La solitude, elle me hante, et ça depuis presque toujours. Il n'y a qu'une personne qui avait réussi a la repousser et faire fuit mes nombreux démons. Ça n'a pourtant duré qu'une seule et unique année. Une année riche en émotion, de bonnes comme de mauvaises. La seule année ou j'ai vraiment été heureux. Mais voilà aujourd'hui il n'est plus la et il me manque tellement. Depuis son départ une crainte s'est installée en moi. La crainte de rester dans cette solitude pour toujours et ne plus jamais voir et rencontrer une personne comme lui saurait m'aider, m'accepter mais surtout m'aimer.
Voilà ce que j'aimerais leur dire. Je voudrais dire a tous ce que je ressens, que je vais mal. J'aimerais lui dire a la psychologue qui est assise en face de moi. J'aimerais pouvoir me libérer et souffler un bon coup. Seulement jamais personne ne saura. Personne ne saura ce que Je pense intérieurement. Personne ne saura car j'ai honte. Honte de mes pensées obscures et tristes, honte de ce que je ressens, honte de ma personnalité de ce que je suis. Je suis brisé.

«- Louis? Il va falloir que tu coopère un peu! Je suis la pour t'aider alors dis moi. Dit calmement la psychologue du lycée en soupirant.
- Il n'y a rien a dire. Je vous le dis depuis tout a l'heure. Répondis-je d'une voix impassible.
- Je sais que tu ne vas pas bien. Ça se voit. Beaucoup de personnes l'ont remarqué. De plus un professeur a vue des élèves te frapper. »

Que répondre a ça? Je soupire et laisse mon regard se balader dans la piece, sous le regard légèrement agacé de la trentenaire.

«- C'était seulement pour rire madame... Il ne faut pas juger aux apparences, regardez ou ça nous mène.
- Justement Louis, beaucoup se sont fier aux apparences pour toi. On pourrait croire que tout va bien alors que je suis certaine que non. Donc je ne me fie pas aux apparences.
-Taisez-vous! Vous dites n'importe quoi! Ce n'est pas vrai ce que vous dites, je vais bien!» Criais-je en me levant hors de moi.

Mensonge, mensonge, dis fièrement ma conscience.

Je me lève et sort en trombe de son bureau. Je cours hors du lycée en retenant mes larmes. Arrivé dans un lieu tranquille ou personne ne vient, je laisse deux trois larmes couler et je soupire. Je suis tellement faible.
Je sais que j'ai eu tord, j'aurais du lui dire. Je me serais senti sûrement mieux. J'aurais du tout déballer et lui dire. Lui dire que je suis seul, brisé, dépressif et harcelé.

Non, je ne vais pas bien.