La clandestine.

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Bizarrement cette main est extrêmement fine, délicate. Presque inoffensive. Je me retourne vivement pour la retirer de mon épaule. J'entends alors le bruit d'un léger frotement de tissu. Je suis incapable de savoir ce que cette personne peut faire étant donné que je suis dans le noir complet. Le souffle est toujours présent mais cette fois, le son c'est emplifier, comme si ce dernier était rapproché d'un micro.

Ça ne fait pas si peur,  cette ambiance n'est juste que peu commune et provoque une impression de claqué muré. Je n'entends plus aucun bruit, pas même le son d'un mouvement.
Une bride me vient :

Obscurité  macabre
Comme une nuit lointaine,
Vient  engloutir  mon esprit chétif
De ta tyrannie douloureuse.

Le bruit n'existe plus
Comme réduit à néant
Par  le silence volumineux,
Mon attente ne se fane.
L'incertitude plane.

Cette pièce, si puis-je dire, ne m'inspire pas tellement confiance. Non, pas que cette pièce, toute l'expo.
Tout d'abord je n'ai vu personne  d'autre que moi, je n'ai vu aucun personnel d'accueil ni de surveillance. C'est peut être moi qui me fais des idées mais tout ça me paraîs louche.

Je me décide finalement de  marcher à l'aveuglette pour seul but : arriver en-dessous du panneau exit.

Le sol est un peu rugueux mais il n'y pas d'obstacle.

Une fois arrivé la faible lumière éclaire suffisamment l'endroit pour que je puisse prendre mon portable. Mais quel imbécile j'aurai pu le prendre avant pour m'éclairer!  Enfin bref..

Je me retrouve face à l'écran de déverrouillage. Il est 15h45. Je décide d'appeler une amie pour savoir si elle a entendu parler de cette exposition.
Après avoir composé le numéro la sonnerie résonne dans mon oreille. Je baisse le volume, je n'ai pas l'intention de devenir sourd dans un pareil endroit.

" Allô ?
- Salut Mia c'est moi.

- Heu c'est qui moi ?

- Un peu de bon sens tu ne mets jamais  de nom à tes contacts ?

- Ah si mais je regarde pas en décrochant. MICK ! Comment vas-tu ?

- Enfin je suis à la limite de la désespérance ou de la pitié pour ton cas. Moyennement, j'ai besoin de te demander quelque chose.

- Olala c'est bon ! Moui je t'écoute jeune homme ?

Je ne l'avais pas rapeller depuis le début des vacances mais je vois bien, qu'elle est toujours aussi énergique !

- Tu as entendu parler d'une expo au musée ?

- Au musée ? Non pourquoi ? Je serai bien la première informée si il en avait une.

- Ah .. c'est vrai j'avais oublié que ta mère y travaille !

- Travaillait,  plus exactement mais elle a gardé contact avec du personnels elle peut être au courant de tout ce qui s'y passe. Tu m'as l'air assez inquiet, je me trompe ?

- Heu oui un peu. Mais je sais pas si j'ai encore toutes les raisons de l'être. C'est pour ça que t'appelle.

-Tu peux m'expliquer un peu plus en détail parce que je comprends pas tout.

- Ça va te paraître étrange. Un soir je suis rentrée avec mes parents à la maison après avoir mangé au restaurant et sur la  route du vieux pont, tu vois lequel ? J'ai vu une  pancarte noire, mais en se rapprochant, avec les reflets du lampadaire y sont appararu des explications sur une exposition au musée aujourd'hui. Il n'y a pas d'autre endroit dans la ville où la pancarte est accrochée.

- Oui je vois quel pont, étrange, il n'est pas à proximité du centre. Et je ne vois aucune explication sur Internet même pas des infos. RIEN !

- Mia ! Mes oreilles.  Et j'ai reçu un mail avec les conditions de l expo. Comme s'il savait que j'avais vu l'affiche !

- Bon. Écoute je te rappelle dès que ma mère rentre pour plus d'infos. Mais .. tu veux y aller ? Pourquoi tu me demandes tous ça ?

- Je suis allé à l expo et j'y suis toujours mais .. comment dire, elle est plus que suspect.  Il n'y absolument personne dans le musée. Juste moi et les oeuvres arriver par magie  ! Bref.. appelle moi quand ta mère  arrive.

- D'accord reste quand même prudent.

Je raccroche.  C'est sans appel, la exposition est clandestine dans ce musée.


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Coucou tout le monde n'hésitez pas à me donner votre avis. Bienvenue aux nouveaux !
Prochain point de vue : Mia. 

Cendre ardente sur les lèvres. (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant