Isleym - « On m'a portée l'oeil. »

01.

[ ISLEYM ]

[ Mercredi 24 août. 06:20. ]

Ce matin, c'est la reprise des cours, j'avais le coeur lourd, mon coeur battait fort, très fort, j'avais l'impression qu'il allait transpercer ma poitrine, pourtant j'ai l'habitude du changement...

Malgré ça, je suis allée me préparer, il faisait encore un peu nuit, personne chez moi n'était réveillé.

Arrivée a la salle de bain privée si je puis dire, je fais ma toilette toujours avec cette sensation au coeur. Je me douche ect...

10 minutes après, je déjeune, petit pain au chocolat avec un bol de céréales CocoPops et ça fait l'affaire.

Ensuite, je me rends à ma chambre avec les escaliers, sans faire de bruits surtout, je me dirige au dressing et prend ma tenue de rentrée que j'avais préparée la veille : jean taille haute noir, t-shirt Nike blanc et blazer noir tout ça avec des huarache noires.

Du coup après j'ai dû partir, mon école ne se situe pas à côté, mais avant d'y aller, je passe faire un bisou à ma mère et mon père qui venait de revenir d'un voyage d'affaire en Thaïlande.

Je vais descendre et sortir de la maison en fermant bien à clef et je me rends au bâtiment à côté qui est la maison de Yara.

Je lui téléphone pour ne pas dérangée, il se faisait tôt alors il faut respecter le sommeil des autres.

[ Conversation téléphonique ]

: - Allô !

Yara : - Oui oui cris pas quoi ?! *avec une voix toute cassée*

: - Tu fais quoi ? Je suis devant chez toi là, t'es prête ?

Yara : - Qu'est ce que tu jactes ? Laisse moi dormir.

[ Fin ]

Elle me raccroche au nez, je la rappelle 3 fois et c'est à la 4ème fois qu'elle répond.

[ Conversation téléphonique ]

Yara : - Mais quoi bordel !

: - Oh Yara j'rigole pas, on est mercredi ! On doit aller en cours la putain de ta race le canard!

Yara : - HEIN ?! Merde merde merde. J'arrive !!!

[ Fin ]

Elle me le raccroche au nez, j'en ai marre... Bref, je l'attend smais elle est venue m'ouvrir la porte pour que j'entre.

Yara : - J'arrive j'vais me préparer.

Elle repart d'où elle était venue, moi j'attendais, et je pensais à la femme d'hier, peut être qu'elle me voulait du mal ? Je ne sais vraiment pas... Son visage ressemblait beaucoup à Rawell, mais je pense que je me faisais des idées.

Une dizaine de minutes plus tard elle vient, toute prête, nous pouvions enfin partir. Moi je partais toujours avec le coeur qui battait fortement, irrégulièrement, ça me faisait énormément peur.