La dispute

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Hey!!
Bon... Cette histoire me trotte dans la tête depuis... Le début des vacances ou pire
De base je l'imaginais en Johnlock, après j'ai pensé à un Drarry pour finir sur un MattxMello.... Admirez ma logique ^^
Breeeeef
Voilà;)
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Les disputes. Choses inévitables, que se soit entre couple, amis, famille ou vagues connaissances. Personne n'aime ça mais c'est en quelque sorte inévitable. C'est humain.

Vous avez toujours eut une relation spéciale. Meilleurs amis depuis l'enfance, presque un couple, ce que vous êtes devenus lorsque vous avez appris la signification de ce mot.
Vous vous êtes séparés, tu es partis et il t'as suivi. Vous avez affronté la mafia. Tu as survécu de justesse aux flammes pour pouvoir le sortir de son coma.
Puis vous avez disparu aux yeux de vos proches, qui n'en avaient cure. Vous avez commencé une nouvelle vie, vous avez changé.

Depuis ce jour plus de disputes, vous n'élevez même plus la voix et c'est peut-être cela qui vous pèse, qui vous a fait explosé.
Comme avant. Et comme avant, vos disputes sont violentes.

On se crache se que l'on pense au milieu de mots que l'on fait mine de penser. On se dit la vérité en faisant mine de ne pas regretter les mensonges qu'on y ajoute. L'un a une colère froide, il parle calmement d'un ton glacial, se heurtant à la haine flamboyante de l'autre. 

Et soudain il a le mot de trop. Il a le mot de trop et tu sors ton Beretta, dernier vestige d'une vie abandonnée. Il te regarde, incrédule, avant de claquer la porte de votre chambre.
Furieux, tu lui crie de revenir, que tu n'en as pas fini. Le silence entrecoupé de bruits de froissements te réponds et, alors que tu t'apprêtes à tirer dans la serrure, il ouvre, un sac noir sur l'épaule.
Il te bouscule en silence et claque la porte d'entrée.

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Hébété, tu ne penses pas à le retenir.
En colère, tu cries et tire dans les murs.  Tu te dis qu'il reviendra, que c'est un crétin. Tu ne penses pas que tu l'as peut être blessé.

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Quelques jours plus tard, ta colère retombée, tu es toujours trop fier pour t'excuser. Tu te dis qu'il reviendra bientôt, que tu t'excuseras lorsqu'il le fera. Tu ne penses pas une seconde qu'il pourrait ne pas revenir.

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Ce n'est que dix jours après que cette possibilité te traverse l'esprit. Pas un appel, pas un message de sa part et bien-sûr, il n'est pas revenu. Tu paniques.
Tu l'appelles et laisse une dizaine de messages sur son portable. Ton cerveau de génie comprend bien vite qu'il a bloqué ton numéro.

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Cela fait un mois qu'il est parti. Bientôt trois semaines que tu as compris qu'il ne reviendrais sans doute jamais.
Tu as compris que jamais, jamais depuis que tu l'avais rencontré, tu avais envisagé de faire une vie, ta vie sans lui.

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Depuis un mois et demi, tu te laisse dépérir. Lorsque tu as réalisé que sans lui ta vie n'avait aucun sens, tu as décidé d'en trouver un. Tu es sorti, a ramené des dizaines de personnes, une par soir, chez vous. Sans oser le tromper.
Deux semaines après cette décision, tu as abandonné, tant ton plan que ton envie de vivre.

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C'est le matin. Comme tous ceux qui sont arrivés depuis aujourd'hui trois mois, tu te réveilles sans son visage d'ange auréolé de feu qui te sourit amoureusement. Sans ces deux perles d'émeraudes qui te crient amour et bonheur.
Et comme tous les matins, tu te tournes vers ton Beretta, qui gis sur la table de nuit, en te demandant si tu n'allais pas en finir aujourd'hui. Un bruit soudain te tire de ta rêverie morbide. Dans un sursaut, tu penses qu'ils t'ont retrouvé. Et malgré tes pensées d'il y a quelques secondes, tu refuses que se soit la lie la mafia qui mette fin à tes jours. Ta main saisit l'arme qui dort depuis bientôt un an. Et tu sais que malgré cela, tu visera et fera mouche en te mentant autant qu'autrefois, quand tu te croyais incapable de remords.

Tu ouvres délicatement la porte, le plancher ne craque plus depuis ta sous-alimentation. Le bruit vient de la cuisine. Tu t'avances, confiant en tes capacités, trop fier pour te cacher de ce qui doit être un simple sous-fifre. Ta tête passe le pas de la porte, il te tourne le dos. Ton arme tombe alors que tu t'effondres, il se retourne.

-Mell..

Un sentiment que tu as appris à reconnaitre sans lui, pour lui, te traverse. Peur. Peur de sa colère, peur de son abandon, peur qu'il ne soit qu'une illusion de ton esprit...

Tu tentes de te relever, tu recules, ta respiration s'emballe. Dans l'incapacité de se relever, ton regard se fixe au sol et ce n'est que lorsqu'il t'y rejoint que tu peux apercevoir ses genoux. Il y a un instant de silence.

Et soudain, c'est comme si il n'était jamais parti. Ses bras autour de toi, sa respiration dans ton cou. Tout te semble d'un naturel que tes souvenirs n'arrivaient pas ne serait-ce qu'à raviver un minimum.

Ce n'est que lorsque son étreinte se resserre que tu te rends compte que les tremblements qui vous traversaient proviennent de tes sanglots. Un flux continu de paroles chuchotées te tombe dans l'oreille.

-Je suis tellement désolé Mell, Je pensais pas... si j'avais su.. je t'aime je t'aime je t'aime ....

Tes sanglots se calment peu à peu et il te porte jusque dans votre lit. Sans couper le contact entre vos corps ne serait-ce qu'une seconde, il s'allonge à tes côtés, t'enveloppe de ses bras. Tu t'endors au son de sa voix qui te répète qu'il ne peut survivre sans ta présence.

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Tu ouvres les yeux en ayant l'impression d'avoir dormi pour la première fois depuis trois mois. Les souvenirs te reviennent lentement et tu te tournes vers l'autre côté du lit, froid et vide, en espérant que ce n'était pas qu'un rêve. La douleur te traverses et les larmes reviennent.

Tu ne remarques pas la porte qui s'ouvre, ni le plateau posé à la va vite sur le meuble. Mais tu sens le matelas bouger, tu entends les sanglots qui font écho aux tiens, alors qu'il s'excuse une nouvelle fois, qu'il te supplie de le pardonner. Tes lèvres sur les siennes lui répondent, alors que tu t'excuse à ton tours.

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Cela fait une semaine qu'il est rentré. Une semaine que vous ne vous lâchez plus, que vous vous sautez dessus à chaque recoin, que vous alternez en tendresse et passion.

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Une nouvelle dispute. Tu crie, il parle froidement. Ton regard dérive sous la porte et ce sentiment disparu depuis son retour revient. Comme pour te protéger, tes bras s'enverront autour de ton corps et -les yeux dans le vague- tu lui murmure qu'il a raison.

Et quand, surpris, il te demande ce qui ne vas pas, c'est dans un état second que tu lui répond que si tu n'as pas peur de lui, ta seule peur est qu'il ne soit plus avec toi.
Ses yeux s'ouvrent grand, et il s'agenouille pour croiser les tiens.

-Mell... Mihael Keehl, écoute moi, chuchote-t-il aussi sérieux que jamais, quoi que tu fasses, je ne partirais plus. Je ne serais pas d'accord pour tout. Mais je ne partirais plus.

Il rit, gêné par son sérieux. Un baiser sur le front plus tard et Matt, Mail Jeevas te dis qu'il t'aime avec un grand sourire.

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Badums tsssss c'est fini!! Pfiou elle était pas simple!

J'ai écrit au "Tu" parce que... Well je sais pas en fait. Je trouve que c'est parfois plus... intime que la première et la troisième personne du sing'.

Voilllaaaa^^ Des avis?

Bayaaa

Os Death noteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant