"Stay low, stay quiet, keep it simple, don't expect too much, enjoy what you have."― Dean Koontz
Bien entendu tout ce qui s'est passé dernièrement a pu te choquer. Ma vie comme tu avais bien pu le remarquer a basculé complètement.Surement tu as pensé que j'ai fait une grosse dépression ou un truc du genre. Imagines-toi que cela n'a pas été le cas. Cela fait déjà deux mois depuis qu'Erich est parti. Bien évidemment, j'avais beaucoup pleuré, je pensais que je n'allais pas pouvoir tenir le coup. Ça m'avait fait très mal qu'il soit parti d'une façon aussi brutale. Erich. Mon Erich. Ce jour-là je pense que la première chose que j'ai pu faire était d'aller à l'hôpital. Je l'ai vu... On m'avait laissé voir son corps... C'était comme s'il était en train de dormir. Oui comme s'il était parti dans un monde de rêve. Un monde où il m'attend quoi... Je n'avais pas pu m'empêcher de le toucher. Sa peau était froide... Je n'arrivais pas à croire que ces magnifiques yeux bruns m'étaient fermés a jamais, que ce sourire de barbelés m'était a jamais refusé...que je ne pourrai plus sentir la chaleur de son corps ni me rassurer en l'embrassant. Je n'arrivais pas à croire qu'il s'était éteint, juste comme ça. Tout simplement.
Apres l'enterrement, ses parents m'avaient demandé si j'avais assez de courage pour me rendre dans sa chambre parce qu'apparemment il tenait que j'y aille après sa mort. Elle avait même été fermée par lui. Après m'avoir donné la clé, je suis rentrée. Tu sais, ça m'avait fait très bizarre de rentrer dans sa chambre sans qu'il ne soit là. C'était comme violer son espace personnel. Enfin.
Son odeur était nettement perceptible a l'intérieur. Le lit était bien fait. J'ai trouvé une boite dessus, comme une boite de chaussures. Il avait pris la peine de le décorer avec du papier décoratif. Je m'étais assise sur le lit et ayant essayé tant bien que mal à retenir mes larmes, je l'ai ouvert. En premier lieu, j'ai trouvé un médaillon en or. Il était dans une petite sacoche en dentelle dans laquelle se trouvait un petit mot : Porte-le en souvenir de ton cher Erich. Je l'avais immédiatement mis. Je le porte actuellement. Ensuite, j'ai trouvé un de ses t-shirts que j'aimais bien avec son odeur incrustée dessus. Ensuite... j'avais trouvé un lot de lettres. Des « open When letters » Il m'a demandé d'ouvrir chaque lettre à un moment précis de ma vie.
Bien sûr que ça m'a touché.
Bien sûr que j'en ai pleuré.
J'avais même voulu le rejoindre.
Et c'est là, dans cet instant de désarroi intense que j'ai vu ce qu'il voulait me dire.
Et c'est là que j'ai compris.
Oui j'ai fini par comprendre.
Et ça m'a aidé.
Beaucoup aidé.
Je me suis toujours attachée à ma vie de solitaire et je me suis toujours plainte d'être seule, de n'avoir personne à qui parler ou personne pour me comprendre. Je me suis toujours trouvé des défauts ou j'ai toujours essayé de paraitre parfaite aux yeux des autres. Avec Erich, tout a changé. Certes j'avais trouvé quelqu'un à aimer, quelqu'un qui m'aimait et quelqu'un qui était toujours là pour moi. Mais je me suis rendue compte qu'à cause de ça je tournais dos a toutes les autres personnes qui voulaient de mon amitié, de ma compagnie... De Chloé qui est actuellement mon amie la plus proche, pour ne pas dire meilleure amie. Erich a toujours voulu que j'aie une vie sociale épanouie mais je m'entêtais à ne pas le vouloir.
Ce n'est qu'à sa mort que j'ai tout compris.
Sans les autres on est rien.
Certes, tout le monde ne va pas m'aimer, m'apprécier, vouloir de ma compagnie. Mais je suis sure qu'il y a des gens qui n'attendent que ça, que je leur fasse confiance et qu'ils me fassent confiance. La solitude ne mène rien qu'a bâtir des murs immenses autour de soi. Les coupures à la lame non plus. J'avoue ça a toujours été gênant pour moi lorsque quelqu'un les remarque et me demande : Qu'est-ce que tu as au bras ? Maintenant je pense que je n'ai plus honte d'elles. Ce n'est pas de ma faute tout de même si je n'avais pas compris le mécanisme de la vie. Je me contente d'être positive, de vivre ma vie simplement, d'aimer mes parents et mon frère peu importe ce qui pourrait arriver.
Erich savait qu'il était malade.
Cela ne l'a pas empêché d'être positif, bien qu'il eût tenté une tentative de suicide mais jusqu'alors, il m'avait toujours poussé à être positive, à accepter la vie telle qu'elle est, à la vivre pleinement, simplement, en faisant le bien le plus souvent que possible. Actuellement j'ai découvert un réel plaisir à sourire a des inconnus. Même si la mine de là personne était triste ou maussade, elle répond au sourire. Je pense que ça c'est quelque chose.
J'ai peut-être été la fille la plus dépressive qui n'aie jamais existé mais maintenant je pense que tout cela a changé.
J'ai changé.
A toi,
Je te remercie d'avoir lu mon histoire. Merci d'avoir pris ton temps pour me lire. Je sais que tout au long de mon histoire tu as pu penser mal de moi. Ça arrive tu sais. Tout arrive.
Il est temps de tout clore à présent. Il y a tant d'autres livres à lire ! Merci d'avoir cru que j'ai existé dans ces lignes et merci de m'avoir fait vivre en me lisant. En fermant ce livre, mon cœur, mon âme, le fond de ma pensée resteront enfermés attendant une autre bonne personne pour les libérer...
Que dire d'autre... ?
Merci.
Merci d'avoir cru en moi.
Leika Gemain.
Chere lectriice cher lecteuuurrr,
Enfin je termine avec cette fabuleuse histoire!
Mercii a tous ceux qui m'ont encouragé a poursuivre l'histoire quand j'étais en pleine paresse!
Un merci special a mes lecteurs favoris :
- Monsieur Capucin ( mon username est Capucine donc essayez de comprendre :D)
- Edouard
-Mes adorables cousines.
-Et tous ceux qui ont lu, qui ont partagé The Lonely!
L'histoire est officiellement terminée. Merci de PARTAGER PARTAGER PARTAGER PARTAGER (via facebook,twitter,what'sApp etc) parce que je pense que j'ai besoin du maximum de lecteurs pour entammer une autre histoire ou peut etre penser a mettre tout ca sur papier!
Merci...
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The Lonely
General FictionJe t'assure, tu ne sais absolument rien de ce que je ressens au fond de moi.