Chapitre 26

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C'est sur un sourire lumineux qu'Harry sortit de la Chambre avec son petit-ami, bien décidé à fêter cette première victoire sur Voldemort !

Tom Jedusor fixait tous ses fidèles serviteurs, agenouillés devant lui. Il était plutôt content d'eux, les raids étaient efficaces et il restait bien plus puissant que le Ministère... Cependant, son regard s'arrêta sur une silhouette non encapuchonnée et à la longue barbe blanche.

« Albus ! Et si tu me faisais l'honneur d'approcher ? »

Son sourire était mauvais et tous les mangemorts présents savaient que le Directeur de Poudlard allait passer un mauvais moment...

« Que puis-je pour vous maître ? »

Le vieil homme était raide, ses épaules tendues. Il savait également qu'il avait dû faire quelque chose qui avait déplu au Lord... Il souhaita de tout son cœur que Tom ne se soit pas rendu compte du rituel visant à détruire ses horcruxes... Certes il avait échoué, mais le résultat serait le même pour Dumbledore, il finirait de la même façon que ce pauvre Regulus...

« J'ai appris certaines nouvelles qui m'ont mise... De mauvaise humeur... »

L'homme à tête de serpent fixa son interlocuteur, qui lui continuait à fixer le sol, attendant que son « maître » en finisse avec ses explications.

« Un de mes espions a eu la bonne idée de laisser traîner ses oreilles non loin de Pré-Au-Lard... Tu ne devineras jamais ce qu'il a entendu d'un des élèves... »

Dumbledore déglutit. Il se doutait de la nouvelle... Et il savait que Voldemort n'était pas dupe, si un de ses élèves était au courant, alors lui l'était tout autant.

« Pourquoi m'avoir caché que ce Tom Prince était en vérité... Harry Potter ? »

Il y eut une exclamation de surprise chez les mangemorts. Tous savaient que le Lord voulait s'emparer d'un objet que possédait ce Tom Prince, savoir qu'il était leur pire ennemi était un choc.

« Je... »

Albus ne put terminer sa phrase qu'il était coupé par Voldemort :

« Silence ! Je me fiche de ton excuse ! Tu m'as caché quelque chose, et je ne supporte pas les mensonges ! »

Dumbledore se recroquevilla, attendant la sentence. Il se haïssait de paraître aussi faible, mais s'il devait le vaincre, il n'avait pas le choix. Il ne savait pas ce qu'il était advenu des horcruxes et il pouvait se permettre le moindre faux pas avant d'être certains qu'ils étaient tous détruits.

« Bien bien, je vois que tu sais où est ta place... Endoloris ! »

La douleur était tout bonnement insupportable. Il se retenait d'hurler, se mordant les lèvres au sang, un ruisselet tombant maintenant dans sa barbe. Il ne savait plus depuis combien de temps durait sa punition, plusieurs minutes, plusieurs secondes, plusieurs heures, peut-être. Il n'avait plus la notion du temps, la seule chose qu'il pouvait sentir était son système nerveux se rebeller et le faire souffrir le martyr.

Au bout d'un moment, cependant, la torture s'arrêta. Dumbledore tomba inerte sur le sol, incapable de se retenir au moins à genoux. Il se laissa aller par terre, profitant de la froideur du marbre sous lui pour calmer l'inflammation de ses nerfs.

« Je ne te tuerais pas, Albus, pas aujourd'hui... Tu vas encore m'être utile plus tard, quand j'attaquerai Poudlard. Je compte également sur toi pour tout faire pour retrouver Potter et me le livrer ! Maintenant retourne t'asseoir, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer à tous, mes chers mangemorts. »

L'Éclair, le Chien, le Dragon et le CorbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant