Il entra dans la salle à pas de loup.
«Tu m'as fais peur...
_ J'avais besoin de venir ici.
_Tu es énervée ?»
Non, j'étais énervée, triste, déçue, naïve, fatiguée...
Je me sentais assez misérable.
Honnêtement je ne savais plus où j'en étais.
«Pourquoi le serai-je ?
_Aucune idée... Et ça m'inquiète..»
Aurait-il quelque chose à se reprocher ?
Je voyais qu'il n'osait pas approcher.
Le Jimin qui d'habitude est si tactile et amical, il semblait réellement préoccupé par mon humeur déplorable.
Après tout pourquoi, il ferait mieux de s'occuper de sa petite amie.
Je semblais faire une fixette sur elle alors qu'elle n'y était pour rien. C'était seulement ma faute si je me faisais des films et que je croyais encore au prince charmant.
«Et cette fille ? Tu l'as laissée seule ?»
Je regrettai mes paroles à la seconde ou elles sortirent de ma bouche.
Lancer ce sujet ne prévoyait rien de bon et je me maudissais déjà d'avoir osé le faire.
«Harley ? Oui elle est repartie. Pourquoi tu me parles d'elle ?
_Je suis curieuse quand il s'agit de tes conquêtes.»
Il ria à gorge déployée, juste sous mon nez.
De mon côté je ne comprenais pas où était la blague si hilarant qu'il venait d'entendre.
J'aurais aimé rire moi aussi.
«Bah quoi ? J'ai dis quelque chose qui ne fallait pas ?»
Il repris ses esprits, essuyant ses yeux qui s'étaient humidifiés.
«Harley c'est ma soeur. Enfin ma demi-soeur.»
Je lâchai un immense soupir qui mêlait le soulagement à la gêne
J'avais tiré des conclusions attives sans même prendre la peine de réfléchir un peu plus ou de laisser Jimin se justifier.
«Tu pensais réellement que c'était ma petite amie ?
_Oui...»
Ma réponse fut presque inaudible.
Et je ne savais pas par quel miracle il réussit à l'entendre.
«Ce ne serait pas à cause de ça que tu étais vexée.. par hasard ?»
Le silence demeura, aussi envahissant que la honte en moi.
«YuNa... Répond moi.».
Il me regardait droit dans les yeux en souriant et je baissai immédiatement mon regard en direction de mes pieds.
Il avança vers moi et ses lèvres étaient désormais à quelques centimètres de mon oreille droite.
Je pouvais sentir son souffle chaud.
Il murmura avec un léger sourire.
«J'attends le vrai amour.»
Ces paroles me procurèrent une étrange sensation, la même qu'être en chute libre à cent mètres du sol.
L'impression de voler et la peur de tomber.
«Aller viens maintenant on rentre ! En plus tu dois préparer ta valise.
_Ma valise ? Comment ça ? Comment tu as su que j'avais pris quelques jours de congé ?
_hmm peut-être par ce que c'est moi qui est demandé à ta patronne de te libérer...»
Ils étaient donc de mèche tous les deux. Décidément.
«Je t'emmène en vacances YuNa.»
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Colocation •° ʝιмιи
Lãng mạnIl est riche. Elle ne pourra pas payer son loyer seule. Elle le supplie d'habiter avec elle. Il acceptera. 70m² divisé en deux. Il doit rester si elle veut s'en sortir. Elle est à sa merci si elle veut continuer de vivre ici.
