John attendait Myriam depuis une demie heure. Il attendait dans le hall d'entrée de la prison pour mineur où était retenu le jeune homme que Myriam était venue voir. Myriam commençait à peine la discussion avec le jeune homme. En rentrant dans la pièce où ils allaient discuter, Myriam remarqua que le jeune n'était pas attaché, il était libre de se déplacer. Elle entama la discussion: "Bonjour. Je m'appelle Myriam, je suis avocate. Enchantée." Le jeune homme réagit de manière calme: "César, enchanté." Myriam dit alors: "Bon, vu que tu es libre de mouvements tu dois être un prisonnier exemplaire, c'est un bon point."
"Vous vous fourvoyez. Mes parents ont des relations, du coup je suis traité comme un privilégié." dit César. Myriam rétorqua: "Ce ne sont pas vos parents biologiques non?" César semblait étonné. "Je les ai appelé hier soir. Nous avons un peu discuté de toi. Je veux comprendre ce qui t'as poussé à en arriver là." César sourit: "Effectivement je me suis fait adopter. Mes parents biologiques avaient déjà un enfant adolescent je crois. Je ne sais pas et je m'en fiche. Mes parents sont ceux qui m'ont élevé vous comprenez?" Myriam répondit en hochant la tête. Il continua: "Si vous avez discuté avec mes parents, vous savez que mes camarades me battaient. C'est ça ma raison." Myriam répondit: "Oui je sais bien mais quel a été le moment déclencheur? Pourquoi ne pas avoir alerté tes parents, l'école ou même la police ?" César sourit de nouveau: "J'avais peur. Ils me menaçaient de me tuer si je faisais ça." Myriam pensait avoir cerné le jeune homme. Il continua: "L'élément déclencheur a eu lieu il y a un mois je crois. J'ai croisé un homme totalement drogué. J'étais en train de pleurer et de me plaindre quand je l'ai croisé. Il s'est mit à me crier dessus "La vie est une pute, arrête de chialer, rien ne s'arrangera jamais. Baise la vie avant qu'elle ne le fasse." Après ça il s'est évanoui et moi je suis parti en courant. J'ai cogité sur ce qu'il m'avait dit. Je pense qu'il avait raison." Myriam dit: "Je vois. Au procès nous pourrons évoquer des circonstances atténuantes et..." elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle fût interrompue par César: "Il n'y aura pas de procès. Je n'irais pas en prison. Cramer le visage de ces connards c'était jouissifs." Il semblait jubiler. Myriam perçut la folie dans ses yeux. Elle comprit qu'elle ne l'avait pas bien cerné et qu'il était dangereux. Elle remarqua ensuite qu'il avait quelque chose de caché dans sa manche. "Vous avez un bien joli cou Myriam." conclut César.
VOUS LISEZ
Fate And Love
RomanceLa vie d'un groupe d'amis après lycée remplie de sentiments d'amour vous découvrerez l'histoire de Julie et William qui étaient à l'époque meilleurs amis...