Décision Ardue

Chapitre III: Pourquoi Pas ?

A l'hôtel

Maurice loge à la quatrième étage, à la chambre 37. Une suite pas très luxueuse mais quand même acceptable. Un grand lit bien fait, sans aucun pli, un écran plat accroché sur le mur, deux fauteuils en cuir posés autour d'une table ronde en verre formant ainsi un petit salon. Une moquette multicolore est étalée tout au long de la suite.
Arrivés à la porte, Maurice glisse sa carte, et la porte s'ouvre. Maurice recule pour qu'Antara entre d'abord, histoire de galanterie.
-Après toi Ma dame
Antara sourit. C'est tellement beau de savoir que quelqu'un t'accorde de l'importance. Du respect, de la galanterie.
-Meeerci
Maurice entre dans la salle de bain, y ressort, une ou deux minutes après. Torse nu, un corps de rêve, tout blanc, bien costaud, vêtu seulement d'une serviette. Il avait une autre serviette à la main. Il le tendit à Antara.
-Tu vas attraper froid.

PVD Antara

Qu'est-ce que je fous ici ? Je ne le connais pas et je le suis comme une esclave. M'a t-il hypnotisé ? Et s'il me violait puis me tuait ? Que m'arrive t-il mon Dieu ?
Combien il est beau. Je ne vois que sa poitrine qui ressemble à une tablette de chocolat. Bien beau, bien clair, son corps reste un merveil et je dis bien le plus mignon des meirveils. Ses cheveux mouillés tombent sur son cou, comme pour me charmer il les relève de temos à autre tout en me fixant; affaire d'un sexy boy dans un film d'action. Il est juste en face de moi. Il me parle là.
-Tu dis quoi ?
-Prend la serviette et enlève tes habits je les sèche pour toi avant que tu ne rentres.
-Quoi.! Non merci. Ça ira
-Des corps de femmes j'en ai trop vues. Alors redescends sur terre.
Elle prit la serviette. Avec un regard de où vais-je...
Maurice se mit à rire.
-La salle de bain se trouve là.
Sans dire un mot, elle s'en alla et s'enferma dedans.
-T'inquiètes surtout pas, je vais pas regarder.
Il porta un t-shirt et une culotte, puis commençait à ranger sa collection.
Dix à quinze minutes passèrent. Elle ne sortie toujours pas.
Maurice commence alors à s'inquiéter. Il se leve et frappe à la porte de la salle de bain.
-Toc toc. Ça va ? T'as besoin de quelque chose ?
-Non, c'est bon.
Maurice retourne continuer ce qu'il faisait. Tout d'un coup, il entendit la porte faire un bruit avant de s'ouvrir. Tout ce qu'il vit la belle Antara sous une serviette, pas de voule, pas de gros habits, pas de gants, pas de chaussettes. Juste Antara. Maurice ne pu résister à cette perle rare.
S'il te plaît sèches mes habits le plus vite possible.
-D'accord
Maurice se leva, les accrocha.
-Autre chose, ne me regardes pas trop. J'ai honte
-Désolé mais mes yeux sont un peu têtus.
Il tient sa tête avec ses deux mains, les fait tourner de l'autre côté de la pièce, puis les ramène vers Antara.
-Tu vois. Je te l'avais dit. Ils m'obeissent pas.
Antara garde la tête baissée.
-Bon d'accord. Je te regarde plus. Prends ce t-shirt. Allez viens voir.
Il entraîna Antara vers la table où il expose sa collection.
-Ouaw. Comme elles sont belles. Elle contemple les photos en touchant avec précaution.
-Tu les aimes ?
-Je les adore. T'as beaucoup de talents. C'était quand ?
-La plupart c'était lors ma première année à l'université.
-Tu l'as longtemps aimé alors ?
-Mon père était un grand artiste peintre. De là, il m'a beaucoup inspiré.
-Et ces photos de moi, ça alors. Ca dure là?
-J'avoue que cela fait longtemps que je te photographiais. La première fois que je venais dans ce parc, ta beauté m'a accueillie et m'a totalement éblouie. Je me suis dit pourquoi pas. Le vent soufflait sur toi, les feuilles des arbres tombaient sur toi, les oiseaux se reposaient juste à ton chevet;je me suis dit que tu devrais être un ange pour que la nature t'honore tant.
-Tu ne vas pas refuser d'être un poète.!
-C'est donc toi qui m'inspires. T'es ma muse. Peu importe que tu te caches sous de gros draps ou je ne sais quoi
-C'est pas des draps...
-Peu importe. L'essentiel pour moi c'est de te sentir à mes côtés. Pouvoir donner à mes yeux le privilège de te louer comme une déesse.
A force d'être assis côte à côte, de se sentir l'un et l'autre attirés. Maurice pris sa main, releva les cheveux d'Antara qui tombaient sur son visage. Il posa ses doigts sous son nez pour sentir l'air qu'elle expirait, tout d'elle est magnifique.
Maurice posa ses lèvres sur les siennes d'Antara et y laissa un baiser chaud. Ils en échanges de longs et doux
-C'est un grand péché que je commets
-Nous sommes tous issus de péchés.
-... Maurice.!
-Dis-moi
Ils se regardent yeux dans les yeux dans un long silence.
-J'ai peur. Les larmes aux yeux.
Maurice la prit dans ses bras.
-Shut. On y arrivera.
-Pourquoi pas!
Il lui caresse, le bras, le dos; et dépose de petits bisous sur son front.
Tous deux anesthésiques, s'allongèrent sur le lit, face à face, main dans la main avant de se noyer dans un océan d'admiration réciproque plus que profonde.

Romantiques romantiques, j'espère que vous avez aimé ce chapitre. A très bientôt dans un autre chapitre, à la même fréquence amour.fm
Dija Rassoul ©