MA VIE ILLICITE [PAUSE]

Partie 4:

Précédemment:

Yaz : Maman voulait pas que j'élève Alma... Elle trouvait que c'était trop de responsabilité pour moi.

Moi : Et papa... Il a dit quoi ?

Yaz : Il était d'accord, mais il accepté mon choix. Je suis parti pour les laisser vivre leurs vies tranquillement. J'ai un travail, et un endroit où loger.

Moi : Qu'est-ce que j'aurais fait sans toi ?

Maintenant:

Il hausse les épaules en rigolant.

Moi : Je te remercie pour toute ces années.

Yaz : Ne me remercie pas, s'il te plaît.

Moi : Hmm...

Ça ne m'étonne même pas que mes parents aient agi de cette façon. Je les comprends même... Je donnerais ma vie à Yaz s'il le faut. Je ne serais jamais assez redevable...

Moi : On a mis la table. Vient on va manger. Aux faites maintenant, tu habites où ?

Yaz : Après ton départ je supportais plus de vivre au quartier donc je suis carrément partie de la France. Je me suis installé en Espagne, dans une villa.

Moi : C'est super loin ! Ça veut dire on rentre comment ?

Yaz : Faudrait d'abord t'acheter des habits.

Moi : Ouais c'est vrai...

Yaz : T'as maigri... C'est horrible en dirait une anorexique.

Avant, j'étais bien formé en bonne santé et je mangeais bien. En arrivant à la prison... Tout est devenu un peu sombre pour moi. Je mangeais moins parce que j'avais moins faim. Les gens de la prison m'ont fait aller voir une psy... Je faisais une dépression... Enfin bref... A quoi bon se rappeler de tout ça.

Moi : Cool, merci c'est gentil.

Yaz : Le prend pas mal c'est juste que t'as la peau sur les os là.

Moi : Bref, vas-y vient.

On rentre dans le salon. Les gars ont fait un barbecue. Y'avais de tout de la salade (maïs, tomates et tout), du riz, des pâtes. En viande du POULET c'est la vie, le poulet, merguez saucisse tous ce que vous voulez.

Bref, on finit de manger. C'était grave bon, mon ventre il pète là.

On débarrasse, je vais laver la vaisselle avec Jen (Jensen) alors faut que je vous explique son deuxième prénom est Jensen mais elle s'appelle Jenny alors la plupart du temps on l'appelle Jen. Je nettoie et elle essuie.

Jen : C'était comment là-bas ?

Moi : Où ?

Jen : A ton avis ?

Moi : Ah... C'est cool mais au début c'était dur...

Jen : Avoue tu t'es fait péter la gueule ?

Moi : Ouais, au début par une meuf qu'on appelle Red.

Jen : C'est son vrai nom ?

Moi : Non, on l'appelle Red parce que quand elle frappe quelqu'un y'a toujours du sang qui coule de partout.

Elle part dans un fou rire.

Moi : Pourquoi tu rigole ?

Elle : Ah non, je respire plus...

Elle crie de rire.

Moi : Mais c'est vrai. Tu sais pas un jours, elle a gifler un garde. Il a saigné du nez, j'ai vu flou.

Elle rigole de plus en plus. Je rigolais avec elle, ce que je dis c'est improbable mais la vie de moi c'est vrai elle l'a juste giflé, il a saigné du nez.

Jared rentre dans la pièce.

Lui : Pourquoi vous rigolez ?

Jen : Elle... Elle... Elle *rire*

Moi : Je lui ai racontée un truc qui s'est passer en prison.

Jared : AAH... Ok.

Moi : Pourquoi tu cries ?

Jared : J'allais éternuer.

Jen : Elle a dit y'a une meuf qu'elles appellent Red en prison et genre elle a gifler un garde il a saigné du nez.

Il commence à rire et il est parti.

Jen : Pourquoi elle t'a cassé la gueule ?

On va retourner en arrière.

Flashback :

Ils m'ont fait monter dans un mini-camion. Il y a deux filles de mon âge enfin à peu près. Puis d'autres filles vraiment plus âgées que nous. Personne ne parlait.

Mon cœur bat à la chamade. J'ai peur de me retrouver dans une cellule avec une meuf qui a tué quelqu'un. Elle a pas tué un inconnu... Elle a tué son grand-frère.

- Je vous passe le trajet -

Mes chevilles et mes poignets sont menotter. Je marche et je vois que les couloirs sont sombres. Mon cœur me fait de plus en plus mal, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. La gardienne qui est devant moi s'arrête devant une cellule.

Elle me détache et ouvre la cellule.

Gardienne : Bonne chance et reste en vie.

Il y avait une fille couchée sur le lit du haut. Je me suis mise sur le lit du bas. Je préfère ne pas parler. Je m'endors.

J'entends des bruits de bizarre comme quand on allume un briquet. Une lumière jaune oranger n'arrête pas de bouger devant mon visage. Mes paupières sont fermées, je le sens en plus c'est chaud.

J'ouvre mes yeux... Une grande flamme de briquet se tenait droit devant mon œil gauche. C'est un briquet zippo, c'est ceux genre on lève le capuchon et on appuie même la flamme reste allumer.

J'ai sursauté et j'ai poussé sa main. Le briquet est tomber sur son pantalon, une flamme s'est allumée. Elle s'est mise a hurler comme si elle brûlait de l'intérieur, en frappant sur la flamme, elle faisait que de m'insulter. Je ne comprenais pas ce qu'elle disait, elle avance vers moi en me poussant.

Gardienne: FERMEZ-LA *elle me regarde* TU VIENS D'ARRIVER ET TU FAIS DÉJÀ DES PROBLÈMES.

Je me suis recouchée, je ne savais pas quoi dire. Je sais pas comment sa fonctionne ici, je préfère faire profil bas et pour l'instant oublier ce mauvais moment.