Le camp des Loups

Chapitre 1

La logique vous mènera d'un point A à un point B.

L'imagination vous mènera partout.

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Tous les matins de printemps, la ville était éclairée par un fin rayon de soleil. Les maisons aux briques de différents coloris surplombaient la rue. Une ombre y passa et avança jusqu'à une allée remplie de commerces et petites boutiques. L'ombre s'arrêta devant un magasin affichant un grand panneau "GRAND VIDE ! TOUT A MOITIE PRIX ! " et entra. Lorsqu'elle ouvrit la porte de la boutique, une petite sonnette retentit. Le vendeur se retourna entendant le bruit, mais ne vit rien. Il vaquait à son occupation. Une fille d'une quinzaine d'années sortit des cabines d'essayages sans bruit. Silencieuse, elle prit un sac à dos noir qui trainait sur l'étalage et entreprit de le remplir d'un pantalon noir, d'une tunique bleue et d'une veste en jean grise. Là, le commerçant se retourna et découvrit une adolescente habillée avec un vieux pull trouvé dans la rue qui était en train de le voler.

A ce moment, un jeune homme qui devait avoir dix-huit ans entra et vit le commerçant crier au voleur pendant qu'une fille essayait de lui échapper et de sortir. Cette dernière avait le visage découvert et sautait partout dans la pièce. Lorsqu'elle voulut sortir, elle fut retenue par le grand homme.

La jeune fille le regarda avec des yeux emplis de haine, elle essaya de le pousser, le frapper pour pouvoir sortir... Mais il ne bougea pas.

-- Mais qui es-tu !?! Cria la fille aux yeux verts.

Il ne répondit pas.

-- Espèce d'Humain sans cervelle !! S'insurgea-t-elle, va crever en enfer !

La voleuse le regarda avec des yeux mi énervés, mi étonnés. Le mystérieux jeune homme observait celle-ci : elle avait les yeux vert-pomme, ses cheveux chocolat s'emmêlaient, elle était vêtue d'une robe noire qui lui arrivait aux genoux et d'un pull bleu délavé. Ses mains étaient toujours prisonnières des siennes, elle plissa légèrement son petit nez.

-- Comment tu t'appelles ? Demanda-t-il froidement.

-- Oui, comment tu t'appelles ?! Renchérit le vendeur.

-- Et toi comment tu t'appelles ? Dit-elle, un ton prétentieux dans sa voix en soulevant ses sourcils.

-- Alex, répondit-il sans conviction.

-- Enchanté Alex, lança-t-elle en faisant un faux sourire, j'aurai été suuuper contente de faire ta connaissance mais comme tu dois le savoir je suis sapée comme une clodo et j'aimerais que tu me laisses partir.

-- Ton nom, continua Alex.

-- Oooh, si tu insistes, avança-t-elle. Mon nom c'est Inconnue.

-- Tu te fiches de lui, petite impertinente, dit le vendeur.

-- Absolument..., Inconnue fit mine de réfléchir, ah ben oui, je me fous de lui.

-- Stop, arrête de jouer à la maligne alors que tu ne l'es pas, s'énerva-t-il, ce garçon est un membre du Conseil alors un peu de respect !

-- Ooh, mon dieu, il est membre du Conseil ! Elle se retourna vers le vendeur et dit, la mine grave : « Tu crois que c'est parce qu'il fait partie du Conseil que je lui dois le respect ?, tu sais combien de personnes sont mortes à cause de lui ? Il y a des gens qui crèvent autour du Conseil, qui souffrent et eux, ils continuent à prendre leurs petites décisions débiles! Alors écoute-moi bien espèce de...de..... VA TE FAIRE FOUTRE !!

La jeune reporta son attention sur Alex qui la regardait avec des yeux disant : "je comprends moi aussi, j'ai vécu ça". Pourtant, son visage demeurait froid et fermé et ses mains enserraient encore ses poignets.

Inconnue essaya encore une fois de se débattre, mais le membre du Conseil la tenait sans flancher. Elle lui donna des coups de pieds, tenta des balayettes. Elle pleurait de rage. Quand enfin elle se calma, l'adolescente observa Alex : il était bien bâti avec de larges épaules et un torse musclé. Plus grand que Inconnue qui pourtant avait une taille normale pour son âge, Alex avait des yeux brun profond, des cheveux châtains, des sourcils épais et une petite cicatrice sur le front. Dans d'autres circonstances, elle serait tombée sous son charme.

-- Tu vas venir avec moi maintenant, dit-il avec le plus grand calme, mais d'abord tu vas déposer ce sac.

La jeune fille acquiesça. Il sentait la forêt et l'air frais, elle suivit le jeune homme qui la tenait par la main sans se faire prier.

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Voilà premier petit chapitre, dites moi si il en faut plus long.

Des bisous <3<3<3