Chapitre 1

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- Bon, je te laisse, me dit-elle

« La haine envahit cet endroit... »

- Oui, ne t'inquiète pas pour moi, je lui réponds avec un grand sourire.

« Et elle se propage... »

Elle est partie.

Pourquoi je m'en fais pour elle ? Je n'ai pas à l'empêcher de voir d'autres amies – que je ne connais pas et que je n'apprécie pas non plus. De toute façon, elle fait ce qu'elle veut, c'est sa vie.

« Petit à petit... »

Sa vie ? Non ! Elle ne lui appartient pas, elle peut très bien mourir du jour au lendemain. On peut lui prendre sa vie et lorsque le destin aura proclamée sa sentence, elle ne pourra plus rien faire contre cela.

Il faut que j'arrête d'être trop possessive. Je suis trop attachée à elle.

- Après la récréation, notre classe monte pour rejoindre le professeur de biologie, quel ennuie ! je parle dans le vide.

- Tu as entendu ? On dit qu'après les vacances, il y aura un bal pour les terminales. Tous le lycée est invité. Un peu comme un bal de fin d'année, quoi. Trop bien, non ? Me demande Alex.

- Oui, si tu le dis.

- « Il » veut t'inviter !

- « Il » ? Qui « il » ?

- Mais tu sais, « lui », le mec super populaire ! « Lui » quoi !

- Ha, c'est bien. Dommage pour lui, je n'irai pas.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ? Ne fais pas ton asociale, il veut t'inviter ! C''est l'occasion rêvée pour sortir avec un mec populaire.

- Je ne l'aime pas.

- On s'en fiche que tu l'aimes ou pas, tu pourras te faire aimer, tu n'auras plus d'embrouille avec les autres et surtout je pourrai attirer plus facilement les filles ! Je m'imagine déjà avec toutes ces filles qui vautourent autour de moi car, comme je suis ton meilleur ami, tout le monde voudras te parler puisque tu es super connue !

- Je m'en fiche.

- Tu ne veux pas faire plaisir à ton petit Alex adoré. Aller vient, ça va être marrant !

- Ok, je vais venir avec « lui » si ça te fait plaisir.

- Merci !

Je m'assois avec Alex au fond de la classe. C'est sa place préférée.

- On peut inviter des personnes qui viennent de l'extérieur, il me demande

- Ouai, ils ont tout fait comme en Amérique.

- Cool, comme ça tu pourras faire de nouvelles rencontres.

Je pouffe de rire, il ne pense vraiment qu'à cela, ce pauvre idiot...

- Te moques pas, je suis assez déprimer comme ça.

- Pauvre garçon ! je me moque

« La haine envahit cet endroit et elle se propage petit à petit jusqu'à soif de sang »

- Je hais la nature humaine : ils sont tous hypocrites entre eux, toujours à chercher l'argent et le pouvoir en se marchant les uns des autres.

- T'as dit quoi ?

Je sursaute, comme un enfant qu'on venait de se réveiller après un cauchemar.

- Rien, pardon. Je parlais à moi-même, je lui réponds avec calme.

Le contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant