prologue

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« Prologue »

Il m'avait semblé... je pensais... que peut-être tu étais différent! 

Mais tu ne l’es pas! Tu es comme les autres, comme tous les autres... Tu disais que tu avais de l’amour à mon égard, mais en fait, ce n'était que de la pitié.  Pourquoi tu t'es tant acharné à me garder en vie? Mais MERDE! Je ne te connaissais pas, pourquoi es-tu entrer dans ma vie pour tout chambouler?

Je devrais peut-être remercier ce type ; après tout il m'a ouvert les yeux avant que tout ne soit trop tard... avant que je ne m’attache à toi... avant que mes yeux ne commencent à briller quand ils se posent sur toi... avant que mon cœur ne s'accélère rien qu’en entendant ta voix... avant... que je ne sois amoureux de toi.

Si seulement il était arrivé avant que tu ne me sauves la première fois!  Si seulement tu n'étais pas venu cette première fois!Je n'aurais jamais dû te faire confiance. De toute façon,  il est trop tard maintenant.  Il est juste temps d'arrêter les frais.  Je ne suis peut-être pas fait pour être heureux. Ou suis-je tout simplement maudit?  Trop détestable pour être aimé.  Je ne mérite sûrement pas l’amour de quiconque...

J'espère que tu ne m'en voudras pas trop. 

*0*0*0*

Il s'approcha de sa fin. Encore plus près, toujours plus près. 

Les véhicules roulaient à une vitesse élevée, faisant virevolter ses cheveux dans tous les sens.

Les larmes roulaient indéfiniment sur ses joues; et rien ne pourrait les arrêter, mis à part une seule chose.

Un pas. Un seul pas et tout serait terminé.

Les cris derrière lui continuaient de le supplier de revenir, de ne pas faire de conneries, de rester avec lui. Mais Harry ne les écouta pas. Il préférait se focaliser sur ce gros camion qui arrivait à vive allure.

Les conducteurs le klaxonnaient, se demandant bien ce qu'un jeune garçon pouvait bien faire sur le bord de l'autoroute. Mais Harry ne les écouta pas non plus, son regard toujours braqué sur le poids lourd qui était maintenant presque à ses côtés.

Lorsque qu’il entendit le moteur rugir près de lui, accompagné de la protestation du conducteur par le biais de son klaxon, il ferma les yeux, relâcha ses muscles et fit un pas vers le camion, alors qu’un frisson traversait son corps.

Un seul pas… son dernier pas.

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merci a moonheard2 pour la correction.

je te sauverai. larry stylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant