Histoires d'outre tombe

Suicide

Coucou tout le monde ! Je sais j'ai pas posté depuis un bout de temps et je m'excuse :3 Bon je l'avoue c'est ma sœur qui m'a inspiré cette nouvelle suite à une discutions .
Le média vient d'un super dessin animé gaiment nommé Le magasins des suicides que je vous invites à aller voir.

Jolie journée pour mourir, pensait l'homme perché au cinquième étage de l'immeuble de centre ville qu'il avait choisi. De cette hauteur, on pouvait voir les gens s'agiter comme des fourmis en contre bas, parmi ces drôles d'insectes, un semblait plus nerveux que les autres, tout de bleu vêtu, comme ces énormes mouches que l'on voit roder autour de la viande. La mouche porta un grand cône à ses lèvres en contrebas...
"Je monte monsieur, ne bougez pas, tout vas bien ce passer si vous ne bougez pas !"
Obéissant, notre homme s'assit tranquillement, les pieds dans le vide, et attendit que la mouche vienne le rejoindre. Lorsque la porte de service du toit s'ouvrit sur un policier dans son habit de travaille, il songea qu'il aurait vraiment préféré que ce soit la mouche qu'il avait imaginé  qui vienne le rejoindre sur ce toit. Le policier l'écarta doucement du bord, puis se plaça devant lui, de sorte que, si il voulait encore sauter, il doive lui passer sur le corps. Une manœuvre ingénieuse mais inutile, pensa l'homme.
"Monsieur, tout vas bien, parler moi, dites moi votre nom!
Après une seconde de silence l'homme répondît.
-François...
- Et bien François, raconté moi ce qui vous amène ici, sur cette immeuble par ce temps magnifique ?
François s'esclaffa.
- Voyez par vous même, je met fin à mes jour...
Le policier s'assit à son tour.
- Vous n'avez pas compris, je vous demandais ce qui vous à amener à cette sinistre solution ?
François, muet, se dit qu'il faisait vraiment beau aujourd'hui. Le soleil de fin août illuminant doucement le plâtre du toit et chauffant son visage.
- Si vous ne voulez pas parler c'est votre problème. En tout cas merci de m'avoir sorti de la tâche ennuyeuse qu'est le contrôle de la circulation.
- C'est pour ça que j'ai choisi aujourd'hui pour mourir...
Il murmura ces mots si bat ....
- Pardon ? Je n'ai pas entendu ...
- Je disait que j'allais vous révéler la raison de ce suicide.
S'ensuivit un silence étonné de la part du policier...
François reprit calmement...
- Hier, en rentrant chez moi, j'ai trouvé ma femme morte, pendue à une poutre du salon...
Il s'arrêta, s'était drôle de voir le policier attendre impatiemment la suite de l'histoire tel un gamin un soir de Noël....
- Elle avait dans la main une lettre, poursuivit il, lettre dans laquelle elle m'expliquait la raison de son geste...
Le policier, accroché à ses lèvres, ne remarqua pas le regard discret jeté sur son badge...
- Ça avait toujours été une femme aimante et facile a vivre, dans cette lettre j'ai appris qu'elle me trompait depuis maintenant près d'un an, un homme de loi, fort comme un bœuf, répondant au nom de Steve...
François ne parvenait pas à voir clairement le nom du policier sur son badge...
Il se leva, le policier se redressa lui aussi en face de lui...
Son visage était pale comme la mort...
- Elle m'avouait aussi qu'elle allait partir vivre avec lui et me laissé là comme le dernier des idiots, mais, au dernier moment, Steve la largué, et c'est elle qui c'est retrouvé planter là comme la dernière des idiotes...
François se rapprocha lentement, forçant le policier à reculer plus près du bord...
Le nom sur le badge lui apparu maintenant clairement...
- Elle s'est pendue de chagrin, elle devait vraiment vous aimé, n'est ce pas, Steve?
Steve Demarcy, c'était ce fameux nom, gravé sur le badge de police, l'homme de loi, l'amant de sa femme, celui qui l'avait tué, se tenait juste devant lui.
Steve baissa les yeux...
- Alors Julie est morte ...
François hocha la tête...
- Alors que fait on ? Continua l'homme, rongé d'un remord soudain...
La réponse de François lui glaça le sang...
- Vous je ne sais pas, peut être pourriez vous ne pas trop crier pendant votre chute...
Steve senti alors François lui rentré dedans. Il perdit l'équilibre et bascula dans le vide ...
Il ne put même pas se retenir de crier...