Chapitre 8

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L'après-midi, nous retournâmes en cours ; on avait français (je déteste aussi cette matière) et mathématiques (le meilleur pour la fin) ! Comme toutes notre journée de cours était terminée, nous décidâmes de se poser à nouveau sur le petit banc de ce matin et de discuter à nouveau. Mon frère me confia qu'il était nerveux au sujet de ce soir. Sinon nos discussions se concentrés sur les professeurs, les critiqués ça ne leur fait pas de mal ! Quand nous remarquâmes que nous n'avions plus rien à rajouter, on se dirigea vers la tanière. Je m'apprêtais à rentrer quand Spraylo me prit le bras. Je me redressai et sortit le plus vite possible du trou, pensant qu'il y avait des gens qui nous regardait je paniquai un peu.

« -Quoi, tu as vu des gens, des gens de notre collège qui ont..., mon frère ne me laissa pas finir.

-Non, calme-toi il n'y a rien ! Je voulais juste savoir leur qu'il ait, je n'ai pas envie d'être en retard, dit-il sur un ton calme.

- Il est très exactement 16h52, tu as le temps de te doucher et te préparer Roméo !, lui répliquai-je en lui donnant une tape non forte sur l'épaule. »

Il sourit et me poussa dans la tanière. Il me demanda de rester avec lui le temps qu'il se prépare, j'acceptai. Quand il sortit de sa douche et qu'il c'était habillé, il était plus beau que jamais ! Même si cela me fait étrange de parler ainsi de mon frère. Spraylo avait choisi un jean noir, un t-shirt bordeaux, un gilet noir et des baskets grises. Il prit son sac mit ses devoirs et quelques autres trucs à l'intérieur que je ne pus voir. Il se mit devant moi, je le complimentai, regarda la montre et lui dit que c'était bientôt l'heure. Il me prit dans ses bras, me dit que tout va bien se passait avec papa et maman puis il partit. Je l'accompagnai et me cacha derrière un arbre pour les observer. Léna était déjà là, il était 17h25 ; une question me vint : depuis quand attend-t-elle ? Ça va, elle n'avait pas de décolleté ou de mini-jupe, minishort. Heureusement pour elle, elle ne sait surement pas ce que peut faire une sœur reptile qui a appris à se servir de son venin ! Je les regardais partir, ils n'osaient pas se parler, je le vois. Quand mon frère se touche les cheveux, ça veut dire que soit il est intimidé, soit il est nerveux, ou les deux. Quand ils ne furent plus dans mon champ de vision je décidai de retourner chez moi. Je descendis d'abord à la limite pour déposer le reste d'affaire que j'avais sur moi. Mais je crois que j'aurais un petit contretemps. Ma mère ! Cela m'étonnait, puisqu'elle ne venait presque jamais à la limite, au fond elle détestait cet endroit. Mais à ce moment-là, elle avait l'air le plus furax du monde.

La Fille Des Souterrains Où les histoires vivent. Découvrez maintenant