People help the people and if your homesick, give me your hand and I'll hold it ...
Comme chaque matin j'erre dans le salon en regardant chaque recoins de celui-ci. Chaque recoins, chaque pièce qui me fait penser à l'un d'entre eux.Je n'ai pas déménager, cette maison est ce qui me rattache à eux et c'est encore trop tôt. Je les sens encore auprès de moi.
Rien n'a changer de place ici, le vase préféré de maman est toujours poser sur le meuble de la télé et le fauteuil où s'asseyait papa est toujours à la même place. Quelques croquis de Samah sont toujours accroché aux murs, à 13 ans elle avait déjà un sacré talent et elle en voulait faire son métier, c'était une petite rêveuse avec beaucoup d'ambition. J'étais tellement fière d'elle, on était tous fière d'elle.
La chambre de Slimane est rester intact, fan de football, ses posters sont toujours accroché aux murs.
Je me rend à l'hôpital où je travail en tant qu'infirmière. Soigner et aider les autres, c'est toujours ce que j'ai aimé faire.
Je pousse le chariot avec les soins nécessaires pour me rendre dans la chambre d'un patient qui est arrivé cette nuit. Apparemment il a fait un accident de moto.
Je toque et entre par la suite.
- Bonjour. Vous allez bien ? demandais je
- Et vous ?
J'ai vite compris qu'il n'allait pas bien donc je n'ai pas insisté.
Sa voix m'a fait comme un électrochoc.
- Oui merci.
J'ai eu le réflexe de le regarder dans les yeux, on s'est regarder un long moment et c'était assez étrange.
En finissant les tâches que j'avais à faire et en rangeant le tout dans un silence complet je me dirige vers la porte en lui disant de se reposé quand il me dis:
- Vous mentez.
- À propos de quoi ?
- Vous n'allez pas bien.
- Euh... Je ne comprend pas. Qu'est ce qui vous fait dire ça?
- Vous essayez de cacher vos sentiments mais vous oubliez que nos yeux parlent.
Je le regarde avec incompréhension sans rien dire.
- Et les yeux ne mentent pas Basma.
Surprise et confuse, je l'étais. Je sentais mes joues chauffer alors j'ai fuis.
Je suis bien resté debout cinq minutes en plein milieu du couloir le cerveau comme déconnecté.
Des jours passèrent mais je n'allais plus voir ce patient, j'avais peur... Oui peur.
Peur de quoi ? Moi même je ne le sais pas.
Je trouvais toujours un moyen pour que ça soit une collègue qui y aille à ma place. Jusqu'au jour où j'ai vraiment dû y aller.
Je toque et entre. Il dort. Un souffle de soulagement s'échappe de mes lèvres.
C'est en préparant les soins qu'il s'est réveillé et m'a regardé, un regard que je ne pourrais décrire.
- Pourquoi vous me fuyez ?
- Je ne fuis pas.
Bien évidemment il ne me crois pas.
- Vous ne savez pas mentir.
- Je ne mens pas.
- Alors pourquoi tu ne me regarde pas dans les yeux Basma ?
Il prononçait mon prénom d'une manière si délicate que des frissons parcourus mon corp entier.
Je l'ai à peine regardé deux seconde que mes yeux se sont dirigés vers la fenêtre tellement j'étais gênée.
- Tu aide les autres mais tu as toi même besoin d'aide Basma et ça ton regard le crie.
Tout ce qui disait était vrai et ça sonner comme des coups de poignard au coeur.
En un regard cet homme m'avais déjà cernée.

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L'Histoire d'une vie.
Ficção Geral« Cette histoire est dédié à tous ceux qui ont perdu quelqu'un qu'ils aimaient, qui se sont réveillés en pleurs et se sont couchés dans le même état, à tous ceux qui ont dû apprendre qu'il n'y avait pas de mal à aller mal. Survivre, ce n'est pas...