Perdue

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Il continuait à m'étrangler - il avait l'une de ces haines dans les yeux, un regard qui fait froid dans le dos.
Puis la meuf qui était avec lui se lève du canapé, me regarde avec pitié, puis dit :

Vas-y, laisse-la tranquille, wesh.
Est-ce que je t'ai demandé ton avis à toi ? Ferme-la !
Mais...
Sors de chez moi !
Mais pourquoi tu...
NASHAVE !
Elle a pris peur et elle a dégagé.

Traite-moi encore de FDP, je jure sur le Coran de la Mecque que je te buterai, sale kehba.
Il me lâche et s'en va, mais comment je toussais, j'arrivais même plus à parler.
Je suis partie me prendre un verre d'eau et mes cachets. Après ça, je suis allée dans ma chambre.
Je m'y suis enfermée et j'ai pris un bain. Je me suis mise en pyjama et je me suis allongée sans dire un mot.

Une semaine est passée.

Ça fait une semaine que je n'ai pas vu le dehors parce que ton pote m'a interdit de sortir, va savoir pourquoi.
Ça fait déjà une semaine que je vis ici, et depuis la dernière fois, on ne s'est pas vraiment parlé.
D'ailleurs, je ne connais même pas son prénom.

J'étais dans la cuisine, je me faisais des pâtes. En plus, j'avais un peu pris du poids, c'est normal, je suis H24 à la maison.
Ton pote rentre dans la cuisine et s'assoit sur le bar.

Tu veux des pâtes ?
Il me regarde, mal, oui pour changer, pff, puis il me dit :

Ouais.
Je lui sers des pâtes vu qu'elles étaient à la bolognaise aussi.
Je m'assois en face de lui. Il mange, puis il remarque que je suis en face de lui. Il s'arrête parce qu'il a dû sentir que je le regardais. Il fronce les sourcils et me dit :

Pourquoi tu me regardes ?
Pour rien.
Mange et ne me regarde pas.
Je ne dis rien. Il continue à manger et je décide de lui poser quelques questions sur lui.

En fait...
Il me regarde, genre : "tu veux quoi ?"

Ça fait une semaine que je vis ici...
Et ?
Laisse-moi au moins finir mes phrases !
Tout ce qui sort de ta bouche de succeuse ne m'intéresse pas, petite conne. Graille tranquillement !
Ça ne t'intéresse pas, mais moi si ! Je veux savoir qui tu es, comment tu t'appelles, pourquoi tu ne m'as jamais donné ton prénom et pourquoi tu sors chaque soir à 23h.
C'est bon, t'as fini ? Ce que je fais de ma vie, ce ne sont pas tes affaires, ok ? Fais-toi petite et ne me casse pas les couilles déjà.
Pourquoi tu prends toujours tout mal ?
Oh, tais-toi ! Tu sais quoi, va dans ta chambre, c'est mieux.
Mais...
DÉGAGE !
Je ne dis rien, je prends mon assiette et je vais dans ma chambre avec. Ce mec est trop bizarre, jamais il ne sourit. Depuis que je suis ici, je n'ai jamais vu ses dents dehors, pff.
Je préférais encore comment il était doux quand je l'ai rencontré.

15h30, villa Amal.

Il n'y avait personne chez moi et comment il faisait chaud, ah lala.
Maintenant j'y pense, il y a une piscine ici. 😏
Je mets un maillot de bain une pièce en blanc, il laissait le dos nu et devant, il y avait un grand décolleté en V qui laissait apparaître ma poitrine et une petite barre en fer dorée.
J'ai mis une serviette autour de ma taille, je me suis fait un chignon et je suis descendue me faire un cocktail.

(...)

J'étais en bas... enfin, dans l'eau de la piscine... Je me baignais tranquillement, puis je me suis rappelée que j'avais laissé mes croque-monsieur dans le micro-onde.
Je faisais sortir mes croque-monsieur tranquillement, quand je sens que l'on me prend par la taille.
J'ai senti d'énormes frissons. Ces mains, je suis sûre que c'est lui. Je me retourne et oui, je ne me suis pas trompée.

Qu'est-ce que tu fais ?
T'es sexy toi. T'as vu tes formes, tes hanches, ta beauté, tes lèvres... Putain, tu me rends fou.
Oh, qu'est-ce que tu racontes ? Contrôle ta bouche.
Oui, cette bouche qui va t'embrasser tout de suite.
Hein ?
Il me regarde dans les yeux et il m'embrasse. Je lui mords la lèvre inférieure.

Putain !
Fallait pas me chercher, pervers !
Je prends mes croque-monsieur et je marche jusqu'à la piscine. Je me pose sur le transat et mange tranquillement quand je vois ton pote sortir de nulle part en maillot de bain avec un corps bien foutu.

Pourquoi tu me regardes ? Baisse ta tête.
Je baisse la tête.

Il plonge et m'éclabousse avec de l'eau.

