Decouvertes - Chapitre 4

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Les pas reprennent. Le bruit résonne dans ma tete.
Ma respiration se coupe, les larmes me montent à nouveau au yeux.
Comment ai je pu être aussi égoïste.
Mon visage se crispe. Je retourne mon fauteuil avec peu d'habilité.

-Attends ! Reste...

Matteo ne repond pas et continu d'avancer.
Je me mets à pleurer. Comme je me sens faible.

-J'ai besoin de toi Matteo, ma voix faible tremble comme une feuille, je me sens ridicule mais je poursuis. Matteo cesse d'avancer mais reste dos A moi.
Je suis desolee, je ne voulais pas te blesser, j'ai besoin de toi et Vakhan aussi, je t'en supplie ne part pas ! Tu ne peux pas nous abandonner maintenant tu n'as pas le droit !

Je fonds en larme. Mes bras posés sur les accoudoirs, ma tete dans mes mains, j'ai honte de moi.
Je sens une main sur mon épaule.
Je redresse la tête, je frotte mes yeux bouffis remplis de larmes.
Matteo me prends dans ses bras et j'éclate en sanglot.
Il s'accroupit pres de moi tout en me serrant toujours aussi fort.
Le temps que je me calme, il me relâche et me regarde de ses beaux yeux verts.

Il se releve et j'essuie mes larmes.
Je me sens un peu mal et tres faible. Il n'a rien dit, pas un mot, mais il a réussi à me réconforter.
Un bruit sourd me sort de mes pensées. Vakhan vient de taper fortement le bois qui entoure le rond de longe couvert.

-Vakhan ne va pas bien... Matteo me sourit brièvement comme pour me rassurer. Je ne vois pas vraiment pourquoi. Je ne sais pas ce que on va faire de lui.

-Comment Ca ce que on va faire de lui ? Vakhan est toujours mon cheval!

-plus vraiment en fait.

-Quoi ?! Comment Ca !!! Une rage folle me prends. Que veut-il dire par là ?

-Tes parents l'ont décrété "dangereux" et l'ont mis à la vente. Il souris et laisse échapper un semblant de rire. Personne ne veut d'un cheval défiguré et dangereux.

Ce que me dit Matteo me fait bouillir et une rage contre mes parents née. Comment ils peuvent me faire Ca ?!
J'agrippe de toutes mes forces mon fauteuil pour me retenir de frapper mais je n'y parviens pas.
Je frappe la bois du rond de longe de toutes mes forces.

-ils ont pas le droit ! Vakhan n'est pas méchant ! Il a confiance en moi !

-avait. Me reprends Matteo, Vakhan ne se laisse plus approcher, il est un danger pour tout le monde et meme pour toi !

-comment tu peux dire Ca ? Je crache ses mots avec un enorme dégoût des paroles de Matteo.

-il c'est fait peur Eden, il faut que tu accepte le fait qu'il a changer. Et qu'il est un danger! Montre moi ta main, tu saigne.

-ça va.

-montre !

-Ca va je te dis ! Je croyais que tu étais avec moi et que tu ferrais tout pour m'aider et aider Vakh. Je me suis trompée. Le dégoût se sent dans mes paroles, et le regard réconfortant de Matteo a disparut.
Si tu ne veux pas m'aider alors tu peux partir.

-Eden ce n'est pas...

-laisse moi !! Je prononce ces mots d'un ton dur et méchant.

Il se recule et part. Je le regarde s'éloigner doucement.

Le silence s'installe. La chaleur du soleil commence à se faire ressentir.
Je respire rapidement, mes mains et mon visage se crispent. Je commence à transpirer et à avoir des bouffées de chaleur, jamais je n'avais ressentit ça.
J'ai envie de tout casser, de hurler, de frapper tout ce qui bouge.
Mais en ce moment précis, la seule chose qui bouge, c'est Vakhan.

Je m'approche de la grande porte en métal.
Face à Vakhan, je me sens toute petite.
Je respire profondément et tente de calmer ma crise de panique.

J'ouvre le loquet du bad de la porte. Je me redresse pour attraper celui du haut, mais je n'y parviens pas.

-Merde ! Putain ça me fait chier !

Je cogne contre la grille qui fait un bruit résonant, faisant sursauter Vakhan.
Il se remet à bouger dans tout les sens.

-chuuuut Vakhan, c'est moi...

Il se dresse face à moi. Cette grille qui me sépare de mon cheval m'énerve au plus haut point.
J'observe le bel etalon qui se tient devant moi. Le temps semble s'arrêter. Tout deux immobiles, tout deux touchés par cet accident, tout deux apeurés. Je ne sais pas combien de temps je reste face à lui, en le regardant droit dans les yeux, sans faiblir, sans dire un mot.
Mais le regarder ne me suffit plus. J'ai besoin de sentir sa présence sur ma peau, de sentir la chaleur de son corp et la douceur de ses crins.

Je m'agrippe aux barreaux, je soulève mon bassin de la chaise suivit de mes jambes qui se décollent petit à petit.
Les plâtres me rendent lourde. J'attrape la crochet froid dans ma main faible.
Je le tire vers la droite mais il bloque à cause du métal légèrement rouillé.
Une fois au bout, je crochet tombe lourdement au sol et la double porte s'ouvre immédiatement vers l'intérieur.

Mes bras lâchent et je m'écrase moi aussi sur le sol, incapable de bouger tellement la douleur de mon dos est sévère.

Le mouvement effraie Vakhan qui se cabre face à moi.
Je ferme les yeux en priant pour qu'il ne m'écrase pas A nouveaux.

Voila le chapitre 4 !
J'espère que ça vous plait.

Hésitez pas à laisser un commentaire !!

Suite bientot !

Ne m'abandonne pas VakhanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant