Chapitre XIV: Révélations

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Parfois les situations prennent un détour qu'on aurait jamais imaginé 💃⬇

-Ya t'il autre chose de plus ignoble à savoir? Alors je vous écoute. (Sur un ton très dur)
Antara ne pouvait rien dire. A Maurice de répondre.
-Antara et moi nous nous sommes liés par les liens sacrés du mariage à la grande mosquée de Dakar et avons même un certificat de mariage parce qu'on s'est fait enregistré à la mairie. Le Voici.
Il lui tendit un papier certifié conforme, ce qu'il a tout de suite vu c'est la conformité vue qu'il est Imam et est souvent dans ce domaine.
Antara s'explique.
-Maurice a longtemps aimé notre religion, il faisait des recherches, et c'est en étant avec moi qu'il a pris sa décision finale. Je savais que jamais tu ne nous unirais.
-Et tu as l'audace de te donner toi-même. Effrontée. Tu n'a pas le sens de l'autorité. Ici c'est chez-moi je décide qui donner en mariage, qui ne pas donner. Le pire c'est que tu m'a entrainé dans ton pêché. Ton pêché je dis bien; celui là je n'ai rien à lui dire.
-Écoutez Monsieur votre fille compte beaucoup pour moi...
-Je ne te demande rien. Et toi (en pointant Antara du doigt) tu verras qu'il va repartir dans son pays te laissant toute seule avec ton enfant. C'est son enfant je ne vais pas le lui priver mais toi tu es le mien. Tu le lui donnera à la naissance et tu ira te rattraper auprès de mon neveu qui est à mes yeux ton mari.
-Avec tout le respect que je vous dois, je crois quen Islam, une fille ne peut pas contracter deux mariges c'est-à-dire la bigamie. Antara est ma femme, je l'ai épousé en premier lieu alors son mariage avec votre neveu reste invalide. Je peux vous poursuivre en justice vous savez?
-Peu importe. Je mettrais fin à votre ignoble union.
-Soubhanalah. Une union scellée devant Dieu ne peut être ignoble. Pourquoi est-ce que je vous dérange?Ou est-ce ma couleur?
-Qui nous avait colonisé?
-Ça n'a rien à voir. Tout ça n'était qu'avant avec mes ancêtres. Combien de centaine d'années après ça. Arrêtez s'il vous plait.
Le vieux se rassoit. Repris sonchapelet et continuait de compter les perles.
Vous êtes un homme de Dieu. Vous connaissez la sacralité de la famille, je suis sûre que vous ne feriez rien qui pourrait porter atteintes aux désirs du Tout Puissant.
Il n'a pas répondu même s'il a été touché. Il ne voulait le manifester.
Maurice s'est retourné vers Antara ils se sont regardé tendrement et Maurice a touché son ventre en le carressant.
-Il ne te fait pas trop mal avec les coups de poings.
Le vieux fait bouger son chapelet.
-Hey toi l'homme de couleur j'ai éduqué mes enfants dans la pudeur.
Et Mau a lâché le ventre d'Antara mais tenait toujours sa main dans la sienne.
C'est maintenant que Maman Aicha peut parler. Elle s'est levée le visage rayonnant.
-"Meurice viens vous assoir"
Antara intimidé par les français de sa mère ne tarda pas de la présenter.
-Maurice c'est ma maman
Et Mau partit lui donner ses deux mains
-Madame enchanté de vous connaître. Votre fille parle sans cesse de vous.
-"Ensanté "
Mau alla s'assoir sur la nate près de sa belle-mère , et sa femme qui à cause du ventre s'assit sur un banc.
Mau à Antara
-Il faut penser à faire ton bac quand tu seras sortie de cette situation.
Et au vieux
-Inchallah. N'est-ce pas de ta faute si elle en est ici? Mais la fin n'est pas loin. Et il contunuait son wird(à compter les perles du chapelet en récitant des versets).
Ils discutaient et tout le monde était content sauf les "mechantes sorcières".
Maurice a appelé en appel vidéo ses parents qui ont été très content de voir qu'il ait rencontré une si jolie fille avec son petit ventre arrondie.
Vers 10 heures du soir ils ont mangé du "Mbaxalou saloum" après quoi ils ont bu du jus de "bissap". Antara avait de petites douleurs qui s'augmentaient avec le temps. On l'a amené à la clinique et elle était déjà en phase de travail. Quelques heures après on entendit des cris. Une infirmière est sortie
Qui est avec Antara. Elle a une fille. Donnez-moi les vêtements apportés.
Maman Aicha s'est levé avec un sac dans sa main. Chacha était aussi là-bas pour soutenir son amie et accueillir sa fieule.
Maurice s'est aussi approché.
-Madame c'est ma femme je peux la voir?
-Elle est trop faible. En ce moment elle est sous perfusion. Donnez lui jusqu'à demain. Et l'infirmière repartit.
Ils ont passé la nuit dehors. Au petit matin, ils ont pu la voir. Elle était assise sur le lit et la petite métisse dans ses bras. Les yeux de Maurice, le nez et la bouche d'Antara. Une vrai merveille...

Je vous retrouve juste après pour la fin.
#Dija_Rassoul

Décision ArdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant