« Cette histoire est dédié à tous ceux qui ont perdu quelqu'un qu'ils aimaient, qui se sont réveillés en pleurs et se sont couchés dans le même état, à tous ceux qui ont dû apprendre qu'il n'y avait pas de mal à aller mal.
Survivre, ce n'est pas...
Pourquoi je n'arrive pas à faire ce deuil ? Pourquoi je n'accepte pas ce décès ? Non j'arrive pas accepter qu'ils soient mort, ils m'ont laisser seule au bout du gouffre, mal en point, triste et j'en passe.
Au final je pense que le deuil n'existe pas. On se souvient. On se souviendra toujours de tout. Dans les moindres détails comme l'a dit Bertrand Betsch.
Quelques fois j'ai juste envie de fuir, fuir cette vie.
Partir dans une autre ville ou un autre pays rien que pour quelques jours me ferait du bien je crois.
Ma vie est un désastre mais personne ne le voit car je suis très poli: je souris. Je souris parce que je ne veux pas l'a montrer cette putain d'souffrance.
Parfois ça va, le soleil brille, le monde est actif, le boulot, et puis quand vient la nuit, quand arrive le silence, le vide, les pensées resurgissent.
C'est tuant les souvenirs...
Mes lèvres sourient mais pas mes yeux, ce que me dit souvent Serhat.
Les mois passe et on se rapproche, on est de bon potes. Il est spécial Serhat, en fait il est un peu comme... moi. C'est un homme bien, drôle, pas lourd. Quand je suis avec lui, c'est comme si j'oubliais tout mes soucis, mes frustrations tellement il me fait rire. On est complices, on se cherche, on se chamaillent, on se taquine comme des enfants et moi j'aime bien, ça me fait passer de bon moments avec une personne que j'apprécie. Et puis il est beau aussi on va pas se le cacher, son regard, son sourire, il doit en faire chavirer des coeur. D'ailleurs je me demande bien si il n'a pas une copine, il ne me l'a jamais dit, après c'est sa vie privée j'ai pas à m'emmêlé.
Je vais vous raconter une anecdote qui s'est passer il y a un mois.
Le jour où j'ai décidé de tout lui avouer.
C'était un soir de printemps, on s'était allonger sur une colline, les pensées ailleurs dans un silence complet que cette phrase est sortie de ma bouche.
- Ma famille est morte il y a deux ans. dis je les yeux rivés au ciel
Je l'ai regardé et il était assez surpris mais il n'a rien dit sur le moment.
- Mon père, ma mère, mon petit frère et ma petite soeur. Ils ont perdu la vie le vingt-quatre octobre deux milles treize. Un virage, des cris et du sang... Tu sais ça s'est passer tellement vite, en une fraction de seconde tout à basculé.
Les larmes commençaient déjà à couler sans que je ne le veuille.
Il m'avais pris la main tout en l'a caressant doucement de son pouce.
- Basma...
- Non t'inquiète ça va. Laisse moi parler. J'arrive pas à faire le deuil, ça fait déjà deux ans mais j'arrive pas. Toujours des souvenirs qui me font souffrir encore plus. Quand je rentre chez moi le soir, c'est là que le masque de la fille souriante tombe, j'me retrouve toute seule dans un silence pesant, juste la télé qui fait son bruit et ça me fais mal tu vois. Je sais pas ce que je peux faire pour que j'aille mieux, vivre l'esprit et le coeur léger apaiser. Bref je pense que t'as compris, tu m'a cernée dès le premier regard.
J'essuyais mes larmes pendant que lui caressait toujours ma main. On s'est regarder yeux dans les yeux durant quelques secondes puis il m'a pris dans ses bras et vous pouvez pas savoir comment ça m'a fait du bien.
- Ne m'abandonne pas. dis je au creux de son oreille
- Jamais crois moi.
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À ce moment-là j'me suis dis que peut-être grâce à lui j'allais aller mieux.