Une lettre à toi.

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Cher toi,
Tu vois, quand je t'ai envoyé ce sms pour te dire que les sentiments que j'avais pour toi étaient plus qu' amicaux, j'aurais jamais imaginé souffrir autant.
Le pire c'est que j'étais tellement heureuse quand tu m'envoyais des petits coeurs ou des compliments. Quelle idiote ! J'aurais dû m'en rendre compte à ce moment que ça commençait à partir mal. Tu avais une copine ! Et je le savais. Mais je te laissais faire. Et je signais mon propre arrêt de mort.
De fil en aiguille, tout s'est emmêlé. Toi, moi, nous, elle. On s'est embrassés. Puis tu voulais qu'on reste amis. Et on a pas tenu.
Tu m'as prise comme " maîtresse". Et encore une fois, j'ai accepté. Si tu savais comme je m'en veux. Si tu savais combien de miroirs j'ai évité. Si tu savais tout les noms dont je me traitais. Mais rien à faire. Tu étais ma drogue. Non. Tu étais pire qu' une drogue. Je me rendais compte que c'était mal. Que je me faisais du mal. Mais je continuais. J'avais besoin de toi, comme un drogué a besoin de sa seringue. Je m'accrochais à tes mots, tes gestes, tes promesses.
Et puis, tu l'as quitté. Je sais que c'était mal mais je n'ai pas pus m'empêcher de sauter de joie de partout. Et puis, tu avais besoin de temps, et puis tu voulais qu' on fasse l'amour et je n'ai pas accepté... Et puis, t'as fini par retourner avec elle. J'ai pleuré. J'ai hurlé. J'ai eu mal. Tellement mal. Tu ne peux pas t'imaginer. Je te voulais tellement. Je voulais ces mots d'amours auxquels elle avait droit. Je voulais tes mains, ton souffle, ta voix, tes yeux, tes lèvres.
T'es revenu. Encore. Et je t'ai laissé revenir. Encore une fois, je me faisais mal. Et ta copine. Elle a surpris une conversation Facebook entre toi et moi. Tout ces mots sensuels, sexuels que tu employais, elle les a lu. Et elle a dû avoir tellement mal. Mais elle t'aimait tellement. Trop. Alors, ça a été moi la pute, la salope, la grosse conne. Avant je la haissais tu sais ? Et maintenant je la plaints. Parce qu' elle, y aura sûrement jamais ses amies qui lui diront de te laisser tomber. Qu'elle vaut mieux que ça. Je voudrais tellement, moi, être capable de lui dire. Mais j'ai peur. J'ai peur de voir ses yeux tristes. Plus que de me faire frapper ou insulter. J'ai peur de mon reflet que je vais voir dans ses yeux.
Alors, je n'irais jamais la voir. Et même si tu me disais que j'étais la seule et l'unique avec qui tu vivais cet amour si passionnel, je me doute que ces mots, tu les diras à une autre. Et elle souffrira encore ta copine. J'espère tellement qu' elle trouvera le courage de te quitter. Et tu oses te plaindre qu' elle te fait pas confiance...Tu me dégoute. Comme mon reflet dans le miroir me dégoûtait. Je te trouve horrible, sans coeur, lâche. Comme lorsque je me regardais dans un miroir.
Ça fait plusieurs mois que tout est fini entre nous maintenant. J'ai guéri. Je peux à nouveau me regarder dans un miroir. Mais cette histoire, notre histoire, a laissé des séquelles. Maintenant, quand un garçon me dit que je suis jolie, je pense qu' il se moque de moi. Tu vois, j'ai encore moins confiance en moi qu' avant. Tu as laissé des séquelles. Physiques et morales. C'est toi qui m'as volé mon premier baiser qui aurait dû être parfait. C'est toi qui m'as volé ces larmes, ces cris, ces sourires, ce temps, que j aurais dû accorder à un autre. Tu m'as brisé. Je te hais. Je t'ai dit que je ne t'en voulais pas tant que ça mais je t'ai trop aimé pour ne pas te haïr. Je te hais.
Salomé.

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NDA : Voici le premier One Shoot de ce recueil. Je vous prie d'être indulgents, cette lettre raconte mon histoire, l'histoire que j'ai vécu. Alors, j'ai eu beaucoup de mal à l'écrire et je m'excuse d'avance pour son contenu ou les possibles fautes. Si vous pouviez laisser un commentaire, ça me ferait trop trop trop plaisir ^^
Bisous chocolatés <3

OS d'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant