La femme à la fenêtre

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Tu rentre d'un rendez-vous, petit employé d'une boite lambda, une femme, une fille et une vie de quarantenaire avancée. Encore une fois, tu rentre tard, ta femme ne vas pas être contente, comme d'habitude tu vas te disputer avec elle à peine le palier franchit et finir par dormir sur le canapé du salon.
Soudain, tu voit passer un hôtel, pas un palace avec piscine et mini bar, mais un petit hôtel de banlieue miteux et rabougri. Une idée germe alors dans ta tête, et si ce soir tu ne rentrai pas chez toi ? Tu diras à ta femme que le rendez-vous s'étant éternisé, tu as été obligé de dormir à l'hôtel.
Avant d'avoir pu changer d'avis, tu t'engage sur le parking presque désert, choisit une place, prend de trois affaires et te dirige vers le hall d'entrée.
Après avoir prit une chambre, tu t'écroule sur le lit bleu clair, principale meuble de la pièce, au milieu du papier peint jaune poisseux, tu rumine des pensées plutôt sombres.
Décidant de dormir sans dîner, tu te tourne vers la petite fenêtre et, alors que tu t'apprête à fermer les rideaux, tu la vois.
Une femme, superbe, affublée de long cheveux noirs et d'un doux visage aux traits asiatiques. Elle t'observe d'une fenêtre du bâtiment voisin, un autre hôtel sans doute.
Le visage à moitié dissimulé derrière ses propres rideaux, mais juste assez entrouvert pour que l'ont puisse deviner son incroyable beauté.
Fasciné, tu te mets toi aussi à la fixer, tu prononce quelques mots, avant de te rappeler qu'elle ne peut pas t'entendre. Pourtant tu ne peut pas t'empêcher de la regarder, tu as soudain l'envie folle de venir la retrouver dans sa chambre, de lui dire à quel point tu la trouve belle, qu'elle est la personne dont tu as toujours attendu.
Comme pour te donner raison, le rideau s'écarte légèrement, révélant le sourire de la belle inconnue. Ni une ni deux, tu te précipites dehors, tu cours à en perdre haleine, passe par la porte de derrière, monte les escaliers, t'es pats te guide comme si il avait leur vie propre. Tu vois ça porte, tu es sûr que c'est la sienne, tu entre en trombe...
Tu la vois....
Elle est là...
Regardant toujours par la fenêtre ...
Son corps se balançant au bout d'une corde, elle même accroché à la tringle...
Elle sourit toujours, son regard mort depuis des lustres fixant inlassablement le vide derrière la fenêtre.

Voili voilou ^.^ dites moi si vous n'avez pas compris en commentaire. J'ai un peu essayer une nouvelle méthode de narration ( mais ça on s'en fou  ¯\_()_/¯  ). Pour le média c'est juste que je le trouvais cool (-3-)

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