je vous dis déjà pardon pour ce chapitre, je le trouves moyen mais je devais le publier.
P.D.V Camila
«S'il te plait Camila, ouvre-moi.»
Je ne peux pas m'empêcher de pleurer, les larmes coulent sur mon visage sans que je puisse faire quelques choses, je suis encore contre cette porte, Lauren est de l'autre côté, je peux sentir dans sa voix que cette situation lui brise le cœur autant que moi. Elle me supplie d'ouvrir cette porte depuis au moins une heure, j'ai entendu ma fille m'appeler quelque fois, j'ai voulu ouvrir cette porte en entendant la voix de ma fille mais savoir que Lauren était aussi présente m'a empêcher de le faire. Je tremble si fort, je revois encore le contact brutale des mains de Lauren sur mes bras mais a la place de son visage je vois celui de Shawn.
«Camila, je ne voulais pas faire ça, je sais que mon geste est impardonnable mais je tiens tellement à toi, je tiens à vous et savoir que cet homme vous a fait du mal, ça m'a rendue folle.»
Je ne réponds rien, je n'ai pas envie de lui parler pourtant j'ai besoin de sa présence, je suis dans cet état de sa faute mais j'ai besoin de ses bras, je voudrais me coller contre elle, je voudrais entendre sa respiration et sentir son souffle dans mon cou. Je me lève lentement, je ne peux pas rester dans cette salle de bain le restant de mes jours, j'essuie mes larmes, pose ma main sur la poignet de la porte et l'ouvre doucement.
Je tombe directement sur Lauren assise sur le sol, elle à son visage entre ses mains et semble être dans le même état que moi, ça me blesse de la voir de la sorte mais je ne peux pas craquer, je dois lui montrer que son geste m'a fait mal, m'a fait peur et m'a fait perdre un peu de confiance en moi mais surtout en elle.
Elle remarque rapidement ma présence, elle se lève rapidement et s'approche de moi, je recule instinctivement, je tends mes bras devant moi pour ne pas qu'elle approche, je vois que mon geste lui fait mal mais je ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé.
«Camila, je t'en supplie ne me rejette pas, ne m'éloigne pas de toi.»
«Où est ma fille ?» Je lui demande en ignorant sa demande.
«Dans le salon.»
Je me tourne et offre mon dos à Lauren, je commence à me diriger vers le salon quand je sens qu'on me retient le bras, je me retourne vivement et tombe sur le regard de Lauren.
«Ne me touche pas !» Ma froideur semble la déstabilisée, elle me lâche le bras.
«Je te demande pardon, je n'ai jamais voulu te faire du mal.»
Je ne l'écoute pas et pars retrouver ma fille, j'entends directement le bruit de la télévision, je n'entends pas Lauren me suivre, je n'y fais pas attention et vais directement prendre ma fille dans mes bras.
«MAMAN!» Me crie ma fille en serrant ses petits bras autour de mon cou.
«Pardonne-moi de t'avoir laissé.»
«Lauren m'a dit qu'elle t'avait fait une blessure alors je lui râle dessus.» Me dis Alex en croissant les bras.
«Elle ne m'a rien fait de grave.»
«Mais tu saigne.» Me dis ma fille en fermant les yeux.
Je touche alors mon visage, je n'ai senti aucune douleur physique et pourtant le sang présent sur mes mains me prouve que j'ai été touché au visage. L'état de choix m'a fait oublier toute douleur.
«Ce n'est rien, je vais aller me nettoyer ça.» Je me relève en silence et me dirige vers ma chambre.
Je ne sais pas où se situe les produits désinfectants de Lauren, je prends donc un tissu humide et le passe sur ma lèvre, le contact me fait mal, le sang coule abondamment, la coupure est profonde. Je ne voulais pas que ma fille voit ça, je me pose sur le lit et nettoie ma plait. Je sens alors une présence s'approcher de moi, les pas sont trop lourd pour appartenir à Alex, je relève la tête et tombe sur Lauren, très peu sure d'elle. Je remarque qu'elle tient dans ses mains une trousse, je suppose qu'elle contient des produits désinfectants et des compresses.
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Une affaire délicate
FanfictionLauren est une jeune avocate célibataire qui regrette d'avoir donner beaucoup trop d'importance à son travail, elle regrette sa solitude, elle travail jour et nuits sans presque jamais revenir dans son appartement. Elle ne défend que les cas de di...