partie 8 :

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Précédemment :

Yaz : Bon le temps que t'assimile tout ça. Je vais te montrer ta chambre. Comme ça, tu vas faire un bon bain et entre temps, je vais commander. Si quand tu sors je suis pas là c'est que je suis parti dormir. Je suis crevé.

Je le suis dans le silence. Le couloir est assez lumineux, je vois une porte avec des dessins ça doit être la chambre de ma petite fille. Il ouvre une porte qui se situe à côté de celle remplit de dessin. J'entre dans la pièce, elle est lumineuse comme le reste de la maison. Un lit deux place avec une grande armoire. Il y a même un bureau et une télé sur le mur. Une couleur bien jaune clair, il a pas oublier ma couleur préférée.

Yaz : Ne t'inquiète pas tout va bien se passer. Je suis là. 

Maintenant :

Je me retourne pour lui demander des vêtements, mais il a disparu. Il pense qu'on est dans Harry Potter, il vient et disparait comme ça. Bon... Ce n'est pas grave. Je ferme la porte et j'ouvre la porte de mon placard. A l'intérieur, mes anciens vêtements... La porte s'ouvre, mon frère apparait dans l'encadrement de la porte.

Yaz : Ah oui... Ce sont tes anciens vêtements... Tu peux les porter le temps qu'on en achète des nouveaux ?

Je sursaute et me cogne contre la porte de l'armoire. Pourquoi il apparait et disparait comme ça ?

Moi : Heu...

Yaz : Je rigole ! Tiens !

Il me tend quatre sacs de vêtements.

Moi : Tu connais pas ma taille...

Yaz : Ne me sous-estime pas !

Je prends les sacs et il sort de la chambre en fermant la porte derrière lui. Je prends un peignoir à l'intérieur de l'armoire ainsi qu'une serviette. Tout ce qui pourrait me servir pour que je puisse sentir bon est emmené dans la salle de bain.

Après avoir pris ma douche, je ressors toute propre. Bizarrement, la pièce a un miroir plain-pied. Enfin, c'est pas bizarre, mais je crois ne jamais en avoir eu ou vu dans la vraie vie. Je laisse tomber ma serviette sur le sol. Je m'approche lentement de mon reflet. Mes côtes et mes vertèbres sont visibles à travers ma peau. J'ai perdu beaucoup de poids... Là-bas, l'alimentation était dure, la nourriture était pas dégueulasse c'est juste que je déprimais beaucoup... Je devais même voir la psychiatre. Je vois bien que j'ai perdu trop de poids, j'ai la peau sur les os. Je ne veux pas revivre ces moments. Je ressens une envie de vomir, je me baisse pour immédiatement enfiler ma serviette. Je finis de m'essuyer puis j'enfile un jogging avec un t-shirt large. Les vêtements sont à ma taille... Comment est-ce qu'il a fait ?

Je suis prête alors je sors de la salle de bain. Je peux enfin aller manger dans la cuisine. J'espère que la livraison est déjà arrivée. J'arrive dans la cuisine. En arrivant, je vois deux sacs d'un restaurant espagnole. De toute façon on est en Espagne... Donc c'est normal. Dans les sachets, je trouve trois portions de paëlla avec des tapas. Et sans oublier du soda. Ça fait une éternité que j'en ai pas bu. Il veut me faire grossir ou quoi ? Peut-être que mon apparence le dégoute... Je mange tranquille, puis nettoie les traces de mon passage.

Direction le vaisseau du sommeil, je suis vraiment pas fatigue, mais j'ai cette impression de fatigue. Je me couche dans mon lit et j'allume la télé. Je zappe un peu et puis je m'endors.

- Je vous passe jusqu'au lendemain au dîner -

On s'assoit tous à table. Ça sent très bon, il avait fait un plat et dessert originaire de nos pays. Du calafate, un plat angolais (me jugez pas si je me trompe) c'est des bananes et des patates douces avec du poisson grillé. Habichuelas con dulce, qui est républicain dominicain.

MA VIE ILLICITE [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant