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Louis Tomlinson

Un visage. Deux trois épaules. Quatre cotes. Cinq six sept ventre. Huit neuf jambe. Dix parties sensibles. 

Je compte. Je compte le nombre de coup et où je les ai reçus. Ça ne sert a rien, je suis d'accord.  Mais au moins je prend conscience, à quel point je suis pathétique. Au lieu de compter, je pourrais me défendre. Mais je ne le fait pas... Pourquoi? Tout simplement parce que ça ne servirait a rien, cela ne ferais qu'aggraver ma situation et ce n'est pas ce que je veux. En même temps qui voudrait de ça? Se faire insulter et frapper à longueur de journée pour une raison inconnue... Personne de voudrait être traité ainsi.

Un gémissement de douleur quitta mes lèvres devenues douloureuses a cause d'un coup de poing. Un gout d'acier pris place dans ma bouche. Je n'ai pas de savoir de quel substance il s'agit pour savoir que c'est du sang.

Les quatre garçons de mon âge, qui, il y a encore peu me frappais, me fixe en riant. Je reste immobile dans ce coin de couloir, où personne ne passe, par conséquent, personne ne m'aidera. Je reste replier sur moi même, en faisant un effort surhumain pour ne pas que les larmes que je retient, ne coulent en abondance.

La sonnerie des cours retentit une seconde fois nous signalant que tout le monde devrait être en classe. Mes quatre agresseurs partent en courant, me laissant là, seul avec ma douleur mentale et physique.

Au bout que quelques minutes, qui me paru une éternité, plus aucun bruit ne se fit entendre. Je me lève alors péniblement et en jurant. Je prend mon sac et me dirige lentement vers les toilettes en grimaçant. 

Une fois arrivé, je vérifie que personne ne sois dans la pièce et laisse tomber mon sac par terre. Je soupire et lève les yeux vers le miroir en face de moi. Mon reflet croise le regard de mes prunelles bleues imbibées d'eau salée. Je regarde mes cheveux châtains en pagailles. Mes cernes, le petit bleu qui commence à apparaître au niveau de mon œil gauche, ma lèvre supérieur légèrement ouverte, provoquant la descente d'un filet de sang. Je nettoie mon visage avec de l'eau.

Au bout d'un long moment, une larme qui était d'abord solitaire coule le long de ma joue. Elle est vite suivie de plusieurs autres larmes. Je craque, je me laisse aller. Mon corp est secoué par mes pleurs, et d'innombrables sanglots s'échappent de mes lèvres. Je ne fais pas l'effort d'être discret. En cet instant je me fout de tout. Seul la honte reste fixe dans mes pensées noires. Je me sens tellement pitoyable.

Il n'y a personne et il n'y aura probablement jamais personne. Personne pour m'aider. Personne pour m'aimer. Personne pour me faire sourire, me rendre heureux et m'aider à garder pied. J'aimerais seulement avoir une personne sur qui compter, qui saura arrêter mes larmes, ma peine. Comme lui le faisait avant.

Mes parents? Cela fait longtemps qu'il ne se soucient plus de moi. Ils ne s'occupent plus de moi, c'est comme si je n'existais pas. Je ne sais pas vraiment pourquoi ils agissent de la sorte. Je me souviens avoir passé de moments magnifiques avec eux, étant plus jeune... Mais maintenant il ne reste qu'un froid dans notre famille, si on peut toujours appeler ça une famille. Tout ce que je sais, c'est qu'ils ne m'aiment plus et qu'ils ressentent à mon égard plus que de la honte. Ils me l'ont bien fait comprendre en me criant dessus à de multiples reprises sans aucune raison. Etant fils unique et étant en froid avec presque la totalité de ma famille, on ne peut pas dire que j'ai beaucoup de soutiens. Parfois j'aimerais seulement crier à mes parents que j'existe, de ne pas m'oublier comme ils le font souvent. Mais je suis sur qu'à mon cri de détresse ils ne réagiraient même pas.

Mes amis? J'en ai pas.  A vrai dire je n'ai jamais vraiment eu d'amis à part lui. Je ne sais pas vraiment comment mis prendre avec les gens. Je ne suis vraiment pas à l'aise pour parler, communiquer. Je suis une personne très timide et réservé. Il n'y a que lui qui est venu vers moi. Notre amitié était magique, c'est la seule personne avec qui j'ai pu être moi même. Il avait réussi à briser la carapace que je m'étais crée, mais après son départ, une carapace encore plus solide s'est créée. Le vide qu'il avait comblé en entrant dans ma vie, est revenu quand il est parti et qu'il ne m'as plus donné signe de vie.

Mes sanglots se font de plus en plus forts à ce douloureux souvenir. J'essaie tant bien que mal de les stopper, mais c'est comme une mission impossible. Si j'avais parlé à cette psychologue, peut être que je ne vivrais pas ce que je vis en ce moment.

Alors que je suis toujours secoué par mes pleurs, un bruit dans mon dos attira mon attention. Ce fut d'abord des pas lourds qui résonnaient dans la pièce, puis ce fut un rire. Un rire sadique, sec et moqueur. Je me retourne brusquement vers la personne en arrêtant de pleurer. Je me fige à la vue de l'inconnu qui me fait face. 

Et non Louis... Je ne suis plus seul. 

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Premier update :) Je suis rentrée de vacances, mais je peut écrire que le soirs pour le moment, je dois m'occuper de l'extérieur de la maison avec mon frère.. Enfin bref, le deuxième chapitre est près, mais il ne sera pas poster aujourd'hui, surement la semaine prochaine le temps que j'avance sur les chapitres :) N'oubliez pas de voter! 

Allez voir ma nouvelle fiction, Larry svp.. Je vous met le lien ici ; https://www.wattpad.com/story/79148866-brother-larry

mais sinon allez voir sur mon profil :)

I'm Still Loving u. [Larry]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant