Il arrive souvent que certaines personnes bousculent votre quotidien, votre façon de penser. Que certaines personnes, en paradoxe, vous change à jamais.
Deux mondes différents, opposées.
C'est péjoratif mais ridicule, quand la haine et les strasses...
Je finis rapidement mon milk-shake et nous sortons du fast food.
- Oh attend moi tête de con, Ken ! Criai-je alors qu'il était devant moi.
Mais qu'est ce qui lui prend encore à lui aussi ?
Je cours et grimpe sur son dos, il souffle mais m'attrape tout de meme par les cuisses, je souris.
- Qu'est ce que j'ai fait? Demandai-je d'une petite voix.
- Rien. J'me suis embrouiller avec Deen, ça m'fout le seum.
- Ça va s'arranger.
Il hausse les épaules tandis que les gens nous regarde bizarrement.
- Je suis lourde ?
- Dans tout les sens du termes.
- Connard ! Rigolai-je en tapant sur sa casquette. On va ou maintenant ? Il rit.
- Voir Monte Carlo, ça te dit ?
- Ouais ! Mais viens on prend le petit train pour vistiter Monaco? C'est plus simple.
- Ah nan.
- Ah si.
- Ah nan.
- Mais je veux ! S'il te plait?
- Nan, j'suis pas un touriste et j'ai pas une tete a prendre le train.
- Bah moi si ! Dis-je en descendant.
Il me rattrape la main et essaie de me faire avancer, je me retire de son emprise et m'en vais m'asseoir sur un petit muret.
- Je bouge pas.
- Bah bouge pas, sourit-il en s'en allant.
Je reste de marbre et ravale mon sourire naissant, je suis vraiment une gamine, mais bon.
Il n'est plus dans mon champs de vision, tant pis. Je ne stress pas.
10 minutes.
Il a tenu 10 minutes avant de revenir avec 2 ticket pour le petit train dans la main. Je souris.
- Ah bah voilà, merci m'sieur !
- T'es tellement chiante.
Je souris et lui prend la main, il frémit a ce contact.
- Tu vas voir, c'est ultra jolie.
On marche quelques mètres et le petit train de visite était déjà garé devant son enseigne. On entre et donne nos tickets.
Quelques minutes plus tard, le train démarre, mes doigts sont toujours entrelacé avec ceux de Ken.
Et il me regarde. Intensément. Je comprend pas, il me déstabilise. Mais je ne m'en préoccupe pas, trop émerveillé par Monte Carlo.
- Regarde ! Dis-je en regardant le bout de rocher, c'est tellement beau.
Je me tourne vers lui, il attrape de sa main ma joue, ses yeux ont une lueur enjoué, je fremis. Pourquoi me fait il autant d'effet? Je rougis, je crois bien. Tout en moi s'enflamme, il allait poser des lèvres sur les miennes et...
- Eh mais c'est Nek !
Il ferme les yeux quelques secondes, souffle doucement et se retourne, un petit brun de 15 ans je dirais nous fait face.
- On peut faire une photo ?
- Pas de problème.
Il prend une photo, parle un peu et le gars finit par partir, je me sens frustrée. Vraiment.
Je prend des photos, les post sur les réseau. C'est vraiment magnifique.
On descend quelques heures plus tard, j'ai la tête dans les étoiles. J'aime beaucoup cet endroit.
On est aller voir la garde royale, ce qui a bien fait marrer Ken, allez savoir pourquoi.
On est de retour à là maison depuis peu. On est avec les gars dans le salon, ils sont tous en maillot de bain, moi aussi. Je comptais bronzer un peu. Mon paréo blanc cache mon absence de poitrine, ouais.
- Qu'est ce qui se passe avec Ken ? Je chuchote à Deen.
- Ya rien, tranquille Rosa. Rien de grave.
Je soupire, me lève et me dirige vers la piscine, j'adore ce maillot de bain, je l'ai acheté lors de notre journée shopping avec Aleya.
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Même si je sens le regard de certains gars sur moi, dont Ken, je n'y prête pas attention.
- Doum's ! Non !
Trop tard, il m'attrape pas les cuisses et me pousse dans l'eau. Le contact de l'eau me surprend, elle est bonne.
Je les entend tous rire, en fumant leur spliff a la con, la.
Je souris malgres moi et sort de la piscine, toute ruisselante.
- Putain, elle bouffe comme une grosse et tematez son corps de rêves la, putain ! S'indigne Aleya.
Je m'enroule dans ma serviette pendant que les autres sont à l'eau, tous sauf Ken, apparement.
Il est assis à l'ombre, des lunettes sur le nez, sa chemise ouverte offre une vue sur son torse bien dessiné, putain.
Après mettre sécher, je retire la serviette et la laisser pour Aleya.
Je me retourne encore une fois vers Ken, qui balaie mon corps du regard.
Je lui balance la serviette dans la face. NON mais.
