Je n'ai jamais su comment j'en suis arrivé là, pourquoi il était en moi, tout ce que je sais, c'est que la mort m'a accueillit.
La mort qui a d'ailleurs un drôle de sens de l'humour. Moi qui voulais être libéré de ta main, c'est finalement toi qui es mort de la mienne.
On tous une conception différente de la mort. Certains croient en le paradis et l'enfer, d'autres en la réincarnation, d'autres encore se disent qu'ils vont juste
disparaitre à tout jamais. Tout dépends de la religion en laquelle on croit. Pour ma part, je n'ai plus besoin d'y croire. Je vois. Je vois également que le dieu qui
m'a "déposé" ici, peut importe lequel, n'a pas été capable de le séparer de moi. Je sens toujours sa présence en moi, et je me retrouve dans cet endroit. Une
sorte de vide noir, sans sol ni murs, mais sur lequel je sais marcher. Aucune lumière et pourtant, mon corps est éclairé. Je ne sais pas où je suis. Ce n'est ni
l'enfer ni le paradis. Comment je le sais ? Je les vois tous les deux. En arrivant ici, j'ai commencé à marcher et je suis tombé sur cette vitre. Une vitre qui
s'étendait à l'infini sur une ligne droite et qui donnait sur les deux mondes, séparés par une sorte de mur. Comme si le paradis et l'enfer étaient deux boites
collées l'une à côté de l'autre. Sauf qu'il y a une vitre par laquelle je peux voir. Des mondes quasi infinis, seulement délimités par cette vitre et ce mur. Le
paradis qui n'a aucune vue sur l'enfer et l'enfer qui n'a aucune vue sur le paradis. Et moi, j'ai une vue sur les deux. Mais sont-ce vraiment le paradis et l'enfer,
ou juste la représentation qu'en a fait mon esprit ? Oh, et après tout, je m'en fiche. Vu que tu es là. Là, derrière la vitre, au paradis. Tu me regardes, appuyé
contre le verre, tout habillé de blanc. Que j'aimerais te rejoindre. Mais la sombre présence en moi n'a pas le droit de passer, alors le corps dans lequel elle s'est
logée non-plus. Je ne voulais pas voir ce qu'il se passait en enfer alors, j'ai longé la vitre qui s'étend indéfiniment le long du paradis. Jusqu'au moment où je t'ai
vu, déambulant dans ces grandes plaines d'herbe, sous un doux soleil. Nos regards se sont croisés et tu as accouru vers moi, tout sourire. Est-ce que tu peux
m'entendre ? Nous n'avons même pas essayé de prononcer un seul mot. Les regards suffisent. Depuis, il ne m'a plus jamais possédé. Et nous longeons
ensemble cette vitre qui nous sépare.
A jamais, pour l'éternité !
***
FINI !
Vous en avez pensé kwaaaaaaaa ?
Personnellement, je suis très satisfaite de cette fanfic.
Je m'excuse encore pour l'attente mais je devais étudier (j'étudie toujours d'ailleurs !) pour mes examens (les joies de l'école). J'ai quand même réussi à vous écrire ces deux chapitres en 7 jours !
Sur ce, je vous souhaite une joyeuse fin d'année un peu en avance ^_^
Un pitit review ? Siouplé siouplé siouplé siouplé ...