Une militaire au cœur de pierre

Chapitre 1

"Si la vie existait en tant que personne, et que ses yeux pourraient tuer juste en effleurant votre âme, elle l'aurait déjà fait..."

Je me réveillais et regardais l'heur qui s'affichais sur mon téléphone : 4h40 am. La base ne se lève pas avant 7h00 am, mais je sais déjà que la nuit est fini pour moi. Je me lève donc et me dirige vers ma salle de bain personnelle (c'est également la seule chambre qui en possède une). Une fois déshabiller je me place sous l'eau chaude et détend chacun de mes muscles. Je réfléchie a ce que j'allais faire de mon "temps libre", il me restait environ 2h pour faire ma petite routine habituelle et partir en mission. Je sortis de l'eau, me séchais énergiquement et rapidement, enfilais un treillis bleu marine, un t-shirt blanc, des rangers noirs et attachais mes cheveux lisses et trop long a mon goût en une queue de cheval haute. Une fois prête je pris un petit instant pour regarder mon reflet, intriguée, dans le miroir de ma chambre : je voyais devant moi une femme à la peau tout juste bronzé, aux cheveux couleurs miel, au yeux en amande aussi bleu et froid que l'eau glacé du pôle nord, des pommettes hautes et bien dessinées, une bouche sensuelle aux lèvres pleines, un cou gracile, des formes généreuse sans être trop proéminentes, un ventre plats et musclé, des bras fins et robustes et de belles jambes fines...

Je ne savais pas trop quoi penser de mon physique, je ne me trouvai pas moche, mais pas sensationnelle non plus. On regardais souvent bizarrement pour mes yeux, avec ce bleu très clair tirant sur le blanc au bord de la pupille, j'avais l'impression d'être une bête de foire, un monstre, une abomination. Mais j'avais vite compris qu'en plus de mon physique, la plus par des gens avaient un problème avec mes capacités : depuis mon plus jeune âge je me suis entraînée encore et encore sans relâche pour être au plus au niveau, travaillant chaque points faibles et chaque failles dans le seul but d'être une arme à moi toute seule, mon équipe me porte beaucoup d'estime et de respect et n'éprouve aucune difficulté a obéir a mes ordres malgré le fait que je sois plus jeune qu'eux, mais ils éprouvent eux aussi de la peur envers moi. Je me demande si c'est mieux ou moins bien que la pitié occasionnelle que le mon sert la plus part du temps. Je ne possède pas de famille, ni d'ami, puisque je ne les considère pas comme tels. J'effectue la quasi totalité de mes missions en solo pour toute ces raisons, mais on m'a quand même affecter une équipe pensant que ça m'aiderait ou me serait utile...

Je sors rapidement de ma chambre quand je vois qu'il est 5h, je traverse les couloirs et descende les escaliers de mon bâtiment sans le moindre bruit. J'ai appris il y a très longtemps que le silence est la meilleure des sécurités ; car celui qui marche a couvert sans la moindre discrétion se fera toujours plus repérer q'un autre a découvert qui se déplace silencieusement.

Une fois dehors je me dirige vers les stand de tire. La brume ne c'est pas encore levé mais connaissant le chemin par cœur je ne me perd pas. Je regarde autour de moi une fois arrivé, mais il n'y a personne. Bien. Je me dirige vers une espèce de cabane en PVC où son entreposer les différents calibres. Je me choisis un Barrett M82 ou M82 pour faire cours et m'installe a une des extrémités du stand. Je m'installe méthodiquement puis prend un respiration en fermant les yeux et me concentre. Et là c'est le vide, je me coupe de tout, j'oublie les merdes de mon passé, les merdes de mon présent, mon environnements, tout. Je me focalise seulement sur ma cible, laissant mon esprit aussi vide que possible et en alerte. J'ouvre les yeux et me place derrière mon viseur : la cible est a plus de 3 km... Pour un Navy seals lambda cette distance est impossible à faire. Mais je ne suis une militaire lambda et une fois de plus j'ai reculer la cible de la dernière fois : elle est maintenant à 3 420 m. Je souffle l'air de mes poumons et tire. Une fois, deux fois, trois fois, je vide le chargeur. Je regarde dans mon viseur et observe ma cible : les balles sont toutes passées a un seul et même endroit, traversant le pauvre mannequins de par en par, à la tête.

Je regarde ma montre a mon poignée : 5h45. Je me relève avec aisance et me tourne pour reposer mon arme dans la cabane. Je me dirige vers la salle de sport et me défoule un bon coups, enchaînant course, abdos, sac de boxe et tractions. Il est alors 6h20 quand je m'arrête et retourne  mon baraquement, je reprend une douche, m'habille de vêtements propres et prépare mon packtage pour la mission. A 6h40 je suis prête et me dirige vers le réfectoire tranquillement et toujours en silence, regardant par les quelques fenêtres le soleil se lever.

Une fois arrivée a destination je mange rapidement en remerciant la cuisinière d'un sourire pour le repas qu'elle me prépare tout les matins. Elle est la seule personne que je cotoie vraiment ici, elle m'appelle mon petit comme si j'étai son enfant et ça me fait du bien. Avant de partir elle me tend un espèce de baluchon avec des rations de nourriture. Elle me fait un clin d'œil quand je la remercie. Je m'en vais, me change en tenue de combat ou de terrains, récupère mon sac, et fait mes "adieux" au colonel.

Me voilà partie pour une bien morne aventure.

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Voilà premier chapitre un peu long et qui vous paraîtra un peu chiant mais pour la mise en place c'est essentiel donc prenez votre mal en patience et attendez la suite !

Bisous a tous et bon courage pour la semaine de cours qui arrive !

A*