Chapitre 47

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Riley marchait dangeureusement vers la pourriture, le couteau de l'homme bien en main. Il lui coupa l'index de sa main droite:

- Tu ne pourra plus signer de deal avec les balances, fit-il fier de son premier acte de torture depuis son entrée dans le club.

- Bravo, Riley! Dit André, fier de sa recrue. Sale rapace, pas que nous n'aimons pas vous faire parler mais nous avons une petite réunion de famille, voyez-vous, ma femme ne tolèrerait pas un retard ce soir. N'ayez crainte, vous ne pourrez pas vous échapper, vous resterez dans une pièce froide ayant un beau plancher inconfortable en béton et vous ne dormirez probablement pas de la nuit.

- On part déjà? Demanda, deçu, Zayn.

- Malgré ton ancienneté dans le club, Ashley pourrait quand même te tuer si tu la déçois. Lui répondit Thomson à la place de l'homme de celle-ci.

Alex et Speed prirent l'homme attaché à la chaise et le transportèrent jusqu'aux bécanes, dans la rue. Les passants ne s'inquièteraient pas d'une  "gang d'amis en moto" comme l'avait dit Riley. Il fesait noir quand les membres prirent la route. L'homme dans le camion, escorté par les Harleys. Trente minutes les séparaient de Madison, cette maison si éloignée de tout.

Un sentier, privé, pavé d'asphalte, menait au manoir Madison. Depuis 1996, la dernière fois qu'ils étaient venus, rien n'avait changé. Les grands clotures noires étaient encore là, hautes d'au moins neuf pieds. C'étaient de véritables barricades! Des caméras étaient postées à chaque angle. La façade du manoir principal de l'organisation criminelle était noire, une surface de marbre, sans doute. C'était luxueux, de grandes colonnes s'élevaient aux extrémités des grandes portes qui donnaient accès au hall. Précédent cette porte, une grande terrasse fesait toute la longueur de la façade du Club. De gros lampadaires étaient postés à l'entrée de la cour, à la fin du sentier qui menait à Madison. Deux autres étaient postés aux portes. De loin, ils pouvaient voir deux hommes postés aux portes. Le garage, attaché après le manoir, était tout aussi luxueux que celui-ci. Toutes les motos y restaient la nuit. Ils étaient tous rassemblés au Club, autrement dit, ils étaient au moins cent-cinquante membres réunis. Au nombre d'Harleys qui étaient déjà dans le garage, ils ne prendraient même pas la chance de mettre l'agent dans le garage. Ils allaient plutôt le mettre dans l'ancienne partie où ils mettaient le bois de chauffage.

Wild Bikers Tome 1 (Par Laurie Charest)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant