Son visage

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Je faisais à manger tranquillement quand il y'a votre pote qui se pose sur le bar de la cuisine et me regarde. Comment je déteste ça ! Ça me stressait énormément alors je dis :

- Pourquoi tu me regardes comme ça ?

- Ne me parle pas, je ne suis pas ton pote.

- M'en fous ! Ne me regarde pas !

- Qu'est-ce que tu as de si spécial ? Ne crois pas que je te regarde, tu vois, je regarde ton derrière et non ton visage moche.

- Ne regarde pas mon derrière !

- Que je le regarde ou pas, où est ton problème ?

Il m'a saoulée, j'ai continué à préparer ma nourriture tranquillement. Je suis allée dans ma chambre car j'avais très envie d'aller aux toilettes. Quand je suis revenue, j'ai vu votre pote en train de s'attaquer à ma nourriture.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je mange, ça se voit pas ?

- Demander, ça te dit quelque chose ?

- Pourquoi demanderais-je ? Tu l'as fait dans mes casseroles, non ?

- Ah... Okay, vu que je loge chez toi, donne-moi l'argent, comme ça, je vais acheter les miennes.

- Tkt pas en plus elles ne sont pas bonnes tes pattes on dirait du vomi. Pff, connasse...

Il se lève et s'en va après avoir presque tout bouffé. Tsip, et même pas il fait la vaisselle ce con. Je nettoie la crasse derrière lui et me fais des croque-monsieur, puis je retourne dans mes appartements.

Le lendemain matin, je me réveille assez tard, je prends ma douche et je vais squatter en bas. Ça se voyait, j'étais seule, comment je m'ennuyais, je faisais que bouffer. Tsip... Puis, vers 18H, il y a l'autre qui rentre bien là en costard tout frais tout beau.

- Salut !

- Ne me salue pas !

- Ce n'est pas la peine de me parler comme ça aussi !

- Ah ouais, je te parle comme je veux !

- Tonton apprend à contrôler tes pulsions. Tsip...

Il m'a saoulée. Je me lève du canapé et je me dirige vers la cuisine, mais monsieur me retient par l'avant-bras. Il me faisait tellement mal. Il me regardait mal, pour la première fois lol !

- Lâche-moi putain, tu me fais mal !

- La prochaine fois que tu me fais tes trucs chelou avec ta putain de gueule sur la vie de ma mère que je te défonce, avec tes chicos jaunes là!

Il me lâche brutalement ! J'ai failli tomber.

- Écoute, j'étais chez moi tranquille, je n'ai jamais demandé à vivre ici t'as vu, arrête de me traiter ainsi car moi j'en ai marre. Tsip...

- Je te traite comme je veux, t'as pas à discuter, tu mérites que ça. Petite pute, nashave vas me faire à manger.

- C'est bien, okay ! Je ne suis pas ta bonne, tu as des pieds...

La prostituée  : en réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant