Un virage, des cris, un silence, du sang puis du flou.
Je me réveille en sursaut de mon lit, le visage remplit de sueur, les larmes qui sont sur le point de couler, un cauchemar, le même cauchemar que je fais chaque nuit depuis deux ans.
Vous ne comprenez pas ?
Un accident de la route à fait perdre la vie à ma famille.
C'est comme si je revivais cette nuit, cette nuit du vingt-quatre octobre deux mille treize. La nuit qui a fait basculé ma vie à jamais.
Les larmes coulent tel une chute du Niagara, j'ai toujours cette même douleur au coeur depuis deux ans, une douleur qui s'emplifie de jour en jour.
Chaque jour en me rendant au travail je fais semblant que je vais bien, mais tout ça n'est qu'une mascarade car en réalité je vais mal, je souffre.
Je ne veux pas de pitié, de peine de la part des autres. C'est pour ça que je porte chaque jour ce masque de la fille forte qui à réussi à tout surmonter alors qu'en réalité je suis faible et c'est qu'en passant le seuil de ma porte que ce masque tombe et qu'apparaît un visage rempli de peine et de tristesse.
Après l'accident j'ai consulté un psychologue pendant un an. Une dame qui m'a aidé, même si je n'ai plus aucun contact avec elle.
J'ai une amie. Je dirais même que je ne l'a considère plus comme une amie mais plutôt comme une "soeur de coeur".
Ajiba.
C'est la seule personne qui me reste et sans elle croyez-moi j'aurai flanché depuis bien longtemps, je me serais suicidé.
J'ai tenté de mettre fin à mes jours deux fois et elle m'a sauvée les deux fois.
Elle est agréable et merveilleuse.
Tout n'est pas si rose. Ajiba ne vit plus près de moi à Toulouse, elle est loin maintenant, elle vit à Paris.
Elle y est aller pour ses études à l'âge de dix neuf ans. Au début elle était hésitante parce qu'elle ne voulait pas me lâcher, "m'abandonner" mais je l'ai pousser à y aller. Ça aurait été égoïste de ma part et puis ce n'est pas comme si elle vivait à l'autre bout du monde.
Elle m'appelle plusieurs fois par jour et elle me rend visite quand elle est en vacances.
Elle est directement descendus quand elle a sus pour le drame, qui l'a aussi beaucoup affectée car ma famille était aussi la sienne. Elle est resté trois mois à mon chevet puis je l'ai forcé à retourner à Paris.
Cette femme est une perle rare.
Je l'aime et je l'admire.
Je suis bien resté dix minutes assise à souffler et essuyer mes larmes.
Il est six heure du matin et l'envie de dormir n'y est plus. Je me prépare à l'avance et m'installe sur le canapé le regard fixé sur une photo de mon frère et mon père qui est collé au mur.
Tout ses souvenirs me font tellement de bien mais aussi tellement de mal.
Mon Dieu appaise cette atroce douleur qui est au fin fond de mon coeur.
Mon nom est Basma et je vous raconte mon histoire.
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L'Histoire d'une vie.
Fiksi Umum« Cette histoire est dédié à tous ceux qui ont perdu quelqu'un qu'ils aimaient, qui se sont réveillés en pleurs et se sont couchés dans le même état, à tous ceux qui ont dû apprendre qu'il n'y avait pas de mal à aller mal. Survivre, ce n'est pas...