Je serais pas ton égérie / Nekfeu

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Il part, il fuit. Il concrétise. Et Moi, dans tout ça? Je ne veux pas faire un mélodrame mais s'en ai un peu trop.

- Tokyo, sérieusement? 

- Ouais. Je me sens bien la bas. Je vais prendre du recul sur la situation.

- Mais et moi ? Tu vas rester combien de temps ?

Il baisse la tête, probablement honteux.

- Je sais pas. 1 mois ou 2, tout au plus.

Je souffle.

- D'accord.

Je me leve, furibond de la chaise de terrasse ou nous étions assis, je manque de faire tomber ma grenadine.

Je marche a tout rompre jusqu'à la Seine.

Sans but ou endroits précis.

Cette relation n'est que malsaine, j'ai trouvé en lui un pansement qui couvraient mes maux, mes pensées sombres, et le problème, c'est bien ça. Il a su m'écouter.

Mais ce n'était qu'une illusion. Simple et rapide.

Je traîne mes cortez sur le beton, je traîne, soupire, maudit ma vie. Mais qu'est ce qui ne va pas chez moi ?

Je marche, jusqu'à trouver un banc, je caresse le paysages de yeux, la vie est ennuyante, littéralement.

Une présence me sort de mes pensées, je ne tourne même pas la tête, puisque que je sais que c'est lui.

- J'aurais pu être n'importe qui, rompt- Il.

- Je le sais.

- Je pars pour me ressourcer Rosa, pas pour fuir.

Je ne répond pas.

- Viens avec moi.

Pas question de flancher.

- C'est trop compliqué, j'ai ma petite vie ici. Je viens a peine de commencer a la construire.

- Alors aliment ta vie, bordel. Voyage, c'est c'qui a de plus beau.

- Je sais pas.. Je peux pas, et ma campagne ? Mes rêves? 

- Fais comme tu veux alors, je te demande pas de vivre la bas. se referme- t'il.

- C'est d'accord. Je viens a Tokyo avec toi.

Il semble surpris mais souris, son sourire me fait perdre les pédales, il tourne la tête et ses petits yeux marrons se perdent dans mes iris.

Je vais prendre un peu de recul aussi, je vais apprendre a le connaître, au Japon.

1 semaine plus tard, Paris.

Ma valise est bouclée. Il ne manque plus que qu'a dire au revoir à mes amis, j'appréhende.

Sauf pour Sneaz qui va nous rejoindre à son tour.

-

Aleya saute dans mes bras et verse une larme. Je la sers fort contre moi, elle va me manquer, sa petite bouille va me manquer.

Je dis au revoir au membre du s-crew qui était présent, les autres étaient pris mais ils m'ont envoyer un message quand même.

Une fois les accolades faites, on prend un taxi, direction l'aéroport.

J'appréhende Tokyo, en vérité, je ne l'ai jamais dit mais l'avion me fait peur.

Sur la route, on parle un peu de tout. La conversation est fluide, il n'y a aucun blanc et c'est ce que j'aime chez  lui.

J'embarque direction Toky avec un gars que je connais depuis 4 mois et surtout un gars qui me plait beaucoup, good luck Rosa.

Ken mit ses lunettes avec les vitres jaunes (lol), sur son nez et quelques minutes après, l'avion decolla.