Oh, vas-y doucement, connard !
Petite, ferme-la !
Tsip.
Viens dans l'eau.
Non, pas envie.
Viens !
Si tu crois que je vais t'obéir, tu te mets les doigts dans l'œil.
Je n'ai pas demandé ton avis, c'est un ordre.
Mets tes ordres où je pense.
Il m'a saoulée. Je me lève du transat et je marche jusqu'à la porte du jardin pour rentrer dans la maison.
Ton pote me tire par le pied droit, je glisse et tombe dans l'eau, mais j'étais tellement énervée. Je le frappais sur le torse et il me regardait tranquillement.
J'étais saoulée. Je nage et je sors de l'eau.
Mais il sort directement et me colle à lui. J'étais énervée, et quand je m'énerve vraiment, mais vraiment, mes joues rougissent. J'avais le démon et lui me regardait bizarrement.

Lâche-moi !
Et si je n'en ai pas envie, on fait comment ?
T'as des sérieux problèmes, sérieux. T'es un psychopathe, tu...
Et là, il m'embrasse encore. Mais qu'est-ce qu'il lui arrive encore ? Au début du baiser, je ne comprenais rien, mais il le faisait avec une telle passion, comme cette première fois qu'on s'est embrassés.
C'était trop bizarre, je sentais des trucs chelous.
Je l'arrête et l'éloigne de moi. Je prends ma serviette et je cours jusqu'à ma chambre.
Je m'assois sur mon lit, je serre les draps parce que je me sentais bizarre, j'avais une boule là... Oh mon Dieu, qu'est-ce qui se passe ?
Je dois vite partir de cette maison...

Je me lève de mon lit et je vais prendre une douche.
Après avoir fini, je m'endors jusqu'au lendemain, j'avais pris des somnifères.

Le lendemain matin, ton pote me réveille en me couvrant de baisers.
Je me réveille, je m'assois et je le regarde, choquée.

T'as deux minutes pour te préparer.
Me préparer ? Pourquoi ? On sort ?
T'excites pas vite, quand je te dis de te préparer, tu crois que tu vas mettre quoi, pff.
Attends, tu veux que je m'habille comment, là ?
Oui ! Tu seras en survêt.
Hein ? Pourquoi ?
On va à la salle de sport.
Euh, pourquoi ? J'en ai pas envie.
Mdr, boude pas, t'as vu, t'as pris du poids, là.
Mais c'est ta faute aussi.
Continue à dire n'importe quoi, toi.
Genre je suis grosse ?
Easy, oui, mais ça ne me gêne pas du moment que c'est juste... Euh, tu vois ce que je veux dire.
Il me regarde avec perversité. J'ai tout de suite compris qu'il parlait de mes fesses, je lui donne une petite frappe.
Il me regarde vite fait, puis il sort de ma chambre.
Pff, s'il croit que je vais mettre son sweat, il se trompe.
D'ailleurs, pourquoi il s'énerve, pff.

Je prends une douche, je mets un jean déchiré aux genoux, taille haute, un singlet rose fuchsia et des Huaraches blanches.
Je me fais une couronne vite fait et tout le tralala.

Quand j'ai fini, je vais dans la chambre d'Ayem.
Il était assis sur son lit. Dès que je rentre, il fait une tête chelou, puis me

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Vous avez dit :
La suite
ChatGPT a dit :

ChatGPT
Voici la suite réécrite avec les changements demandés :

Ça fait déjà une semaine que je vis ici et depuis la dernière fois, on ne s'est pas vraiment parlé. D'autant plus que je ne connais même pas son prénom, ni quoi que ce soit d'autre.
J'étais dans la cuisine, je me faisais des pâtes. En plus, j'avais un peu pris du poids, c'est normal, je suis H24 à la maison. Votre pote entre dans la cuisine et s'assoit sur le bar.
Tu veux des pâtes ?
Il me regarde, mal, oui, pour changer. Puis il me dit :
Ouais.
Je lui sers des pâtes, vu qu'elles étaient à la bolognaise aussi.
Je m'assois en face de lui. Il mange, puis remarque que je le regarde. Il s'arrête, fronce les sourcils et me dit :
Pourquoi tu me regardes ?
Pour rien.
Mange et ne me regarde pas.
Je ne dis rien. Il continue à manger. Je décide alors de lui poser quelques questions.
En fait !
Il me regarde, genre « tu veux quoi ? ».
Ça fait une semaine que je vis ici...
Et ?
Laisse-moi au moins finir mes phrases !
Tout ce qui sort de ta bouche de succeuse ne m'intéresse pas, petite conne. Graille tranquillement !
Ça ne t'intéresse pas, mais moi, si. Je veux savoir qui tu es, comment tu t'appelles, pourquoi tu ne m'as jamais donné ton prénom, et pourquoi tu sors chaque soir à 23 heures.
C'est bon, t'as fini ? Ce que je fais de ma vie, ce ne sont pas tes affaires, okay ? Fais-toi petite et ne me casse pas les couilles, déjà.
Pourquoi tu prends tout mal ?
Oh, TGL. Tu sais quoi, va dans ta chambre, c'est mieux.
Mais...
DÉGAGE.

La prostituée  : en réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant