Letters for Newt

Lettre 4

Cher Newt,

Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas écrit. Excuse moi.
Tu sais, je ne t'oublie pas malgré tout, ça, je te le promets. Mais j'essaie de..prendre sur moi et d'être fort en essayant de reprendre une vie normale.Normale. Comment elle pourrait être normale sans toi ?.. Mon dieu... Je suis tellement idiot, excuse moi Newt. Excuse moi pour tout.
Les gens peuvent être très discrets sur leur douleur, leur souffrance, et tu sais que je suis plus du genre à fuir et à me taire dans ma carapace plutôt qu'à en parler mais..j'avais besoin de t'en parler, de te parler. Tu me manques bordel.
Si j'avais l'option de choisir où je pouvais aller dans le monde entier, mon « quelque part »deviendrait « quelqu'un » et ce serait toi. Si tu étais encore de ce monde...
J'aimerais te kidnapper et te garder rien que pour moi, à jamais.
C'est comme si j'avais été empoisonné ou comme si j'étais en plein cauchemar. Je n'ai pas l'antidote ou l'envie de me pincer pour m'en sortir, je suis juste là, coincé dans l'obscurité sans voir de lumière depuis des mois. Même si je sors, que je vois du monde et que..oh, tiens, j'ai revu Thomas. Il va bien, ne t'inquiètes pas pour lui, ne t'inquiètes pas pour moi non plus à vrai dire, on va bien. On essaye d'aller bien. On se retrouve en duo..sans notre petite pièce de puzzle manquante pour constituer notre trio du tonnerre.
Parfois, j'ai l'impression que le temps se met à ralentir, de plus en plus, jusqu'à ce qu'il s'arrête complètement. Et là, sans bruit, sans toutes ses pensées qui m'empoisonnent, je deviens..moi, dans une genre de quatrième dimension et j'ai parfois l'impression de te voir, toi.
AvecThomas, on a encore quelques absences, tous les deux, ou parfois on voit ou on entend des choses comme ta voix, mais on se rend rapidement compte qu'on devient juste fous. On est fous Newt,complètement fous depuis ton départ. Tu nous manques tellement...Tu me manques horriblement.
Je me dis même que 'l'alcool pourrait être mon antidote mais Thomas vient rapidement à mon « secours ».Heureusement qu'il est là, même si j'aurais préféré que tu sois là aussi, avec nous.
Bientôt, tu ne seras plus qu'un souvenirs qui essayera de s'estomper avec le temps. Et je ne veux pas ça. Je ne veux pas t'oublier. Je ne t'oublierai jamais. Jamais !
D'un côté, je ne dis que tu es mieux où tu es. J'essaie de me dire que tout va bien pour toi, même plus que ça va pour nous, pour moi.Idiot heureux que tu dois être de me voir de là où tu es, écrire mes lettres débiles. Mais j'écris parce que je me dis que ça peut te faire plaisir et j'imagine alors ton sourire et tout va mieux.

Excuse moi encore pour tout, et pour le fait que cette lettre soit très courte mais la qualité dépasse la quantité et le peut que j'ai écrit m'a redonné le sourire que j'avais perdu ces derniers jours. Merci. Merci pour tout Newt. Même sans être là tu arrives à me faire du bien.
Je clôture donc cette seconde lettre bien merdique et tu me pardonneras pour ça, j'en suis sûr.

P.S. :Je suis sûr que tu souris ou que tu te moques de moi de là où tues.
P.P.S. : Merci pour tout, je ne t'oublierai jamais et toi, j'espère que tu ne m'oublieras jamais où je te le ferai payer ! (Je rigole, évidement. Je te plaquerai juste au sol dans la boue de notre ancienne « maison ».)
P.P.P.S. :J'essaie de t'écrire rapidement, au revoir pour l'instant.

-Minho.