L'interdit

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PDV Justin
Ça faisait une semaine entière que Belinda n'était pas revenu en cours. Je crois que j'y étais allé un peu fort en lui disant qu'elle n'était qu'une faible. On était vendredi aujourd'hui et le professeur d'histoire nous avait donné des exposés à faire à deux  pour de brefs délais. Je fus sélectionné avec Belinda pour le travail. Les bouquins ce n'était pas mon truc mais il fallait pas que je reprenne l'année. Après les cours, je me rends chez Belinda aussitôt. J'étais devant chez elle et j'hésite un peu avant d'appuyer sur la sonnette. Belinda ne tarde pas à  m'ouvrir la porte. Quand elle me vit elle était d'abord un peu étonné de me voir. Mais ça se lisait dans son regard qu'elle m'en voulais à mort et qu'elle était blessé. 

Belinda: Ryan n'est pas là reviens plus tard dans la soirée.

Elle me claqua la porte au nez. J'appuie encore sur la sonnette et elle revient m'ouvrir.

Belinda: Qu'est ce que tu veux à la fin ? 

Je lui tendis un papier. Elle le prit presqu'en l'arrachant.

Justin: C'est un exposé qu'on a malheureusement ensemble.

Belinda: Oui malheureusement!! J'irai voir le prof pour changer de partenaire.

Justin: La liste est déjà close, désolé Mlle. On devra collaborer. 

Elle roula les yeux et soupire avant de me faire rentrer.

Belinda: Il porte sur quoi l'exposé?

Justin: On choisira un sujet nous même à développer. C'est à rendre lundi soir.

Belinda: Si tôt? Bon ok choisissons un thème. Je propose de parler de l'histoire de l'Amérique.

Ça se voyait bien qu'elle ne rigolait pas avec le travail.

Justin: Eh bah. J'en sais rien. Trouve quelque chose.

Belinda: Il s'agit d'un travail à deux je te rappelle.

J'avais reçu un message de Jessica qui m'invitait à une fête chez elle.

Justin: On en reparle demain! Je me sauve.

Je sortis de la maison de Belinda malgré  qu'ellepme demandait de rester la pauvre. Je vais m'éclater chez Jessica et je rentre à 2h chez moi. Putain j'étais mort de fatigue!!

Msg de Belinda: 9h27
- tu passes à quelle heure pour qu'on puisse travailler?
- Hey??
- Justin Bieber!!!
- je ne vais pas t'attendre toute ma vie!!
- tant pis on te collera un zéro.

Msg de Justin: 11h 34
- Un miracle que tu m'aies envoyé un SMS en premier.

Msg de Belinda:
- Je t'attends depuis 1h. T'as posé tes fesses où pour me répondre à cette heure?

Msg de Justin
- Relax Beli. C'est samedi et moi je suis encore sous mes draps.

Msg de Belinda
-Encore parti à une fête.
- Je t'attends dans un quart d'heure. T'as intérêt à venir Bieber!!

Msg de Justin
- ouais j'arrive. Mais arrête de m'appeler par mon nom de famille.

Je sors de mon lit. J'avais un de ces mal de tête! Je m'habille et je me rends directe chez Belinda. Lorsque j'appuie la sonnette elle vint m'ouvrir aussitôt.
Belinda: Pour une fois t'es sérieux.. Allez entre.
Je rentre et je m'installe au salon.

Belinda: Bien.. On avait choisi l'histoire de l'Amérique.

Justin: Pourquoi pas l'histoire des préservatifs? dis je en rigolant.

Elle fut d'abord étonnée puis après fronça les sourcils.

Belinda: Pourquoi es tu si pervers!? Tu ne pas être sérieux pour une fois dans ta vie?

Justin: Quoi? C'est aussi un thème Mlle la sérieuse. Et puis d'ailleurs ça ne doit pas être un problème pour toi d'en parler, tu t'en sers très souvent..non?

Elle péta grave un câble.

Belinda: Je sais pas ce qui me retient de te coller mon poing dans ta face d'imbécile. DEHORS!!!

Elle me poussa vers l'entré et me mit dehors, puis claqua la porte. Je me mis à sonner plusieurs fois sur sa sonnette. Elle revient m'ouvrir toujours fâché.

Justin: Désolé j'ai exagéré. On est parti sur de mauvaises bases. Alors,amis?

Après un moment d'hésitation elle me laissa entrer. On a pu travailler un moment puis nous décidons d'aller faire une balade au parc, on l'a mérité après avoir travailler comme des malades. Arrivés au parc, nous nous installons dans l'herbe et nous discutons.

Justin: Tu parles rarement. Je ne sais pratiquement rien de toi.

Belinda: Tu sais déjà tout ce que tu dois savoir.

Justin: T'es venu nouvellement au lycée?

Belinda: J'y étais depuis 2 ans. Deux ans qu'Alan et ses chiens galeux m'embêtent.

Justin: Pourquoi ils te traitent de salope? J'avoue je sais pas pourquoi.

Belinda: Tu t'y mettais quand même.

Justin: Désolé, j'avoue j'exagérais.

Belinda: C'est une longue histoire histoire  et je crois pas que tu veuilles l'entendre. Il est tard. Je vais rentrer.

Justin: Non il n'est que 4h. Je t'écoute..

Belinda: J'ai un sale passé.

Justin: Comment?

Belinda: On m'a piégé dans mon ancien lycée. J'étais assez populaire.

Justin: LOOL! Vraiment?

MDR! Elle une populaire? Ça me faisait rigoler mais elle, dans ses yeux se lisait de la tristesse.

Belinda: Quoi??

Justin: Non euh juste que ça m'étonne. Je t'écoute continue!

Belinda: Ok..je disais qu'on m'a piégé. C'était un coup de ma meilleure copine. Cette pétasse a invité des drogués à la soirée d'un bal. C'était même le jour de mon anniversaire. Elle s'est arrangé pour que j'aille à la rencontre de ces mecs. Ils avaient pointé une arme sur moi et on fait des photos compromettantes de moi...c'était horrible.

J'étais bouche bée fasse à son histoire. Des larmes s'échappèrent de ses yeux. J'ai voulu la prendre dans mes bras mais elle s'y opposa. Elle essuya ses larmes et continua son récit.

Belinda: Ces photos sont passées dans tout le lycée. Et bien sûr, j'étais la traînée de l'école. Je fus exclus du lycée. C'était à Mexico. Mon père ne voulait plus de moi. Ryan était le fils d'une voisine. C'est lui avec sa mère qui m'ont recueilli. Sa mère est morte il y a deux ans et nous sommes venus ici.

Elle arrêta de parler. Elle essuie les larmes qui coulaient sur ses joues. Ses yeux avaient rougis. Mais elle ne pu s'arrêter de pleurer. Je m'approche d'elle et cette fois ci elle ne me repoussa pas. Je l'ai prise dans mes bras et j'essayais de la calmer. Elle se défait de moi.

Belinda: Et arrivé ici, ma 1ere année j'avais eu une amie à qui j'ai tout raconté et qui a tout répété. J'ai été idiote..

Elle se remit à pleurer de plus belle. Elle se leva ensuite et pris la fuite. Je ne la rattrape pas. Je la laisse s'en aller, j'avais rouvert une grande blessure. Je ne pouvais que la laisser tranquille.