La planète Oynora

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La  planète où nous allions nous poser était habité. j'avais suivant les ordres de monsieur Spock demandé en code universel aux dirigeants de la planète la permission de nous y téléporter. Ils avaient accepté et nous avaient donné toutes les indications nécessaires à notre reception. j'appris que cette planète s'appelait Oynora. J'étais heureuse de quitter le vaisseau de prendre un bol d'air même en sachant ce que je risquais car c'était une chance inouïe de faire connaissance avec d'autres civilisations et puis cela me faisait oublier Dams et ses projets sordides.  Nous allions être à quelque part des pionniers sur cette planète car personne à bord de l'Enterprise ne la connaissait. Je me demandais comment les choses allaient se passer, Je m'imaginais déjà conversant avec tout mon savoir en langues intergalactiques. Cette sortie était aussi pour moi une occasion de me sentir fier et utile dans une mission officielle.  Monsieur Spock avait préparé pointilleusement notre périple, nous donnant nos instructions comme à son habitude. Cependant Il nous fit par de sa décision de ne pas aller à la rencontre de ce peuple inconnu avec nos armes, la paix et le dialogue étaient sans doute à ce prix. 

Nous étions dans la chambre de téléportations.  En quelques fractions de secondes, Spock, Mc Coy et moi posions les pieds sur Oynora. L'air y était agréable  à respirer, l'environnement verdoyant, tout était propre et limpide, on aurait dit que chaque feuilles d'arbres avaient été nettoyées. Un petit ruisseau coulait non loin, son bruit était reposant, tout sentait la tranquillité. Alors que nous étions paisiblement entrain d'admirer le paysage, une petite délégation d'habitants vinrent à notre rencontre.

-Bonjour,  dis je, en accompagnant mes mots avec un langage des signes et un grand sourire afin que nos interlocuteurs se sentent en confiance. 

-Bourousequa, me répondit doucement un petit homme mince avec des cheveux noirs et soyeux.

Ce langage m'était inconnu mais j'apprenais vite. J'avais travaillé dur durant mes études pour devenir performante. Cet homme devait être le chef, derriere lui se tenait quatre Oynoriens  qui  nous observaient calmement. Puis le chef  se mit à parler un autre dialecte que je connaissais bien, ce qui laissait penser d'une part qu'il souhaiter établir un dialogue avec nous et d'autre part qu'une autre civilisation était déjà venues sur leur planète. Cela allait faciliter ma tache d'interprète, aussi  je pus facilement présenter monsieur Spock ainsi que Mc Coy et moi même, ensuite je m'adressai à notre commandant en second  : 

-Monsieur Spock, puis je leur proposer un traducteur électronique car ils parlent un langage répertorier dans notre logiciel.

-Vous pouvez madame Trend, me répondit monsieur Spock satisfait de pouvoir communiquer rapidement.

Je me mis donc à parler le dialecte Saman que je comprenais bien et je demandais avec un empressement mesuré leur accord afin d' accrocher un petit traducteur électronique sur leur col afin afin de faciliter le dialogue avec le reste de mon équipage. Ils répondirent par l'affirmatif, ce fut ma premiere victoire !. Ils nous invitèrent  chez eux, leurs maisons me faisaient penser à un charmant village gaulois. A l'intérieur de celles-ci je contemplais un mobilier assez original qui me paraissait être composés de matériaux de récupération. j'étais enchanté, j'observais tout autour de moi comme un véritable joyaux  jusqu'au moment où je devins attentive à la prise de parole de leur Chef :

-Nous sommes un peuple pacifiste, notre richesse c'est notre nature car elle nous apporte tout ce que nous avons besoin, l'eau, la nourriture,  l'énergie et les matériaux. Chaque fois que nous coupons un arbre nous en plantons un autre, nous remplaçons tout ce que nous prélevons et recyclons la totalité de nos objets, ainsi nos ressources sont infinies. Socialement sur notre planète tout le monde vie a niveau égale, chaque famille possède les mêmes droits et les mêmes conditions de vie, ainsi, il n'y a pas de guerre, pas d'esclavagisme. 

-Votre civilisation est pour nous un exemple, répondit monsieur Spock très courtois.

-Combien êtes vous à bord de votre vaisseaux, nous aimerions tous vous inviter à un banquet mais nous devons prévoir la quantité des aliments, afin d'équilibrer nos dépenses naturelles.

Spock répondit deux cent quarante, ce qui m'étonna car c'était loin du compte. Le chef Ilalois nous proposa une infusion de plante qui sentait un parfum frais, il était délicieux, un vrai nectar. alors que nous savourions cette boisson,  le chef prit un petit sac en lin qui contenait une poudre noir et en mis une pincée dans sa tasse ainsi que dans celles de ses compatriotes présent autour de la table. 

-Je ne vous en propose pas, dit le chef,  car c'est une très grande concentration de protéines végétales que nous consommons rarement. Nos organismes les tolèrent, mais j'ai peur que cela vous rende malade. C'est une journée particulière pour nous et nous fêtons notre rencontre ainsi.  

- Merci de votre sollicitude, répondis-je, avec beaucoup de sincérité. Quel bonheur de vivre ainsi. Vous êtes un exemple pour bien des peuples !

-Je n'ai vu ni entendu aucun animal durant notre marche. Quels animaux peuplent votre planète? intervint Mc Coy sans aucune transition à notre conversation. 

Le chef paru gêné un bref instant, puis il répondit :

-la forêt est immense et les animaux vivent loin à l'intérieur de celle-ci. 

Le scientifique Mc Coy avait raison, je n'avais pas entendu un seul oiseau, ni vu un seul insectes. Je regardais Spock qui je pense avait perçu mon regard interrogatif, lui regardait une lampe solaire avec attention ce qui me paru quelque peu étrange pour un objet aussi anodin. Cependant en y  regardant de plus prêt,  je m'aperçue que le support était fait avec une pièce appartenant à un vaisseau spatial, et par n'importe lequel ! on y distinguait un symbole à demi effacé, celui de Starfleet. Je gardais mon sang froid et malgré mon étonnement je continuais à sourire. 

Quelques secondes auparavant tout me semblait magique, extraordinairement pacifique. A présent  je discernais du mensonge dans les propos de nos hôtes. Je regardais le chef toujours avec beaucoup d'amabilité le complimentant toujours autant sur leur mode de vie. Mais mon attention ne se portait plus sur notre dialogue  mais sur ses quelques dents pointues qui dépassées légèrement de ses lèvres immenses. Ce n'était pas des dents d'herbivores, Spock et Mc Coy l'avaient déjà deviné. Moi  je commençais à peine à comprendre pourquoi il n'y avait plus d'animaux sur leur planète. La poudre noir qu'ils avaient consommé me paraissait maintenant hautement suspecte, était-ce un booster avant le combat, ou fêtaient-ils  leur prochain repas ? 

Spock se leva pour prendre congé, mais le chef l'en dissuada prétextant qu'il était encore trop tôt. 

-Capitaine Spock, vous pouvez demander à votre vaisseau de se poser à cinq cent mètre l'endroit et bien dégagé nous les accueillerons avec plaisir. 

-Nous préférons demain, chef Ilalois, pour l'heure nous devons retourner dans notre vaisseau répliqua Spok. 

Je sentais que le piège se refermait sur nous ces Hoynoriens devenaient de moins en moins sympathique. Avant d'être téléporté Spock m'avait confié ce qu'il attendait de moi, m'indiquant plusieurs scénarios possibles et les stratégies à mettre en places si cela tournait au vinaigre sur le vaisseau de Dams. Nous avions à cœur de délivrer le capitaine Kirk, mais ces cannibales allaient modifier nos plans, cependant pour l'heure il fallait trouver le moyen de se sortir de ce guêpier, le danger devenait de plus en plus présent.

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