Conclusion.

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«Jimin ! Jimin !»

Je retirai rapidement les chaussures et couru dans tout l'appartement.
Il était au téléphone. Je me tus subitement en attendant la fin de son à afin de ne pas le déranger.

«Parfait, merci énormément Nam'.»

Il raccrocha et je lui sautai dans les bras, m'accrochant à lui comme si je n'allais jamais le lâcher.

«La banque m'a répondue. Elle nous accorde le prêt !

_Et mon ami Namjoon qui est avocat à réussi à défendre nos droits, on va pouvoir récupérer tous nos meubles !

_Yah c'est super !»

Il me porta et m'embrassa tandis que le croisa les deux jambes autour de ses hanches. Puis je déposai dans son coup un multitude de baisers.

«Tout va rentrer dans l'ordre chérie.»

Honnêtement cela me soulageais.
J'étais fatiguée de travailler sans cesse pour survivre.
Dernièrement Jimin avait également enchainé les petits boulots. C'était ainsi qu'on remboursait ,contre notre gré, petit à petit notre grande dette.

Je savais qu'on pouvait dire adieu aux journées shopping et aux suites de luxe mais après tout on n'en avait pas besoin. Nous étions si heureux même sans.

Moi il me suffisait d'avoir ces soixante dix mètres carrés et ce garçon pour que je sois comblée.
Enfin surtout le garçon a vrai dire.

À présent je n'avais plus aucun colocataire, j'avais seulement un petit ami fantastique mais je ne lui disais pas, sinon il prennait trop la confiance et se vantait durant des jours.

Alors qu'il me portait toujours, je continuais à embrasser ses clavicules bougeant légèrement mon bassin contre son corps.

«J'ai saisis le message Yuna.»

Il prit la direction de notre chambre afin de me jeter le plus délicatement possible sur le matelas.
Puis il s'empressa de se débarrasser de ses vêtements, si vite que j'eus à peine le temps de cligner des yeux.
Il s'occupa aussi rapidement de mon cas, ne me laissant pas vêtue plus longtemps.
Il semblait visiblement très impatient.

Il vint se positionner au dessus de moi avant de me couvrir de baisers sauvages qui me firent frissonner.
Ses lèvres au contact de ma peau était la sentation la plus agréable que je n'avais jamais ressenti.

De nos deux corps se dégageait de la chaleur, de l'amour et du désir.
C'était le seul homme qui, en posant son regard sur moi, pouvait me faire fantasmer.
Je n'avais jamais été si amoureuse.
Chacun de se mots, de ses gestes, tout était parfaitement calculé pour me faire fondre.

C'était lorsque que je pouvais sentir une partie de lui en moi que j'étais totalement comblée.
Je me sentais à ma place, aimée et importante pour quelqu'un.

Lorsque son bassin venait se loger entre mes reins, le monde aurait pu cesser de tourner.

Il était le seul et l'unique.

Cela faisait sept mois que tout était revenu en ordre.
Jimin avait définitivement emménagé avec moi, devenant ainsi lui aussi propriétaire de l'appartement.
J'eus la chance de rencontrer sa mère lorsque nous étions allés récupérer ses affaires à Busan.
Il semblerait qu'après ce malentendu, le beau père de Jimin était parti et n'était plus jamais revenu.
Après tout, ce n'était peut-être pas plus mal.

Ça me faisait de la peine, cette femme se retrouvait toute seule dans cette grande maison. On lui promit alors de lui rendre souvent visite.
Maintenant je savais d'où Jimin tenais sa gentillesse.

Et, une dernière chose, nous avions pour projet accueillir un nouveau "colocataire".
Il serait sûrement un peu petit et il aurait besoin d'une dose inconditionnelle d'attention.
Il devrait emménager dans un peu moins de neuf mois si tout ce passe bien.
Sûrement le temps de remplir quelques papiers.
Devrais-je compter sur Jimin pour monter son futur le lit.
Après tout, c'était qui serait le père, il devrait assumer.

Soixante dix mètres carrés.
Centre de Séoul.
Troisième étage, porte du fond vivaient deux jeunes personnes que le destin avait poussé à se rencontrer.
Bientôt ils seraient trois à habiter sous ce même toit.

Vous devriez toujours répondre à l'interphone, on ne sait jamais, l'amour c'est comme le facteur, il sonne à toutes les portes mais si on n'est pas assez rapide, il disparait.

Vous n'avez pas besoin d'argent, ou même de savoir monter un lit.
Vous n'avez pas besoin d'une cafetière en parfait état.
Vous avez juste besoin de quelqu'un avec qui partager de bons moments.

Moi, j'avais besoin de lui.

Colocation •° ʝιмιи Où les histoires vivent. Découvrez maintenant