Les Histoires Fictives Des Mondes De Harry Potter

Parrain, Tonton Mumus et Tonkie

Pour gold_hope , qui a su me donner cette idée à l'époque.

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Pettigrow fut arrêté le soir où les Potter furent tués. Sirius pleurait tandis que Remus essayait de le réconforter. Soudain, ils entendirent des cris à l'étage. Remus et Sirius se regardèrent, et montèrent le plus vite possible. Ils virent Harry, dans son berceau. Ils se regardèrent à nouveau et se battaient à moitié pour savoir qui des deux le prendrait en premier. Sirius clamant qu'il était le parrain de l'enfant. Soudain, il eut une idée. 

- Remus... Pourquoi on ne l'élèverait pas ensemble ? Proposa Sirius.

- Et Tonks alors ? Dit Remus.

- Fous-la dehors ! Répondit simplement Sirius.

Remus réfléchit.

- Je te hais Sirius, dit-il simplement.

- Moi je t'aime Mumus.

- Moi non.

Les deux hommes se regardèrent avant de serrer les mains.

- Vires Tonks.

- Non.

- J'annule le marché.

- Je vire Tonks.

- Oké.

Sirius prit l'enfant, affirmant qu'il était le parrain du petit aux Aurors et partit. Rémus envoya un Patronus à Tonks pour lui affirmer qu'il n'allait plus revenir. Il n'eut jamais de réponse.

 Un an plus tard, Harry savait déjà marchait et volait sur son balai qui n'était qu'un jouet dans la maison 12 square Grimault.

- Pour l'amour de Merlin ! Sirius ! Il va tomber !!

- Mais non ! Il vole aussi bien que James autrefois !

- Mais non ! Rétorqua Rémus, effrayé à l'idée qu'Harry puisse tomber. 

- MUMUS REGARD- commença Sirius suite au looping que Harry venait de faire. 

- NE M'APPELLE PAS MUMUS, le coupa aussitôt Rémus. 

Les deux hommes se fusillèrent du regard avant d'entendre une soudaine explosion à l'étage. Les deux hommes montèrent le plus vite possible et virent Kreattur qui râlait en cassant le balai d'Harry.

- Sale Vermine ! Cria Sirius.

Le brun se transforma en chien et poursuivit Kreattur qui transplana afin de se réfugier "dans sa cabane".

Trois ans passèrent et nos trois compères se promenaient dans une rue marchande Moldue.

- Tonton Mumus, où est ce qu'on va ?! Dit Harry qui essayait de marcher aussi vite que Remus et Sirius.

- Tu vois Patmol, de ta faute, Harry croit que je suis "Mumus" !!

- Oh ça va ! Dit Sirius sur la défensive, Mumus c'est mignon et ça te va bien ! Ça plairait à Tonks tiens !

Remus s'arrêta net.

- TONKS !!! Je dois y aller ! Salut p'tit gars ! Bye le moche.

Sur ces paroles, Remus transplana afin de rejoindre Tonks avec qui il avait repris contact. Le soir même, Harry rentra avec un nouveau balai pour enfant. Il monta dessus, et fit le tour de la maison en riant. Il frôla au passage Remus et Tonks, qui venaient de rentrer avant de foncer dans le mur.

- Sirius ! J'avais dit quoi pour ces jouets ?

- Oh ça va ! Il n'est pas mort ! Hein James ? Dit Sirius en regardant son filleul qui était à terre.

- Juste une dent de perdue ! Affirma Harry.

Tonks s'empressa de courir pour lui venir en aide tandis que Sirius buvait son café.

- Patmol ! S'énerva Remus en claquant son poing sur la table, ce n'est pas James !

- Je sais mais...

- Il n'y a pas de "Mais" ! Ses parents sont morts, tu as failli finir à Azkaban et ton filleul perd une dent et tu ne dis rien ?! Sirius Black, vous êtes le parrain le plus ignoble que j'ai rencontré jusqu'à maintenant.

Et Remus monta dans sa chambre plus énervé que jamais. Tonks se leva après avoir nettoyé Harry.

- Il a raison pour une chose, Sirius, ce n'est pas James. C'est son fils. Il faut que tu arrêtes de le comparer à lui. Regarde le, six ans et innocent, pourtant il devra mourir.

- Je suis un parrain ignoble, répéta Sirius en regardant Harry qui jouait avec des figurines (vivantes).

- J'allais y venir. Tu n'es pas ignoble Sirius. Il faut juste que tu fasses plus attention à Harry...

Tonks partit rejoindre Remus à l'étage. Sirius réalisa qu'au fond, sa cousine et son ami n'avaient pas tort. Il se leva, et prit Harry dans ses bras.

- Qu'est-ce qu'il y a Parrain ?

- Je te protégerai. Je te le promets.

Il se desserra de son filleul pour le prendre dans ses bras.

- Bonne nuit Parrain !

- Bonne nuit Jam... Harry.

Sirius ferma la porte, et partit se coucher à son tour.

- Parrain, Tonton Mumus, Tata Tonki ! C'est quoi Poudlard ?

Tonks, Sirius et Remus se regardèrent. Harry avait huit ans et il ne connaissait toujours pas la célèbre école ?

- Je démissionne, dit Sirius.

- Parrain indigne, rétorqua Remus.

- Vous êtes tous les deux... Indignes ! Dit Tonks dont les cheveux étaient devenus jaunes.

- Explique-lui donc Nymphadora ! Dirent d'une même voix Sirius et Remus.

- Ne. M'appelez. Pas. Nymphadora.

Ses cheveux devinrent soudainement rouges, laissant une petite expression de peur sur le visage de Sirius. Tonks s'approcha d'Harry.

- Mon petit Harry, Poudlard... C'est une école de magie... Magnifique remplie de rêve et de magie...

- Normal que ce soit rempli de Magie, dit Harry en haussant les épaules, c'est une école de Magie.

Sirius et Remus éclatèrent de rire sous le regard méchant de Tonks. Puis elle reprit. 

- Là-bas, on y apprend tout de notre monde et on fait les meilleurs rencontres que l'on puisse imaginer... Ce sont les meilleures années de notre vie, Harry. 

A ce jour, Harry imagina donc le château comme le lieu de ses rêves et il avait très hâte d'avoir onze ans. 

Quelques années plus tard, Harry eut enfin l'âge d'aller à Poudlard. Il s'avança vers la voie 9¾ en compagnie de Sirius, Remus et Tonks.

Sirius était sous forme de chien, tandis que Remus et Tonks se tenait la main. Les cinq gens foncèrent dans le mur arrivant dans une autre gare. Sirius reprit sa taille humaine.

- Parrain, Tonkie, Tonton Mumus, Vous êtes venus ici aussi la première fois ?

- Oui. Avec James, dit Sirius avec nostalgie.

- Je leur courrait après pour éviter qu'il ne fasse exploser des bombes dans le train ! S'exclama Remus.

- N'importe quoi ! Se défendit Sirius.

- Fermez vos clapets ! Continua Tonks. Harry, saches que les premiers jours jusqu'aux derniers à Poudlard, sont les meilleurs d'une vie...

- Merci Tonki.

Le train siffla. Harry prit une dernière fois son parrain, son oncle et sa tante dans ses bras, et monta dans le train, faisant un dernier signe par la fenêtre.