«Comment on fait ?
_Tu crois que je sais lire les plans suédois ?!»
Cela faisait maintenant deux longues heures qu'on tentait de monter les meubles de monsieur.
Pour l'instant on était déjà venu à bout de deux petites commodes.
On s'en sortait plutôt bien, malgré nos quatres mains gauches et l'incapacité que l'on avait à déchiffrer ces stupides indications.
«C'est toi l'homme tu devrais être bricoleur.
_J'ai jamais touché un tournevis avant aujourd'hui...»
Je m'étais retenue de rire sinon il se serait vexé.
En même temps, lorsque l'on a les moyens, souvent les tâches ingrates sont déléguées aux autres.
«Je comprends pas dans quel sens ça se monte.
_Tu va encore devoir dormir sur le canapé encore cette nuit... De toute façon tu n'as pas de matelas.»
Il soupira, presque désespéré de la situation et surtout dépité de devoir passer une nuit de plus sur le sofa
«YuNa... Si je réussis à fixer les étagères correctement et sans rien casser je dors dans ton lit.
_Ok. Mais tu dors dans mon lit AVEC moi. Manquerais plus que tu me vires de ma chambre.
_Genre ensemble ?...»
Il vira au rouge et soudainement il ne semblait plus tout à fait certain de vouloir tenter cette alternative.
Qu'il ne se fasse pas d'idées, il ne se passera rien entre lui et moi, du moins pas ce soir.
«Bah ouais. J'ai un grand lit.
_hmmm... Okay..»
Je le laissai donc seul à sa tâche persuadé que de toute manière je ne craignais pas grand chose.
Il n'y avait aucune chance qu'il y arrive, doué comme il était, il était capable de tenir le marteau à l'envers.
Je sautai sur le canapé, rebondissant légèrement et allumai la télé.
Je m'emparai de la télécommande et zappai à intervalles réguliers. Il était seulement 16 heures et à cette heures ci, les programmes télévisuels étaient assez restreints.
Alors, après avoir écumé toutes les chaînes possibles et imaginables, je décidai finalement de m'arrêter sur un programme idiot histoire de rire un peu.
Je me retrouvais donc à me moquer de la famille Kardashian et de leurs mésaventures totalement invraisemblable. On ne pouvait pas dire qu'ils étaient très fûtés.
Au bout d'une vingtaines de minutes quelqu'un sonna à la porte.
Alors que j'entreprenais de me lever pour aller gentiment ouvrir à la personne qui se trouvait sur le palier, Jimin déboula dans le salon à une vitesse phénoménale.
«C'est pour moi !»
Je n'arrivais pas croire qu'il invitait déjà ses amis alors qu'il n'avait même pas une vraie chambre avec des vrais meubles ailleurs que dans une multitude de cartons d'emballage
Il devrait revoir son sens des priorités.
Il tira l'homme, que je ne connaissais pas, en direction de sa pièce si rapidement que je ne ou déceler le visage de l'inconnu qui était chez moi.
Après tout je ne voulais pas savoir ce qu'ils feraient tous les deux de si important.
Ils ressortirent à peu près quarante minutes plus tard, autrement dit le temps que mon épisode se finisse.
Il raccompagna son ami jusque dans le couloir et se posta fièrement devant moi, les mains sur les hanches, le torse bombé.
«Ce soir on dort ensemble!»
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Colocation •° ʝιмιи
RomanceIl est riche. Elle ne pourra pas payer son loyer seule. Elle le supplie d'habiter avec elle. Il acceptera. 70m² divisé en deux. Il doit rester si elle veut s'en sortir. Elle est à sa merci si elle veut continuer de vivre ici.
