Airplane [TERMINÉ]

4.

"Uh Calum?" demanda-t-elle alors qu'il était -encore- sur son portable.

"Mh?"

"Tu peux m'aider?"

"Tu accepterais que le « pire des cons » t'aide?!"

"Calum je t'en pries... Je ne peux pas aller en ville la robe pas attacher!"

"Et alors?"

"Bon sang! Tu pars dans trois semaines et là c'est toi qui me fais la gueule."

"Je ne te fais pas là gueule."

"Si."

"Non."

"Si."

"Écoute Rena, je t'en veux de m'en vouloir de laisser tomber l'école pour ma carrière."

"Je t'en veux de laisser tomber l'école, moi et le foot."

"Tu m'as fais la gueule un mois et une semaine."

"Tu ne m'as jamais promis que tu n'allais pas me remplacer."

"Rena... Jamais je te remplacerai! Comment je pourrai te remplacer?"

"Je ne suis pas parfaite! Imagines si tu rencontres une fille plus belle, plus sociale..."

"Rena..." il la prit dans ses bras. "Je ne te remplacerai jamais."

"Je t'aime Calum Hood."

"Je t'aime aussi Rena Lovelis."

**PDV Calum Hood**

Cela faisait trois heures que Rena était avec Pier-Luc, son petit copain, et elle ne m'a toujours pas donnée de nouvelles...

Soudain, la porte de notre loft claqua et des pleurs emplirent le salon.

"Rena?!"

"Laisses-moi tranquille Calum!"

Elle s'enferma dans sa chambre et je me doutais bien de ce qui était arrivé. Et si c'est vraiment ce qui s'est passé, je peux vous assurer que ce ne sera pas beau à voir.

"Rena?" dis-je doucement en toquant à sa porte. "Qu'y a-t-il?"

Elle ouvrit la porte et je vu ses yeux rougient et boursouflés, signe qu'elle avait pleuré.

"Allez... Dit moi ce qui c'est passé pour que tu rentres et t'enferme direct dans ta chambre..."

"C'est Pier-Luc." souffla-t-elle en essuyant ses larmes.

"Qu'a-t-il fait?"

"Il... Il..."

"Shh.."

"Il m'a trompé avec une blonde super sexy."

"Le connard." soufflais-je.

"J'ai passé une heure à lui cracher des trucs au visage, puis deux heures à pleurer au parc."

"Pourquoi ne m'as-tu pas appelé avant?"

"Parce que tu ne m'as jamais vu pleuré, et je ne voulais pas que ce soit aujourd'hui la première fois."

Il est vrai que je ne l'ai jamais vu pleuré, j'ai seulement vu ses yeux bouffis me faisant savoir qu'elle avait pleuré.

"Rena il n'a pas de honte à pleurer, tu sais?"

"Toi tu ne pleures jamais."

"On parle de toi là."