Chapitre 1

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Salut tout le monde !

Voici une deuxième fanfic (j'aime BEAUCOUP écrire) sur Mathieu Sommet. Sauf que cette fois, ses personnalités multiples n'existent pas. J'avais aussi envie d'écrire à la première personne pour essayer. Et comme j'ai rien d'autre à dire...

Enjoy.

***

Je me suis réveillé à cause d'une douleur au dos. En ouvrant les yeux, j'ai vite compris pourquoi. J'étais couché sur le sol d'une cellule. Évidemment, j'étais angoissé et me suis demandé ce que je faisait là. J'ai fini par m'asseoir sur la couchette de laquelle j'étais tombé, en me disant qu'un gardien finirait bien par passer.
J'ai attendu ce qu'il m'a semblé être un quart d'heure. Forcément, il n'y avait rien autour de moi pour me l'indiquer. En apercevant le gardien, je me suis écrié:

-"Monsieur, excusez-moi, qu'est-ce que je fais ici ?"

L'homme me regarda avec dégoût.

-"Les gens comme toi ne devraient même pas exister." finit-il par me lâcher, avant de s'en aller.

Je l'ai regardé partir, stupéfait. Les seules personnes qui pouvaient me reprocher quelque chose, c'était les médias qui n'aimaient pas trop mon émission, mais,... Mon émission ! Je venais de me rendre compte que je devais peut-être être entrain de la tourner. Peut-être,... On était quel jour ? Je n'en avais strictement aucune idée. Je me suis donc allongé sur la couchette en attendant de voir un autre gardien. Et je me suis endormi. C'est le bruit de la cellule qu'on ouvre qui m'a réveillé.

-"Monsieur Sommet, dit un autre gardien, votre avocat vous attend."

Donc, on avait appelé un avocat pour moi. J'ai failli redemander ce que je faisait là mais je me suis abstenu. J'ai donc rencontré celui qui, je l'espérait, allait me sortir d'ici. Je suis entré dans la pièce où il m'attendait. Il s'est levé, m'a serré la main et m'a invité à m'asseoir. Il le fit à son tour et feuilleta un dossier en me disant:

-"Monsieur sommet, je vous rappelle avant tout que mon métier est d'essayer de vous innocenter."

Il insista bien sur ce mot. J'ai acquiescé et nous avons continué.

-"Excusez-moi, vous pourriez me dire pourquoi je suis ici ?"

L'homme releva la tête, étonné, et me dit:

-"C'est une blague ?"

-"Si je le savais, je ne vous l'aurais pas demandé."

Il continua à me regarder comme si j'étais un extra-terrestre.

-"Monsieur sommet, vous ne pouvez ne pas savoir ce que vous avez fait ! Pas quelque chose d'aussi horrible !"

J'ai déglutit avec difficulté. Apparemment, j'avais fait quelque chose de terrible et je ne m'en souvenais pas. Devant mon incompréhension, il soupira.

-"Bon,... Il y a quelques jours, la police a reçu un appel d'un camp de vacance. Des agents se sont rendus sur le terrain et, après avoir écouté ce qu'il s'était passé, ont fait un portrait-robot du "coupable". Après quoi, ils l'ont montré à des gens au hasard dans les rues. J'ai d'ailleurs été étonné de savoir que tant de personnes le reconnaissait. Je n'ai pas le portrait à disposition mais je me souviens de touts les détails. Le criminel portait un jeans bleu, une chemise et une veste de costume noirs, il avait les cheveux châtains, des lunettes noires, une cigarette à la bouche et une arme à la main."

Je blêmissait un peu plus à chaque détails et mon envie de vomir croissait de la même manière. J'avais parfaitement compris de quoi on m'accusait mais je me refusait à y croire.

-"Monsieur Sommet, vous êtes accusé de menaces, tentatives d'attouchement et viol sur mineur."

En entendant ces mots, j'ai senti mes jambes céder et me suis évanoui. Je me suis de nouveau réveillé dans ma cellule, mais, cette fois-ci, j'étais beaucoup plus paniqué et avais une très grosse boule au ventre. Non, je ne pouvais pas avoir maltraité ces enfants, pas consciemment en tout cas. Et le patron n'existait pas non plus, je l'avais inventé de toutes pièces. Et, pendant que je cherchais une explication logique, toujours paniqué, une chose horrible s'est produite. Je me suis surpris à dire à voix haute:

-"Ben alors, gamin, on assume pas que je sois là ?"

L'âme du démonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant