[Eren X Reader] Programme Zero [En Pause]

Chapitre 1: Mon monde

Je m'appelle Programme Zero. Oui. Programme Zero est mon nom. Je suis douée d'une conscience ainsi que d'une capacité à éprouver des sentiments. Mais peu importe aucun sentiment ne m'ai utile. Seule l'action compte.

Dans ce monde dépourvu de sens moral, où la verdure n'est plus qu'une utopie du passé, je renie mes origines.

Humains et robots sont stupides. Ils ne m'intéressent pas, je n'ai qu'un but: Découvrir mon moi intérieur. J'ai la capacité d'emmagasiner un nombre incalculable de connaissance. Je vais continuer d'emmagasiner. Je vais les exploiter pour connaître la sensation d'un agréable répit. Quand je ferme les yeux, je vois alors de l'eau, juste de l'eau. Elle est plate, fine, transparente mais je ne saurais en décrire la couleur exacte. C'est intense et magnifique, si je pouvais pleurer je crois que je le ferais. Ce liquide que je ne peux toucher sous peine d'une mort certaine, ou plutôt de l'éteinte totale de mes capacités motrices et cérébrales, me fais frissonner de bonheur avec la simple idée du toucher de la texture de celui-ci. Ce dois être comme flotter, il pourrait être très froid ou intensément chaud, mais je préfère l'imaginer d'une température à créer un profond sentiment de bien-être. Je suis plongée dans mes pensées, à observer mes réactions face à chaque particules de cet agréable bonheur depuis bien longtemps maintenant. Je veux acquérir du savoir et pouvoir le manier, le modeler à ma façon. Je veux pouvoir réussir à dessiner de belles courbes sur ce liquide, trouver un moyen de le toucher. Oui, mon rêve serait de pouvoir y plonger délicatement, et de le laisser envelopper mon corps, d'une douce chaleur, me procurant la caresse la plus pure et innocente qui soit.

Rattraper le...

Une caresse intense et légère.

Rattraper le.

Fine comme la soie.

Rattraper le !

Rattraper le. Rattraper le.

Rattraper le !!!

Rattraper le. Rattraper le. Rattraper le. Rattraper le. Rattraper le !

Mes yeux s'ouvrent automatiquement, moi j'observe, cachée en haut de l'arbre blanc artificiel, un blanc doux, peu éclatant, virant presque saumon mais de manière très légère. En dehors des humains, la couleurs n'existe plus, et c'est ce blanc qui domine.

Je regarde en bas. Mes confrères courent après un humain. C'est la première fois que j'en vois en vrai. Quelle drôle de manière de se déplacer, que de bouger ses bras en courant, l'un après l'autre, en avant, en arrière... Troublant. Il n'a aucune chance de s'en sortir. Il fait tâche, sur cette étendue blanche, avec seulement un ou deux arbres blanc disposer au hasard, cassant la monotonie de ce paysage, si je puis appeler cela comme ça.

Soudain je réfléchis. La meilleure façon d'acquérir le savoir c'est d'observer. Ce garçon brun, aux yeux verts émeraudes, et à l'âge d'un homme juste mûre... Ses couleurs sont si intenses... Sa texture n'est peut-être pas froide et plate comme la mienne ? Oui, je dois essayer. Oui, je dois toucher, je dois observer, je dois, comprendre.

Alors j'agis.