Hey, les gens !
Dans le chapitre précédent, il n'y avait pas vraiment d'action mais ne vous inquiétez pas, elle arrive.
Pour finir, je fais une petite référence, tout en modifiant un peu pour que ça colle avec l'histoire, à une fanfic que j'aime beaucoup, saurez vous la reconnaitre ?
Si vous y parvenez, je vous offre... Euh ?... De l'amour !
***
Pourquoi ?
Pourquoi je ne savais pas m'endormir tant que je n'avais pas récupéré le contrôle de moi-même ? Pourquoi s'il prenait possession de moi avant que je m'endorme, j'étais obligé d'assister à ce qu'il faisait ?
Pourquoi, patron ? Pourquoi m'infliger tes sorties nocturnes ?
Pourquoi détruire ma vie ?
***
Il devait être près de minuit. Et je marchais dans des ruelles et dans le froid d'octobre. Ou plutôt, il marchait. Et j'étais obligé d'être le spectateur de ses faits-et-gestes. Plus le temps passait, plus j'avais l'impression que les ruelles s'assombrissaient. Jusqu'à ce qu'il rentre dans quelqu'un.
-"Pardonnez-moi, s'est tout de suite excusée la jeune femme, je ne regardais pas où j'allais, je suis désolée."
En entendant la voix de la personne qu'il avait percuté, j'ai sentit un sourire malsain se former sur le visage du patron, encore caché par l'obscurité mais qui, contrairement à la femme en face, voyait assez bien dans le noir, malgré ses lunettes de soleil.
-"Eh ben, gamine, tu sais pas que c'est dangereux de se promener la nuit ? Tu pourrais faire de mauvaises rencontres."
En entendant le terme "gamine" trop caractéristique, la jeune femme haussa un sourcil.
-"Le... Patron ?" Elle secoua la tête. Non, le patron n'existait que dans son imagination,c'était simplement moi, déguisé et qui essayait de lui faire un peu peur pour rire, devait-elle se dire."Pardon, je voulais dire: Mathieu Sommet ? Je peux avoir un autographe ?" Ses yeux pétillaient de joie à l'idée de me rencontrer.
Et moi, je voulais crier. Lui crier de partir, de courir le plus vite possible, sans s'arrêter.
-"Oh mais je vais te donner bien plus qu'un simple bout de papier, gamine."
Et, pendant que j'essayais en vain de le retenir, il s'avança vers la jeune femme qui avait perdu le sourire en distinguant la masse sombre qui se rapprochait de plus en plus d'elle. Elle n'eut pas le temps de courir qu'elle fut plaquée au mur avec violence. Je voulais tellement me boucher les oreilles, fermer les yeux ou même l'aider, mais je n'y arrivais pas. J'étais obligé de regarder la scène horrible qui se passait sous mes yeux, sans rien pouvoir faire.
Le parton se colla à elle, mis sa main sur la bouche de la jeune fille pour l'empêcher de crier et pencha sa tête à l'oreille de sa victime en chuchotant:-"Allons, gamine, où est passé ton joli sourire ? Ne t'inquiète pas, si tu es sage, il ne t'arrivera rien de désagréable."
Et elle commença à pleurer silencieusement en sentant, contre sa jambe, la virilité de son agresseur manifester son désir. Quant à moi, je mourais de de honte et de haine envers ce personnage qu'était le patron. Soudain, un bruit presque imperceptible se fit entendre. Le patron tourna la tête, lâcha sa victime qui tomba à terre en pleurant et il sortit lentement le 9mm de son étui. Une femme sortit de l'ombre avec deux armes. Une dans chaque main, et un sourire satisfait aux lèvres.
-"Alors, voici donc le célèbre patron que je dois tuer ? Ta réputation est fameuse, je ne pensais pas m'en tirer à si bon compte."
-"Et qu'est-ce quelle dit, ma réputation?"
-"On dit que tu ne laisse aucune chances à tes victimes. Certains vont même jusqu'à dire que tu triche, que tu ne respecte pas les "règles du jeu". Moi qui pensait que tu étais un homme d'honneur."
Elle a à peine eu le temps de terminer sa phrase que déjà le patron avait tiré deux balles: une dans chacune des mains de la femme en face de lui. Les armes de la mercenaire (je pense que s'en était une) tombèrent alors qu'elle se retenait de hurler de douleur. Lentement, j'ai senti le patron avancer vers elle, tout en allumant une clope. Il donna un violent coup de poing à la femme qui tomba à genoux.
-"Tu vois, espèce de connasse, si on dit que je ne respecte pas les règles du jeu, c'est parce qu'on ne joue pas avec moi, on s'incline."
Et il lui tira une balle dans la tête.
J'avais envie de vomir. En une nuit, j'avais assisté aux deux pires crimes de l'univers. Quand j'ai enfin récupéré le contrôle de moi-même, j'ai couru à en perdre haleine. Où ça ? Aucune idée, je voulais juste épurer mon corps, car si mon esprit n'a pas commis ces crimes, mon corps, lui,...
Demain matin, je m'en vais le plus loin possible.
***
Alors, il est actuellement 08:24 du matin alors que je termine ce chapitre. En gros, J'ai dormi +- cinq heures et demie entre ce chapitre et le précédent.
Je crois que je suis foldingue.
Un review = une patate sauvée de la friteuse donc n'hésitez pas ! Sauvez les patates !