Fate And Love

New appartement

Il la regardait en train d'essayer de se débattre. Elle essayait de se détacher du lit dans lequel il l'avait attachée. Elle tentait d'hurler mais le scotch sur sa bouche l'en empêchait. Il était dans la cuisine en train de se faire un sandwich. Il revint dans la chambre avec son sandwich dans la main droite et dans sa main gauche un couteau de cuisine. Il essuya les larmes de la jeune femme avec le côté non tranchant. Il s'assit au bord du lit. "Tu vois, tu es la troisième. Jamais deux sans trois comme on dit!" dit-il avec un grand sourire. "Tu vois, je dois fuir les flics, donc je repère une fille comme toi, puis je vais squatter chez elle. Cool non ? Bon le truc moins cool c'est qu'en partant la fille meurt étrangement brûlée vive dans son appartement, bizarre non ? Bon tu dois te dire "mais que fais la police ?" Et bien, il semble que j'ai un ange gardien! Et puis la police incompétente c'est cliché mais vrai tu sais." Il croqua à pleines dents son sandwich. Il prit un air inspiré. "Mais tu sais,je ne les blâmes pas... Le manque de moyens des forces de l'ordre est édifiant. Bref tu vois je vais tenter de me barrer demain soir." Il regarda sa montre. Elle indiquait cinq heures du matin. "Pas demain, tout à l'heure suis-je bête. Et oui, parce qu'en fait on est déjà demain!" Il se mit à rire. "C'est cool tu vois, parce que je vais pouvoir jouer avec toi toute la journée! Tu es contente ?" il se remit à manger son sandwich. "Un autre truc cliché c'est le psychopathe qui raconte sa vie. Plus que cliché c'est même impoli ! Je te pries de m'excuser, les gens me disent souvent que j'ai un ego surdimensionné . Bref pour rentrer aussi tard chez toi tu dois être une sacrée fêtarde! " il caressa sa jambe. Elle frissonna, elle ne se débattait plus, elle le regardait avec terreur, elle semblait le supplier du regard, le supplier d'arrêter. "C'est cool, moi aussi je suis du genre fêtard. Je pense qu'on va bien s'entendre." Il finit son sandwich. "Ah, je suis si malpoli! Je m'appelle César, dam César, enchanté..." il la fouilla et trouva son portefeuille. Il sortit sa carte d'identité. "Enchanté Mlle Rose. Quel joli nom, vraiment charmant!"