Chapitre 15

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Toujours sous l'effet du sortilège, Harry résistait du mieux qu'il pouvait à ses adversaires, tentant par tous les moyens de reprendre ses esprits. Il ne pouvait pas se permettre de continuer à réagir de cette façon lorsque quelque chose lui rappelait son oncle.

Il resserra sa prise sur sa baguette, se concentrant autant qu'il le put sur sa magie, tentant de se défaire du sortilège à l'aide d'un informulé. Pendant qu'il se concentrait, Dean et Seamus avaient verrouillés la porte et apposés des sorts de silence, histoire de ne pas être dérangés.

Ron s'était avancé jusqu'à lui et le toisait de toute sa hauteur.

« Alors, on fait moins le malin hein... N'est-ce pas, sale monstre ? »

Le cœur d'Harry s'emballa sous le poids des souvenirs qui lui revenaient en force. Ce qui lui fit perdre sa concentration alors qu'il était à deux doigts de se libérer. Heureusement, aucun de ses agresseurs n'avaient encore remarqué qu'il avait sa baguette... Bande d'imbéciles.

Il serra les dents quand ils commencèrent à le frapper. À côté de ce que lui faisait son oncle, ce n'était guère que des caresses. Ne prêtant pas attention aux coups de pieds qu'il recevait dans l'estomac, il se concentra du mieux qu'il put. Dommage que ces idiots aient pensés à le soumettre à un sort de silence... Les informulés demandaient plus de magie, ce qui dans son cas pourrait être dangereux.

Il sentait sa magie tenter de limiter les dégâts reçus par son corps, un vieux réflexe qu'elle avait adopté au fil des années et des mauvais traitements des Dursley. Il n'avait donc pas accès à toute sa puissance.

Pendant ce temps, les coups continuaient à pleuvoir, apparemment les trois Gryffons se défoulaient, rejetant toute leur frustration sur lui. Il pouvait presque sentir ses côtes se briser sous les coups de pieds puis d'un coup tout cessa.

Ron avait fait arrêter ses camarades, avant de regarder de nouveau Harry et lui lancer d'un air mauvais :

« Je veux t'entendre hurler... Monstre. Ça t'apprendra à rejeter ma sœur. »

Avec l'aide de Dean et Seamus, il attacha Harry au mur et annula le sort de silence. Cette fois ils avaient pensés à lui enlever sa baguette.

Pas si idiots, finalement.

D'un air mauvais, Ron se positionna devant lui, tenant fermement sa baguette dans ses mains. Puis, les yeux brillant de haines, il jeta un Crucio sur Harry, qui serra les dents. Il ne donnerait pas la satisfaction à ses enfoirés de le voir hurler.

« Ah, tu es résistant hein... Pas étonnant, vous devez tous être dégénérés dans vos familles de dingues. »

Et il accentua les effets du sortilège, le rendant encore plus douloureux. Il le laissa actif environ une minute, avant de le défaire, regardant Harry pendre lamentablement au bout de ses liens.

« Ce n'est pas amusant si tu ne cries pas... Voyons, qu'allons-nous faire... Ah ! Je sais ! »

Il conjura un couteau dans sa main droite et s'approcha du visage du brun. Lentement, il fit glisser la lame le long de sa joue, entaillant à peine la peau.

« Et si on abimait ce si joli visage, hein ? Ce ne serait que justice.... »

Alors que Ron approchait dangereusement la lame du visage d'Harry, dans l'intention manifeste de le blesser profondément, une leur surgit des murs. Ron se détourna rapidement, pour voir de quoi il s'agissait.

Devant les quatre élèves se trouvait une apparition fantomatique. Une femme, de ce qu'on pouvait en voir. Elle portait une longue robe blanche vaporeuse, serrée autour de sa taille à l'aide d'un corset. On pouvait voir sur son épaule gauche une broche aux armoiries de Poudlard qui retenait le tissu.

L'Éclair, le Chien, le Dragon et le CorbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant